Chronique
TIMO TOLKKI'S AVALON - THE LAND OF NEW HOPE / Frontiers Records 2013
En voila un projet intéressant. Mr Tolkki revient sur les devants de la scène avec son opéra metal, et en plus avec des invités qu’on n’a pas l’habitude de voir en invité sur des albums, et qui sont pour le moins très talentueux. Au chant nous avons Elize Ryd (Amaranthe), Sharon den Adel (Within Temptation), Michael Kiske (Unisonic), Rob Rock (Impellitteri), Russell Allen (Symphony X) et Tony Kakko (Sonata Arctica). Ensuite aux claviers, nous avons Jens Johansson (Stratovarius), Derek Sherinian (Black Country Communion) et Mikko Härkin (ex-Sonata Arctica /Cain’s Offering) ; puis Alex Holzwarth à la batterie, et bien évidemment Timo Tolkki (guitares et basse). Niveau production, cela sera Sebastian Roeder (Luca Turilli’s Rhapsody…).
Le concept : une trilogie commençant par la dernière partie. L’histoire se déroule en 2055 où la plus part des grandes villes de la planète ont été détruites soit par des tsunamis, soit par des tremblements de terre ou par le feu. Il n’y a plus de systèmes de communication, le chaos total. Un petit groupe de survivants se met en quête de trouvé un lieu sacré appelé ‘The Land of New Hope’. Ce groupe est mené par une voyante (aka Elize Ryd) qui leur dit que seules les âmes pures pourront passer le gardien de ce ‘Land of New Hope’.
Les présentations étant faites, c’est partit pour la partie finale de la trilogie (étrange de débuter par la fin…).
Les choses se mettent d’ailleurs rapidement en place avec « Avalanche Anthem ». Un riff, des orchestrations, la batterie arrive et bim c’est partit pour du grand speed mélodique comme Tolkki sait si bien le faire. Après un petit break, les chanteurs débarquent et là c’est le feu complet. Le duo Rob Rock / Russell Allen excelle, et ce tout dynamité par les chœurs et une Elize toujours aussi prenante est quasi magique. Le second morceau est le second single de l’album. Il s’agit de « A world without us ». Début avec des chœurs, un break, Elize qui débarque sur un mid tempo, Russell Allen et Rob Rock qui débarquent ensemble une nouvelle fois, mettant la note bien haut avant que l’ensemble ne s’embarque dans un speed metal racé avec un Russell en pleine forme, et un Timo à la guitare avec un jeu toujours aussi incisif. S’en suit « Enshrined my memory », premier single et clip vidéo, qui met en avant Timo et Elize. Une power ballade sympathique mais aseptisée. On comprend son choix en tant que premier single. Sympa, commercial, et ouvert à tout le monde ; la bonne accroche. Elize continue de mener les rennes d’ailleurs sur « In the name of the Rose », une autre magnifique ballade, bien plus agréable que la précédente avec cette fois-ci un duo avec Russell. Sans oublier les orchestrations, faisant de ce titre une de mes nouvelles ballades préférées de Mr Tolkki. Finit la rigolade, retour au speed metal envolé avec cette fois-ci un duo Tony Kakko / Rob Rock. La rencontre speed / heavy sur "We will find a way" est détonante, surtout quand on entend Tony remonter dans ces aigus, délaissés sur les derniers albums de Sonata Arctica. Sans oublier le solo guitare et le refrain… ouf ! Au tour maintenant des deux divas de se rencontrer sur ce mid-tempo qu’est « Shine ». Un morceau faisant aisément à Nightwish de par la ligne de chant de Sharon et de la rythmique. Là encore, quand Elize débarque et pousse les notes, c’est la claque.
Voici maintenant un titre qui ne vous laissera pas de marbre : « The magic of the night » staring Rob Rock uniquement. Du speed metal mélodique, avec riffs heavy, et un chanteur monstrueux. Sans oublier le solo au clavier qui là encore enfonce un peu plus le clou. D’ailleurs, comme cela n’était pas assez, Timo Tolkki nous donne un coup de marteau supplémentaire avec « To the edge of the Earth », gardant Rob Rock en chanteur unique, mais cette fois-ci sur un titre plus envolé, contenant plus d’orchestrations, rappelant au passage les grands titres de Stratovarius. Début retentissant, break et c’est partit pour la déferlante avec un refrain catchy et boosté par les chœurs. Le titre de l’album tout simplement. Avant dernier titre de l’album, voilà le retour du duo des deux divas : Sharon et Elize. Là encore la ballade est magnifique, splendide. Le descriptif pourrait manquer de mots. Le sentiment que l’histoire touche à sa fin est ressentit totalement. « I’ll sing you home » est une sorte d’Anthem à la mémoire des (sur)vivants et de la Terre. Chaire de poule assurée ! L’album se termine par le titre éponyme « The Land of New Hope », titre épique et aussi le plus long avec ses neuf minutes. Durée qui passe à une vitesse folle aussi temps ce morceau vous saisira. Et là, il ne manquait que lui, et le morceau lui ait dédié : Michael Kiske est la vedette de cette pièce finale. Après un début en duo avec la guitare acoustique, c’est une montée en puissance qui se fait avec orchestrations, musique heavy et percutante, le tout dans une ambiance survoltée, montant en intensité au fur et à mesure de son avancée pour terminer sur un passage épique et rêveur.
