Chronique

CIRCLE II CIRCLE - THE MIDDLE OF NOWHERE / AFM RECORDS 2005

Zak Stevens est de retour avec son Circle II Circle pour un 2eme opus qui succède au déjà très bon ‘Watching in silence’.

Malgré le départ de tous ses anciens membres vers d’autres horizons (Jon Oliva’s pain) l’ami Zak ne s’est pas découragé et compte bien prouver qu’il y a une vie après Savatage.Toujours aidé par son ex coéquipier du ‘Tage (Jon Oliva), ce Middle of Nowhere, débute avec « All this life ». Une intro calme à la guitare puis la magnifique voix de Zak arrive envoûtant vos enceintes. Assez étrange comme début mais très prenant. Elle attaque dans un pur esprit Savatage avec riffs de guitare puissant et synthé qui fait très ‘Gutter ballet’ (de l’album Gutter Ballet 1989). Un début original et très bon.
Par contre « all that remains » elle arrache ! Quelle patate ce nouveau line up : guitare basse ultra puissantes, avec toujours ce petit quelque chose de Savatage (mais peut on réellement lui en vouloir). Ce titre énorme marque son passage. Oh quel bonheur !!
Pas le temps de se remettre que la diabolique « open season » débarque : les guitares de Evan Christopher et de Andrew Lee donnent le tempo et te donnent des envies de headbanger ; un nouveau titre monstrueux. On notera déjà une belle évolution du groupe qui arrive quand même à se démarquer de son empreinte indélébile du Tage. « Holding on » est un mid tempo puissant qui ne te fait pas débander. Zak est toujours Admirablement bon (mais fallait il réellement le dire, cela ressemble à un euphémisme). Un titre qui laisse entre voir la capacité des musicos à gérer leur instrument surtout au niveau solo de gratte : bien bon.
Et on poursuit avec « cynical ride » qui arrive un peu plus rythmé avec sa grosse basse groovy super sympa et puis un peu changeant, ce titre montre un visage un poil différent des habitudes du sieurs Stevens. Mais encore une fois rien à dire c’est tout simplement magique.« hollow » est le morceau le plus simple et entraînant. Enfin plutôt le plus cool. Un titre sans artifice qui prend bien, un bon choix qui laisse entrevoir quand même quelques beaux passages (le riff pour le solo) et qui nous envoie sur l’énergique « pyscho motor » qui te fait taper du pied comme un fou. Pour ce titre très Hard rock dans l’esprit un mélange entre Deep Purple et Judas Priest. Un véritable plaisir qui s’accentue avec un solo très inspiré : un des meilleurs moments de l’album.
Intro calme pour « faces in the dark ». Une sorte de power ballade ultra heavy, qui fonctionne très bien loin d’etre pour romantique avertie car l’accélération dans les 3’ minutes passées vous changent la donne complètement, au final un bon titre.
Maintenant voici la réelle ballade « the middle of nowhere » et là alors, que dire !! Oh la la cette voix qui vous porte tant d’émotions. Un superbe moment entre passage calme au piano et refrain envolé avec cette émotion palpable et douloureuse digne des plus beaux moments, avec son sublime refrain si prenant, et cette fin avec ces cœurs mélangés qui me fera dire plus que merci !
Pour finir et bien c’est la deuxième ballade « lost » mais cette fois ci acoustique. Et alors là aussi on s’assoit, on écoute (avec la boite de mouchoir pas très loin) et on profite de se moment unique si, si… il n’y a pas de mot pour décrire ce qui se passe quand vient cette chanson. On tombe sous le charme de la voix de Zak qui dirige nos sentiments le long des 5’02 du titre. Et on a pas envie qu’il finisse, sûrement la plus belle acoustique depuis longtemps.

Conclusion une nouvelle fois Zak Stevens tape juste avec cet opus, de l’or en barrette pour tous les fans du Tage, triste qu’il soit parti. Un véritable régal de réentendre cette magnifique voix du métal en pleine forme et de constater que son pari fonctionne à merveille : Zak rules forever.
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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