Chronique
CAPTAIN FRAPAT - WALK THE PLANK / Autoproduction 2012
Tout fraichement formé, plus précisément en janvier 2012, CAPTAIN FRAPAT est un projet du groupe de cover Ambre9. Nos compatriotes nous livrent en octobre 2012 leur premier album « Walk the Plank » qui se situe entre l’EP et le LP.
Le groupe est qualifié de rock/heavy et le moins que l’on puisse dire dès l’écoute du titre éponyme « Walk the Plank », ben c’est qu’on se moque pas de nous. Quelques arpèges clairs en intro et un riff lourd, appuyé mais avec un son assez cristallin, le bon équilibre. Ni trop rock, ni trop heavy. La basse de Marc appuie énormément la guitare, alourdissant encore plus le son. Le chant de Patrick lui a de quoi mettre des claques. Le chant est éraillé quand il faut mais sais aussi être très mélodieux.
Après cette bonne entrée en matière, on passe à « Werewolf » qui reste dans la même veine. Le couplet est très entrainant avec sa grosse caisse et sa basse. Le chant est grave, très rock et puissant. Le refrain se fait plus aérien, plus direct, ce qui tranche bien avec la pesanteur du couplet. Par moment le chant se rapprocherait du timbre de Mister Lemmy Kilmister (en moins grave).
Plus mid tempo, « Regrets » est une ballade rock, apaisante, mais qui ne révolutionne pas le style. Elle s’écoute mais ne marquera les esprits. Le solo est sympa, il donne un bon plus à la chanson. Il faut cependant noter que pour une autoproduction, la dite production est nickel ! Le son est carré, clair, rien à dire de ce côté-là.
« Faith No More » s’amorce avec un riff très lourd, qui ferait presque penser à un riff de néo métal ! (la classe en plus). Le refrain manque malheureusement d’impact, malgré le chant énorme de Patrick qui aura de quoi en scotcher plus d’un !! Et pour couronner le tout, un très bon solo heavy vient s’ajouter à la fête. On poursuit notre voyage avec « No Escape » et sa rythmique légère et son chant plus lourd et soutenu. La batterie s’emballe à mi couplet pour vous faire bouger bien comme il faut. Encore un solo énorme de Patrick qui une fois de plus montre bien cette influence heavy ! Vélocité, mélodie, feeling, la classe. Très bon morceau.
On achève notre périple avec un morceau acoustique « Unreal ». Le son de la guitare acoustique est très cristallin, j’adore. Mais comme toutes les ballades acoustiques, y’a rien de nouveau mais celle là est très bien exécutée et loin d’être insipide. Belle manière de finir cet album.
Pour moi cet album est une (très) bonne surprise. Certes l’album est court mais il y a un vrai potentiel. Les compos ne sont pas linéaires, les rythmiques changeantes, les riffs tranchants ou léger. Et un chant très maitrisé, aussi bien dans un registre agressif, éraillé que posé sur une ballade. Un groupe à découvrir pour les amateurs du genre.
Le groupe est qualifié de rock/heavy et le moins que l’on puisse dire dès l’écoute du titre éponyme « Walk the Plank », ben c’est qu’on se moque pas de nous. Quelques arpèges clairs en intro et un riff lourd, appuyé mais avec un son assez cristallin, le bon équilibre. Ni trop rock, ni trop heavy. La basse de Marc appuie énormément la guitare, alourdissant encore plus le son. Le chant de Patrick lui a de quoi mettre des claques. Le chant est éraillé quand il faut mais sais aussi être très mélodieux.
Après cette bonne entrée en matière, on passe à « Werewolf » qui reste dans la même veine. Le couplet est très entrainant avec sa grosse caisse et sa basse. Le chant est grave, très rock et puissant. Le refrain se fait plus aérien, plus direct, ce qui tranche bien avec la pesanteur du couplet. Par moment le chant se rapprocherait du timbre de Mister Lemmy Kilmister (en moins grave).
Plus mid tempo, « Regrets » est une ballade rock, apaisante, mais qui ne révolutionne pas le style. Elle s’écoute mais ne marquera les esprits. Le solo est sympa, il donne un bon plus à la chanson. Il faut cependant noter que pour une autoproduction, la dite production est nickel ! Le son est carré, clair, rien à dire de ce côté-là.
« Faith No More » s’amorce avec un riff très lourd, qui ferait presque penser à un riff de néo métal ! (la classe en plus). Le refrain manque malheureusement d’impact, malgré le chant énorme de Patrick qui aura de quoi en scotcher plus d’un !! Et pour couronner le tout, un très bon solo heavy vient s’ajouter à la fête. On poursuit notre voyage avec « No Escape » et sa rythmique légère et son chant plus lourd et soutenu. La batterie s’emballe à mi couplet pour vous faire bouger bien comme il faut. Encore un solo énorme de Patrick qui une fois de plus montre bien cette influence heavy ! Vélocité, mélodie, feeling, la classe. Très bon morceau.
On achève notre périple avec un morceau acoustique « Unreal ». Le son de la guitare acoustique est très cristallin, j’adore. Mais comme toutes les ballades acoustiques, y’a rien de nouveau mais celle là est très bien exécutée et loin d’être insipide. Belle manière de finir cet album.
Pour moi cet album est une (très) bonne surprise. Certes l’album est court mais il y a un vrai potentiel. Les compos ne sont pas linéaires, les rythmiques changeantes, les riffs tranchants ou léger. Et un chant très maitrisé, aussi bien dans un registre agressif, éraillé que posé sur une ballade. Un groupe à découvrir pour les amateurs du genre.
Critique : SBM
Note : 8/10
Site du groupe : Site Officiel du groupe
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