Chronique

QUEENSRYCHE - FREQUENCY UNKNOWN / Cleopatra records 2013

Depuis le 20 juin 2012 est la fracassante nouvelle, Queensryche entame une nouvelle vie. Une vie à deux têtes. D'un coté les 4 musiciens qui poursuivent avec Todd La Torre (Ex Crimson Glory) qui publiera son opus en juin et de l'autre Goeff Tate et sa nouvelle bande : Rudy Sarzo (Whitesanke Ozzy Osbourne) à la basse, Bobby Boltzer (Ratt) à la batterie, Glen Drover (Megadeth Eidolon) et Kelly Gray (Geof Tate Queensryche) aux guitares. C'est donc cette deuxième forme qui frappe la première et qui détermine donc le futur de ce géant du métal.

Pour nous inviter à cette découverte « Cold » nous accueille. Musicalement le groupe poursuit son évolution. Il est vrai que la personnalité du groupe en prend un coup et heureusement que Goeff est là pour nous rappeler sous quel patronyme on est. Dans une veine plus hard « Date » débarque et démontre que ce Queensryche là joue toujours sur plusieurs tableaux et toujours avec beaucoup de talent !
« Give it to you » est un mid tempo, qui malheureusement est un peu trop pataud et on se demande bien où le groupe veut nous mener. À oublier. Cela s'arrange avec un « Slave » percutant !! Enfin du très, très bon !! Les guitares misent à l'honneur déchirent et tant mieux !
On retrouve du plus calme et ambiant avec la très réussie « In the hands of god » envoyée par un Geoff Tate en voix ! Puis le rock sauvage revient avec un entrainant et énergique « Running backwards ». le groupe semble avoir trouvé une cohésion certaine qui finalement se rapproche bien de son héritage.
« Life without you » est une sorte de single en forme de power ballade sympa mais qui semble un peu tomber à coté. Pas plus convainquant que ça ! « Everything » poursuit un peu dans la même veine et s'en sort mieux. Un titre bien aidé par un joli refrain pop bien exécuté.
Décidément le groupe est resté coincé dans des tempo lents et « Fall » en est le parfait exemple. Une autre pseudo-ballade qui même si elle est intéressante plombe l'album. On termine les nouveautés avec « The weight of the world » cette fois ci une réelle ballade mise en évidence par un Goef Tate en état de grâce. Qui a dit que notre homme était fini !?

En cadeau le groupe nous offre 4 titres ré-enregistrés : « I don't believe in love »
« Empire » « Jet city women » et « Silent lucidity », des versions plutôt proches des originaux qui rassurent quand au choix des musiciens présents.

Conclusion : Cette nouvelle mouture se veut la suite logique de Dedicated to chaos et s'en sort pas trop mal. Dommage que sa fin soit un peu mollassonne car pour le reste il y a de bonnes idées. Voyons voir maintenant la réponse de l'autre visage !
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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