Chronique
DARK VISION - INGROWTH / Autoproduction 2012
Mettons le cap sur la Grèce pour découvrir cette autoproduction d’un death metal aromatisé au black. Avec Ingrowth, le groupe nous propose 5 titres intéressant qui valent le détour.
Après une ouverture sur un introduction qui rappelle un peloton d’exécution, « King of Emptiness » démarre. Si j’oublie le riff d’intro sur un death ultra cliché, je retiens une excellente qualité sonore, une voix grunt bariton (puis « classique ») et des alternances bien burnés death et black, et une vague inspiration punk hardcore, qui, sans se rapprocher de leur style m’a bien fait penser à Cradle of Filth. Le morceau se clôture sur une guitare hurlante. Vidéo disponible sur youtube.
« Pain Redirected » est ce que Kurt Cobain aurait composé s’il avait viré au death metal. Le riff intro fait penser à « School » de Nirvana et part ensuite sur une version accéléré dans un bon grunge des familles. Le résultat est génial, mais ce n’est pas suffisant car le groupe a bien l’intention de nous replonger un moment dans son univers death et black avant de revenir nous survolter avec son rock’n roll de garage.
Si la composition à la guitare est propre, elle est très largement soutenue par un très bon travail à la batterie, autant sur la qualité du son que sur les variations. « Garden of Nuclear Mushrooms » en est l’exemple parfait puisque la batterie va soutenir un morceau chaotique avec des riffs dissonants crispants qui donnent envie de casser des trucs… dont la chaîne hi-fi. Mais ce titre, c’est comme les bonbons acidulés, on fait la grimace, mais on adore ça !
« Amongs Dead Butterflies » va incorporer des éléments trash/rock’n roll, faisant penser à Carcass, sur l’album Swansong, pour repartir ensuite dans un pot pourri avec leur style. Le morceau manque du coup un peu de cohérence, mais c’est tellement efficace que je ne vais pas cracher dans la soupe.
« Ingrowth » se présente comme un gros morceau de Death metal chaotique et violent, ponctué par un solo et un pont magistral car bien lent et bien sournois. Un peu comme si le thème du sexe apparaissait soudainement dans ce désordre. D’ailleurs, après l’orgasme, la guitare s’endort, accompagné subitement par un piano sorti de nulle part. Curieux, mais toujours aussi efficace.
24 putains de minutes… pour un métal extrême de cette qualité c’est bien trop court ! Au moins, il n’y a strictement rien à jeter. Le classique se mélange avec du moins classiques.
Tracklist : Thy Flesh / Thy Bones / King of Emptiness / Pain Redirected / Garden of Nuclear Mushrooms / Amongst Dead Butterflies / Ingrowth
Après une ouverture sur un introduction qui rappelle un peloton d’exécution, « King of Emptiness » démarre. Si j’oublie le riff d’intro sur un death ultra cliché, je retiens une excellente qualité sonore, une voix grunt bariton (puis « classique ») et des alternances bien burnés death et black, et une vague inspiration punk hardcore, qui, sans se rapprocher de leur style m’a bien fait penser à Cradle of Filth. Le morceau se clôture sur une guitare hurlante. Vidéo disponible sur youtube.
« Pain Redirected » est ce que Kurt Cobain aurait composé s’il avait viré au death metal. Le riff intro fait penser à « School » de Nirvana et part ensuite sur une version accéléré dans un bon grunge des familles. Le résultat est génial, mais ce n’est pas suffisant car le groupe a bien l’intention de nous replonger un moment dans son univers death et black avant de revenir nous survolter avec son rock’n roll de garage.
Si la composition à la guitare est propre, elle est très largement soutenue par un très bon travail à la batterie, autant sur la qualité du son que sur les variations. « Garden of Nuclear Mushrooms » en est l’exemple parfait puisque la batterie va soutenir un morceau chaotique avec des riffs dissonants crispants qui donnent envie de casser des trucs… dont la chaîne hi-fi. Mais ce titre, c’est comme les bonbons acidulés, on fait la grimace, mais on adore ça !
« Amongs Dead Butterflies » va incorporer des éléments trash/rock’n roll, faisant penser à Carcass, sur l’album Swansong, pour repartir ensuite dans un pot pourri avec leur style. Le morceau manque du coup un peu de cohérence, mais c’est tellement efficace que je ne vais pas cracher dans la soupe.
« Ingrowth » se présente comme un gros morceau de Death metal chaotique et violent, ponctué par un solo et un pont magistral car bien lent et bien sournois. Un peu comme si le thème du sexe apparaissait soudainement dans ce désordre. D’ailleurs, après l’orgasme, la guitare s’endort, accompagné subitement par un piano sorti de nulle part. Curieux, mais toujours aussi efficace.
24 putains de minutes… pour un métal extrême de cette qualité c’est bien trop court ! Au moins, il n’y a strictement rien à jeter. Le classique se mélange avec du moins classiques.
Tracklist : Thy Flesh / Thy Bones / King of Emptiness / Pain Redirected / Garden of Nuclear Mushrooms / Amongst Dead Butterflies / Ingrowth
Critique : Weska
Note : 7.5/10
Site du groupe : Myspace de Dark Vision
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