Conclusion : Quel coup de maître ! Un album de très bonne qualité, redonnant un nouveau souffle de vie à Timo Tolkki qui se voit de nouvelles portes s’ouvrir à lui. Vivement la suite.
Le concept : une trilogie commençant par la dernière partie. L’histoire se déroule en 2055 où la plus part des grandes villes de la planète ont été détruites soit par des tsunamis, soit par des tremblements de terre ou par le feu. Il n’y a plus de systèmes de communication, le chaos total. Un petit groupe de survivants se met en quête de trouvé un lieu sacré appelé ‘The Land of New Hope’. Ce groupe est mené par une voyante (aka Elize Ryd) qui leur dit que seules les âmes pures pourront passer le gardien de ce ‘Land of New Hope’.
Les présentations étant faites, c’est partit pour la partie finale de la trilogie (étrange de débuter par la fin…).
Les choses se mettent d’ailleurs rapidement en place avec « Avalanche Anthem ». Un riff, des orchestrations, la batterie arrive et bim c’est partit pour du grand speed mélodique comme Tolkki sait si bien le faire. Après un petit break, les chanteurs débarquent et là c’est le feu complet. Le duo Rob Rock / Russell Allen excelle, et ce tout dynamité par les chœurs et une Elize toujours aussi prenante est quasi magique. Le second morceau est le second single de l’album. Il s’agit de « A world without us ». Début avec des chœurs, un break, Elize qui débarque sur un mid tempo, Russell Allen et Rob Rock qui débarquent ensemble une nouvelle fois, mettant la note bien haut avant que l’ensemble ne s’embarque dans un speed metal racé avec un Russell en pleine forme, et un Timo à la guitare avec un jeu toujours aussi incisif. S’en suit « Enshrined my memory », premier single et clip vidéo, qui met en avant Timo et Elize. Une power ballade sympathique mais aseptisée. On comprend son choix en tant que premier single. Sympa, commercial, et ouvert à tout le monde ; la bonne accroche. Elize continue de mener les rennes d’ailleurs sur « In the name of the Rose », une autre magnifique ballade, bien plus agréable que la précédente avec cette fois-ci un duo avec Russell. Sans oublier les orchestrations, faisant de ce titre une de mes nouvelles ballades préférées de Mr Tolkki. Finit la rigolade, retour au speed metal envolé avec cette fois-ci un duo Tony Kakko / Rob Rock. La rencontre speed / heavy sur "We will find a way" est détonante, surtout quand on entend Tony remonter dans ces aigus, délaissés sur les derniers albums de Sonata Arctica. Sans oublier le solo guitare et le refrain… ouf ! Au tour maintenant des deux divas de se rencontrer sur ce mid-tempo qu’est « Shine ». Un morceau faisant aisément à Nightwish de par la ligne de chant de Sharon et de la rythmique. Là encore, quand Elize débarque et pousse les notes, c’est la claque.
Voici maintenant un titre qui ne vous laissera pas de marbre : « The magic of the night » staring Rob Rock uniquement. Du speed metal mélodique, avec riffs heavy, et un chanteur monstrueux. Sans oublier le solo au clavier qui là encore enfonce un peu plus le clou. D’ailleurs, comme cela n’était pas assez, Timo Tolkki nous donne un coup de marteau supplémentaire avec « To the edge of the Earth », gardant Rob Rock en chanteur unique, mais cette fois-ci sur un titre plus envolé, contenant plus d’orchestrations, rappelant au passage les grands titres de Stratovarius. Début retentissant, break et c’est partit pour la déferlante avec un refrain catchy et boosté par les chœurs. Le titre de l’album tout simplement. Avant dernier titre de l’album, voilà le retour du duo des deux divas : Sharon et Elize. Là encore la ballade est magnifique, splendide. Le descriptif pourrait manquer de mots. Le sentiment que l’histoire touche à sa fin est ressentit totalement. « I’ll sing you home » est une sorte d’Anthem à la mémoire des (sur)vivants et de la Terre. Chaire de poule assurée ! L’album se termine par le titre éponyme « The Land of New Hope », titre épique et aussi le plus long avec ses neuf minutes. Durée qui passe à une vitesse folle aussi temps ce morceau vous saisira. Et là, il ne manquait que lui, et le morceau lui ait dédié : Michael Kiske est la vedette de cette pièce finale. Après un début en duo avec la guitare acoustique, c’est une montée en puissance qui se fait avec orchestrations, musique heavy et percutante, le tout dans une ambiance survoltée, montant en intensité au fur et à mesure de son avancée pour terminer sur un passage épique et rêveur.
Conclusion : Quel coup de maître ! Un album de très bonne qualité, redonnant un nouveau souffle de vie à Timo Tolkki qui se voit de nouvelles portes s’ouvrir à lui. Vivement la suite.
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site de Timo Tolkki
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