Chronique
CENTURIAN - CONTRA RATIONEM / Listenable records 2012
Le "Death metal quoi !" est un registre très répandu dans le métal extrême. Prenez des riffs simples, assemblez les de façon à ce que ça donne comique, jouez les vite en ayant l'air sérieux et énervé, et vous y êtes ! Centurian d'absence pratique ce fameux death metal quoi dans le premier titre de son nouvel album intitulé "Contra Rationem". Prenez garde, vous risquez d'aimer ça !
Oui, je n'ai parlé que d'un titre, mais quel titre ! "Thou Shall Bleed" ! Je vous défie de ne pas faire des imitations, des grimaces et autres délires enfantins tant les riffs respirent le ridicule. Un genre d'Ultra Vomit décomplexé (si j'ose dire) qui doit absolument entrer dans la légende du "death metal quoi" car il est typiquement le genre de morceau que vous écoutez en boucle pour aboutir à la conclusion "c'est quand même bien de la merde". Dédicace au fan de Gilbert Montagné.
Cette honteuse blague passée, nous attaquons les choses sérieuses avec du death metal, du vrai ! Avec une grande surprise, nous changeons radicalement de décor pour une grosse dose de testostérone et de riffs qui envoit du bois. Il est enfin temps de savourer la qualité de la production et de se rendre compte que le chant tient bien la route et que les abus de double grunt grave/aigue sont assez appréciables. "Crown of Bones" sera de ce genre avec des phases très malsaines et mid-tempo, vibrations black s'il en est. "Feast of the Cross" vibre trash qui ne s'empêche pas un excès de blast beat et enfin gros riff pervers pour aligner un solo lent et sadique.
Classiques dans leur conception, "Antimonium" et "Will of the Torch" compilent le bien et le moins bien de l'album. Bien que toujours aussi pêchu, le son est trop commun, il faudra compter le solo du second morceau pour sortir du sommeil de l'ennui.
Toujours dans le classique, Centurian est allé chercher ses morceaux les plus courts dans le death de la fin des années 80. "Judas among twelve" et "Sin upon man" rappelleront le Sepultura des débuts, dans ses mêmes ambigüité avec le trash, dans ses solos dégueulasse de fin de morceau. Un très bon moment.
La fin de l'album signe l'arrivée de longues intros et "Adversus" qui clot l'album saura se détacher de l'ensemble son aîné "Damnation Memoriae" par les lourdes ambiances qui y sont posés et sort des sentiers battus pour des sonorités beaucoup plus malveillante et un tempo lent.
Assez ouvert, l'album nous fait voyager à travers divers horizon du death metal, de l'ancien au moderne en passant subrepticement par les deux frontières trash et black qui le borde. L'album n'est ni bon, ni mauvais, simpliste et efficace, bordélique et frénétique, c'est du death metal quoi !
Tracklisting : Thou Shall Bleed / Crown of Bones / Fest of the cross/ Judas among twelve / Antinomium The will of the torch / Sin upon man / Damnation memoriae / Adversus
Oui, je n'ai parlé que d'un titre, mais quel titre ! "Thou Shall Bleed" ! Je vous défie de ne pas faire des imitations, des grimaces et autres délires enfantins tant les riffs respirent le ridicule. Un genre d'Ultra Vomit décomplexé (si j'ose dire) qui doit absolument entrer dans la légende du "death metal quoi" car il est typiquement le genre de morceau que vous écoutez en boucle pour aboutir à la conclusion "c'est quand même bien de la merde". Dédicace au fan de Gilbert Montagné.
Cette honteuse blague passée, nous attaquons les choses sérieuses avec du death metal, du vrai ! Avec une grande surprise, nous changeons radicalement de décor pour une grosse dose de testostérone et de riffs qui envoit du bois. Il est enfin temps de savourer la qualité de la production et de se rendre compte que le chant tient bien la route et que les abus de double grunt grave/aigue sont assez appréciables. "Crown of Bones" sera de ce genre avec des phases très malsaines et mid-tempo, vibrations black s'il en est. "Feast of the Cross" vibre trash qui ne s'empêche pas un excès de blast beat et enfin gros riff pervers pour aligner un solo lent et sadique.
Classiques dans leur conception, "Antimonium" et "Will of the Torch" compilent le bien et le moins bien de l'album. Bien que toujours aussi pêchu, le son est trop commun, il faudra compter le solo du second morceau pour sortir du sommeil de l'ennui.
Toujours dans le classique, Centurian est allé chercher ses morceaux les plus courts dans le death de la fin des années 80. "Judas among twelve" et "Sin upon man" rappelleront le Sepultura des débuts, dans ses mêmes ambigüité avec le trash, dans ses solos dégueulasse de fin de morceau. Un très bon moment.
La fin de l'album signe l'arrivée de longues intros et "Adversus" qui clot l'album saura se détacher de l'ensemble son aîné "Damnation Memoriae" par les lourdes ambiances qui y sont posés et sort des sentiers battus pour des sonorités beaucoup plus malveillante et un tempo lent.
Assez ouvert, l'album nous fait voyager à travers divers horizon du death metal, de l'ancien au moderne en passant subrepticement par les deux frontières trash et black qui le borde. L'album n'est ni bon, ni mauvais, simpliste et efficace, bordélique et frénétique, c'est du death metal quoi !
Tracklisting : Thou Shall Bleed / Crown of Bones / Fest of the cross/ Judas among twelve / Antinomium The will of the torch / Sin upon man / Damnation memoriae / Adversus
Critique : Weska
Note : 6/10
Site du groupe : page facebook du groupe
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