Chronique
POWERWORLD - CYBERSTERIA / Spv Records 2013
Pour son troisième album, le combo allemand revient avec son troisième line-up. Exit tout le monde, sauf Ilker Ersin (Freedom Call), fondateur du groupe ; et bienvenue à Michael Bormann au chant, Marco Grasshoff aux claviers et growls, Guido Gallus à la batterie et enfin Andreas Rippelmeier aux guitares. Finit donc le All-Star band des deux premiers albums qui pour le rappeler, nous avaient laissé de marbre de part leur manque d’originalité.
Trois ans, pour préparer cette rondelle, voyons voir si le groupe à su prendre des initiatives.
Le titre d’ouverture, à savoir « Children of the universe » débute avec une bonne intro moderne, plongeant par la suite dans un power metal posé, dont tout l’effet est donné par deux éléments : les guitares d’Andreas et la voix de Michael.
La suite de l’album se fera quasiment dans la même veine, sans bien entendu que ce soit du copié collé. Quand je parle de copié collé, j’évoque par là le fait que la musique reste tranchante et principalement axée sur les guitares et le chant. Sur ces deux éléments là, rien à redire, c’est vraiment plaisant, même si parfois la production étouffe un peu trop le son de la guitare.
Niveau puissance, Michael et décidément le nouvel élément clef de ce groupe, donnant une bonne dose d’énergie et enlevant cette sensation de déjà entendu au niveau registre. Une voix plus roque et puissante, dans une veine proche de Jorn, mais avec plus de fraîcheur.
On n’oubliera pas le travail des autres musiciens qui est quand même à la hauteur des attentes, pour nous procurer un album de power metal moderne, avec cette mise en avant des claviers pour donner cette impression de cybernétique.
La douzaine de titres s’enchaînent correctement. Correctement, car une nouvelle fois, le défaut de cet album vient de l’originalité. Bien que les titres soient bons, le fait de ce manque de prise de risque en fait une rondelle qui au final passera dans la masse sans vraiment pouvoir avoir le petit plus qui ferait que. D’autant plus que les groupes évoluant dans ce registre musical sont pléiades.
Petit coup de cœur quand même pour « Back on me » qui a un refrain catchy et un ensemble porteur, contrairement à « You gotta hold o » par exemple qui est assez banale malgré l’effort au niveau des soli clavier/guitare.
Tracklisting :
Children of the universe / Slave to the powerworld / Back on me / World knows your secrets / Virtuality / You gotta hold on / Am I digital? / Coast of tears / Black ash / Like a shadow / Cybersteria / You will find a way / Not bound to the evil
Conclusion: des efforts sur la production qui est nettement meilleure que l’album précédent, mais des morceaux qui même s’ils sont bons, en restent assez aseptisés pour certains ce qui casse la dynamique l’écoute entière du groupe. Dommage car il y a des idées.
Trois ans, pour préparer cette rondelle, voyons voir si le groupe à su prendre des initiatives.
Le titre d’ouverture, à savoir « Children of the universe » débute avec une bonne intro moderne, plongeant par la suite dans un power metal posé, dont tout l’effet est donné par deux éléments : les guitares d’Andreas et la voix de Michael.
La suite de l’album se fera quasiment dans la même veine, sans bien entendu que ce soit du copié collé. Quand je parle de copié collé, j’évoque par là le fait que la musique reste tranchante et principalement axée sur les guitares et le chant. Sur ces deux éléments là, rien à redire, c’est vraiment plaisant, même si parfois la production étouffe un peu trop le son de la guitare.
Niveau puissance, Michael et décidément le nouvel élément clef de ce groupe, donnant une bonne dose d’énergie et enlevant cette sensation de déjà entendu au niveau registre. Une voix plus roque et puissante, dans une veine proche de Jorn, mais avec plus de fraîcheur.
On n’oubliera pas le travail des autres musiciens qui est quand même à la hauteur des attentes, pour nous procurer un album de power metal moderne, avec cette mise en avant des claviers pour donner cette impression de cybernétique.
La douzaine de titres s’enchaînent correctement. Correctement, car une nouvelle fois, le défaut de cet album vient de l’originalité. Bien que les titres soient bons, le fait de ce manque de prise de risque en fait une rondelle qui au final passera dans la masse sans vraiment pouvoir avoir le petit plus qui ferait que. D’autant plus que les groupes évoluant dans ce registre musical sont pléiades.
Petit coup de cœur quand même pour « Back on me » qui a un refrain catchy et un ensemble porteur, contrairement à « You gotta hold o » par exemple qui est assez banale malgré l’effort au niveau des soli clavier/guitare.
Tracklisting :
Children of the universe / Slave to the powerworld / Back on me / World knows your secrets / Virtuality / You gotta hold on / Am I digital? / Coast of tears / Black ash / Like a shadow / Cybersteria / You will find a way / Not bound to the evil
Conclusion: des efforts sur la production qui est nettement meilleure que l’album précédent, mais des morceaux qui même s’ils sont bons, en restent assez aseptisés pour certains ce qui casse la dynamique l’écoute entière du groupe. Dommage car il y a des idées.
Critique : Lionel
Note : 6.5/10
Site du groupe : Site de Powerworld
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