Chronique
ANDRE MATOS - THE TURN OF THE LIGHTS / Ear Music 2012
Deux ans après un moyen ‘Mentalize’ qui s’était révélé pompeux et donc sans manqué d’originalité, voilà qu’André Matos aka Dédé débarque avec son troisième effort solo intitulé « The turn of the lights ». Premier point, changement de label. Adieu SPV et bonjour Ear Music. Autre point, même effet que sur les albums précédents. Une sortie au japon faite des mois auparavant, et une arrivée par conséquent tardive sur le marché européen. Quelles en sont les raisons ? Bonne question. Dernier petit point avant d’attaquer la chronique de l’album, la pochette. Elle tout simplement hideuse.
C’est avec espoir, attendant ce moment d’originalité pour effacer le précédent album, que je me lance à la découverte de cette rondelle. Et là surprise : la formation continue là où elle s’était arrêtée deux ans auparavant. Je veux dire par là que le manque d’originalité est flagrant. Les morceaux défilent, et on l’impression que rien ne se produit. Il n’y a pas d’accroche à proprement parler. Par contre on aura des morceaux pompeux et laborieux comme « Gaza » pour ne citer que lui. Une ballade inutile et lassante sur tous les plans.
Quant à ce qui est de la prestation vocale d’André Matos là encore c’est la surprise. Il y a un manque de puissance et d’investissement total. Certes sa voix reste mélodieuse, douce et agréable comme on la connaît ; mais il n’y a aucune prise de risque. Aucune montée en voix de tête, ou autre envolée. De deux choses l’une : soit les morceaux ont été fait comme ça, ou alors le monsieur a perdu du calibre et là par contre ça dérange. La voix est trop aplanit, donnant cette impression de rock mélodique bateau, fait pour vendre.
Niveau production, c’est la même. Ca sonne vide. C’est trop étouffé et on n’arrive pas vraiment à rentrer dans ces combos qui parfois on de la bonne volonté mais qui n’arrivent pas à s’exprimer de par ce son restreint.
Aucun titre ne viendra vraiment se démarquer des autres ce qui au final nous plongera dans une monotonie qui créera une atmosphère gênante, nous empêchant d’écouter l’album d’un seul trait avec aisance.
Track liste : Liberty / Course of life / The turn of the lights / Gaza / Stop ! / On your own / Unreplaceable / Oversoul / White summit / Light-years / Sometimes / Fake plastic trees (bonus track).
Conclusion: un nouveau coup d’épée dans l’eau qui pour moi range ce projet solo parmi des groupes sans intérêts. Dommage pour André Matos.
C’est avec espoir, attendant ce moment d’originalité pour effacer le précédent album, que je me lance à la découverte de cette rondelle. Et là surprise : la formation continue là où elle s’était arrêtée deux ans auparavant. Je veux dire par là que le manque d’originalité est flagrant. Les morceaux défilent, et on l’impression que rien ne se produit. Il n’y a pas d’accroche à proprement parler. Par contre on aura des morceaux pompeux et laborieux comme « Gaza » pour ne citer que lui. Une ballade inutile et lassante sur tous les plans.
Quant à ce qui est de la prestation vocale d’André Matos là encore c’est la surprise. Il y a un manque de puissance et d’investissement total. Certes sa voix reste mélodieuse, douce et agréable comme on la connaît ; mais il n’y a aucune prise de risque. Aucune montée en voix de tête, ou autre envolée. De deux choses l’une : soit les morceaux ont été fait comme ça, ou alors le monsieur a perdu du calibre et là par contre ça dérange. La voix est trop aplanit, donnant cette impression de rock mélodique bateau, fait pour vendre.
Niveau production, c’est la même. Ca sonne vide. C’est trop étouffé et on n’arrive pas vraiment à rentrer dans ces combos qui parfois on de la bonne volonté mais qui n’arrivent pas à s’exprimer de par ce son restreint.
Aucun titre ne viendra vraiment se démarquer des autres ce qui au final nous plongera dans une monotonie qui créera une atmosphère gênante, nous empêchant d’écouter l’album d’un seul trait avec aisance.
Track liste : Liberty / Course of life / The turn of the lights / Gaza / Stop ! / On your own / Unreplaceable / Oversoul / White summit / Light-years / Sometimes / Fake plastic trees (bonus track).
Conclusion: un nouveau coup d’épée dans l’eau qui pour moi range ce projet solo parmi des groupes sans intérêts. Dommage pour André Matos.
Critique : Lionel
Note : 5/10
Site du groupe : Site d'Andre Matos
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