Chronique
ECLECTIKA - LURE OF EPHEMERAL BEAUTY / Asylum Ruins 2012
Allons vers l'infini et l'eau de là (de la mer d'alors) pour découvrir Eclectika sur son troisième album. Une autoproduction, pour un groupe assez singulier puisqu'il n'y a pas réellement de musicien. Un seul homme à l'œuvre avec un chanteur et une chanteuse. Le registre se devine assez vite après 3:20 d'introduction, Metal Symphonique, bien évidemment, mais relativement Black.
L'album commence réellement avec "Lure of ephemeral beauty" sur une alternance entre voix gutturale masculine et charmante voix féminine. Le morceau est pourtant musicalement vide. La composition à la guitare repose sur deux riffs, ce qui semble de la même pour les lignes de batterie. 6 minutes monotone.
Sur "Cyclic Anagnorisis" persiste dans ce désastre, mais il y a déjà du mieux, une variété apparaît et un soli vient décrocher l'attention avec une envolée à la batterie, mais ce n'est pas suffisant pour se satisfaire du titre.
"Room nineteen" est le troisième morceau à dépasser les 6 minutes, mais un effort de composition apparaît et quelque chose prend forme. Ouvert sur guitare sèche, il récupèrera ce thème en milieu et en fin de titre pour faire la coupure avec un metal symphonique mieux composé et bien plus lancinant, comme orienté sur les origines du black metal, Bathory entre autre.
"Sophist's Death : Legacy and bitter tears" poursuit cette sensation sur une composition et une qualité très orienté black metal sympho du début des années 90. Du très bon mauvais en sorte. Le morceau se laisse écouter facilement, et c'est déjà pas si mal !
Après une pause un peu psychotique "Trauma 835", on repart sur "Sweet Melancholia". Balades orienté fantasitique balades au son clean et à l'orchestration fortement présente. Uniquement centré sur la voix féminine, le morceau ne tiens pas debout car le chant n'est pas à la hauteur
"Les septs vertus capitales", toujours chantés en anglais, est probablement le morceau le plus cohérent de l'ensemble car toute le monde est raccord. La qualité de la production est regrettable, mais je me demande si c'est pas ce côté oldschool qui donne tout l'intérêt du morceau.
"Handicapped sex in a mental orgy" renoue avec le monotone. Reste donc Aokigahara, une nouvelle balade instrumentale, qui dure cette fois-ci 10minutes et qui aurait complètement sa place dans une bande originale d'un jeu vidéo Final Fantasy.
Très bien conclut, l'album reste néanmoins sans réelle saveur. Trois morceau se détachent réellement et mériterait un travail musical approfondis et un re-enregistrement dans de meilleures conditions. Mais les trois qui restent peuvent valoir le coup, notamment si le groupe part en tournée.
L'album commence réellement avec "Lure of ephemeral beauty" sur une alternance entre voix gutturale masculine et charmante voix féminine. Le morceau est pourtant musicalement vide. La composition à la guitare repose sur deux riffs, ce qui semble de la même pour les lignes de batterie. 6 minutes monotone.
Sur "Cyclic Anagnorisis" persiste dans ce désastre, mais il y a déjà du mieux, une variété apparaît et un soli vient décrocher l'attention avec une envolée à la batterie, mais ce n'est pas suffisant pour se satisfaire du titre.
"Room nineteen" est le troisième morceau à dépasser les 6 minutes, mais un effort de composition apparaît et quelque chose prend forme. Ouvert sur guitare sèche, il récupèrera ce thème en milieu et en fin de titre pour faire la coupure avec un metal symphonique mieux composé et bien plus lancinant, comme orienté sur les origines du black metal, Bathory entre autre.
"Sophist's Death : Legacy and bitter tears" poursuit cette sensation sur une composition et une qualité très orienté black metal sympho du début des années 90. Du très bon mauvais en sorte. Le morceau se laisse écouter facilement, et c'est déjà pas si mal !
Après une pause un peu psychotique "Trauma 835", on repart sur "Sweet Melancholia". Balades orienté fantasitique balades au son clean et à l'orchestration fortement présente. Uniquement centré sur la voix féminine, le morceau ne tiens pas debout car le chant n'est pas à la hauteur
"Les septs vertus capitales", toujours chantés en anglais, est probablement le morceau le plus cohérent de l'ensemble car toute le monde est raccord. La qualité de la production est regrettable, mais je me demande si c'est pas ce côté oldschool qui donne tout l'intérêt du morceau.
"Handicapped sex in a mental orgy" renoue avec le monotone. Reste donc Aokigahara, une nouvelle balade instrumentale, qui dure cette fois-ci 10minutes et qui aurait complètement sa place dans une bande originale d'un jeu vidéo Final Fantasy.
Très bien conclut, l'album reste néanmoins sans réelle saveur. Trois morceau se détachent réellement et mériterait un travail musical approfondis et un re-enregistrement dans de meilleures conditions. Mais les trois qui restent peuvent valoir le coup, notamment si le groupe part en tournée.
Critique : Weska
Note : 5/10
Site du groupe : Site d'Eclectika
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