Chronique
SATAN JOKERS - PSYCHIATRIC / Brennus Music 2013
Pour ceux qui ne connaissent pas, SATAN JOKERS est un groupe français né au début des années 80 et issue de la mouvance heavy métal. Après deux albums le groupe se sépare pendant 25 ans avant que Renaud Hantson ne le reforme. Nouveau line up, nouvelle jeunesse, le groupe enchaine les albums jusqu’à ce « Psychiatric » que vous allez découvrir.
On pourrait voir cet opus comme un concept album, chaque titre tournant autour d’un thème en rapport avec la psychiatrie ou la psychanalyse. Couillu mais mine de rien la musique heavy métal est le mieux placer pour exprimer les tourments de l’esprit. On enfile sa blouse et top départ. Le premier patient « Crime Tribal ». Grosse batterie, bon blast, riff couillu, du bon gros heavy. Le chant français ne me dérange pas et ça c’est plutôt bon ! Le chant de Renaud me rappelle par moment celui de « El Butcho » de Watcha : très éraillé mais avec un timbre à lui. Le refrain aérien a une mélodie qui rentre direct en tête. On pensera forcement un peu à Trust à quelque moment. Un solo énorme, décidément cet établissement me plait.
L’interné suivant sera « Flashback Traumatisme ». Beaucoup plus lourd et appuyé que son prédécesseur. Les transitions et les breaks dépotent à fond. Le guitariste soliste Michaël Zurita est un virtuose, qu’on se le dise.
« Obsession » assez pêchu avec un riff tranchant bien efficace et des textes où tout le monde se reconnaitra au moins une fois. Morceau plus mid tempo pour affronter nos « Phobies ». Le morceau est bien ficelé, la compo est directe mais pas simple pour autant. Les mélodies sont assez complexes, bien travaillées, et toujours un lead et des solos dantesques. Le suivant est un « Serial Killer », et avec un riff d’intro pareil, le doute est plus permis : ça tue ! Le tempo ralenti sur le couplet, dommage le côté heavy speed était pas mal. Les textes ne sont pas joyeux, mais en même temps on n’est pas dans « Boulangerie Patisserie » d’Ultra Vomit. D’ailleurs on continue dans la joie et la bonne humeur avec un « Suicide ». Le morceau pulse bien et est assez aérien malgré le thème abordé. Les lignes de chant sur le couplet sont impec, mais on bute sur un refrain trop peu entrainant. Dommage. On démarre en trombe sur « Schizophrenic » mais le morceau manque d’impact, la ligne de chant est pas assez accrocheuse… Autant au début ça passait, mais là j’ai du mal avec le chant en français, et c’est totalement personnel.
On calme les esprits avec « Panique Hysterique », power ballade, magnifique musicalement, Michael nous livre quelques soli percutants, poignants, jouissifs. Pour « Fracture Morale » on oscille entre heavy pêchu et rock old school. Le morceau est entrainant, les mélodies sont efficaces, ça passe bien. « Persécuteur Désigné » est pas mal dans le sens où il mêle des passages double croche très véloce et des couplets funky groove. Original et assez bien réussi. Mais ce n’est pas le cas des deux chansons de fin d’album. « Camisole Chimique » a un refrain qui passe vraiment pas et « Psychodéréglé » même chose, morceau plus lent mais plus mou (à la différence de « Panique Hystérique »)
Alors là faut voir de deux points de vue différents. Musicalement c’est très bon, et au risque de me répéter : Michael y est pour beaucoup !!! Son jeu, ses soli, ses riffs sont énormes, un Monsieur. Il faut dire que sur les 12 titres, le champ lexical de la psychologie est très (trop) souvent répété. Il y a cependant quelques très bons morceaux notables, et la production globale est excellente ! Ne soyons donc pas avare de reconnaissance.
On pourrait voir cet opus comme un concept album, chaque titre tournant autour d’un thème en rapport avec la psychiatrie ou la psychanalyse. Couillu mais mine de rien la musique heavy métal est le mieux placer pour exprimer les tourments de l’esprit. On enfile sa blouse et top départ. Le premier patient « Crime Tribal ». Grosse batterie, bon blast, riff couillu, du bon gros heavy. Le chant français ne me dérange pas et ça c’est plutôt bon ! Le chant de Renaud me rappelle par moment celui de « El Butcho » de Watcha : très éraillé mais avec un timbre à lui. Le refrain aérien a une mélodie qui rentre direct en tête. On pensera forcement un peu à Trust à quelque moment. Un solo énorme, décidément cet établissement me plait.
L’interné suivant sera « Flashback Traumatisme ». Beaucoup plus lourd et appuyé que son prédécesseur. Les transitions et les breaks dépotent à fond. Le guitariste soliste Michaël Zurita est un virtuose, qu’on se le dise.
« Obsession » assez pêchu avec un riff tranchant bien efficace et des textes où tout le monde se reconnaitra au moins une fois. Morceau plus mid tempo pour affronter nos « Phobies ». Le morceau est bien ficelé, la compo est directe mais pas simple pour autant. Les mélodies sont assez complexes, bien travaillées, et toujours un lead et des solos dantesques. Le suivant est un « Serial Killer », et avec un riff d’intro pareil, le doute est plus permis : ça tue ! Le tempo ralenti sur le couplet, dommage le côté heavy speed était pas mal. Les textes ne sont pas joyeux, mais en même temps on n’est pas dans « Boulangerie Patisserie » d’Ultra Vomit. D’ailleurs on continue dans la joie et la bonne humeur avec un « Suicide ». Le morceau pulse bien et est assez aérien malgré le thème abordé. Les lignes de chant sur le couplet sont impec, mais on bute sur un refrain trop peu entrainant. Dommage. On démarre en trombe sur « Schizophrenic » mais le morceau manque d’impact, la ligne de chant est pas assez accrocheuse… Autant au début ça passait, mais là j’ai du mal avec le chant en français, et c’est totalement personnel.
On calme les esprits avec « Panique Hysterique », power ballade, magnifique musicalement, Michael nous livre quelques soli percutants, poignants, jouissifs. Pour « Fracture Morale » on oscille entre heavy pêchu et rock old school. Le morceau est entrainant, les mélodies sont efficaces, ça passe bien. « Persécuteur Désigné » est pas mal dans le sens où il mêle des passages double croche très véloce et des couplets funky groove. Original et assez bien réussi. Mais ce n’est pas le cas des deux chansons de fin d’album. « Camisole Chimique » a un refrain qui passe vraiment pas et « Psychodéréglé » même chose, morceau plus lent mais plus mou (à la différence de « Panique Hystérique »)
Alors là faut voir de deux points de vue différents. Musicalement c’est très bon, et au risque de me répéter : Michael y est pour beaucoup !!! Son jeu, ses soli, ses riffs sont énormes, un Monsieur. Il faut dire que sur les 12 titres, le champ lexical de la psychologie est très (trop) souvent répété. Il y a cependant quelques très bons morceaux notables, et la production globale est excellente ! Ne soyons donc pas avare de reconnaissance.
Critique : SBM
Note : 8/10
Site du groupe : Myspace officiel du groupe
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