Chronique
LUCID DREAMING - THE CHRONICLES PART 1 / Limb Music 2013
Décidément les projets estampillés Metal Opera prolifèrent de plus en plus, inondant le marché du disque de rondelles plus ou moins travaillées, innovatrices ou encore originales. Après Frontiers Records qui a lancé son Opera Metal, de haute volée soit-il dit en passant, sous le nom de Timo Tolkki’s Avalon ; voilà que Limb Music débarque en cet été caniculaire avec son Metal Opera nommé « Lucid Dreaming », qui comme il est annoncé, est censé être innovateur et d’un tout nouveau genre.
En effet, ce dernier est inspiré de la pentalogie « Les chroniques de Prydain » et plus précisément des deux premiers volets, écrites par Lloyd Alexander. Ici power metal allie des éléments folkloriques… le tout avec la touche épique. Un sacré mélange.
Cet ensemble est, comme tout concept de ce genre, composé d’une base de musiciens et d’une panoplie de chanteurs. Ici, on cherche les connus… voire reconnus. Nous avons Philipp Koch (Synchronic, Opalessence) à la batterie, Michael Petrick (Synchronic) and Oliver Rossow (Elvenpath) aux guitares Till Oberboßel qui s’occupe de tous les autres instruments. Niveau chanteurs, nous avons Alexx Stahl (Roxxcalibur), Jutta Weinhold (ex-Zed Yago, Jutta Weinhold Band), Thassilo Herbert
(Dragonsfire), et Leo Stivala (Forsaken).
Passons donc à cette nouvelle tentative musicale opératique et voyons ce que ça donne. Certes aucune surprise avec la structure : intro (narrée et vraiment inutile) puis les titres qui débutent sur un cliché pur et dur ; c'est-à-dire un cri haut perché avant que la musique ne démarre.
Venons en maintenant à un des deux axes principaux : les chansons. Autant dire que niveau originalité, on cherche encore. C’est du power speed metal teuton basique, avec des hurlements aigus ici et là comme on le faisait il y a 15 ans. L’ensemble paraît assez brouillon et pas assez élaboré, nous faisant tomber dans du déjà entendu et du coup dans une inattention complète. Heureusement qu’au milieu de ça se cache quand même quelques moments assez intéressants, dont un titre par exemple « Side by Side », qui même si l’originalité n’est pas de mise attirera notre attention de par sa douceur et son chant porteur.
Attaquons maintenant le deuxième axe important de chaque album : la production. Cela pourrait se résumer en un seul mot tout simplement : catastrophe. Là encore c’est brouillon, le mix est mal fait – ce qui donne mal à la tête, la batterie claque trop, et même les guitares font que les poils s’hérissent. Ne parlons pas des chanteurs qui sont trop mis en avant par rapport aux instruments. Par contre leur prestation reste correcte. Pas exceptionnelle mais correcte.
Conclusion : Pas très LUCID(e) les gars pour valider une telle rondelle. Ils devaient rêver. Un essai à oublier immédiatement, voire à ne pas s’y intéresser, ça sera plus simple. Dommage pour les musiciens. Les livres seront certainement meilleurs.
En effet, ce dernier est inspiré de la pentalogie « Les chroniques de Prydain » et plus précisément des deux premiers volets, écrites par Lloyd Alexander. Ici power metal allie des éléments folkloriques… le tout avec la touche épique. Un sacré mélange.
Cet ensemble est, comme tout concept de ce genre, composé d’une base de musiciens et d’une panoplie de chanteurs. Ici, on cherche les connus… voire reconnus. Nous avons Philipp Koch (Synchronic, Opalessence) à la batterie, Michael Petrick (Synchronic) and Oliver Rossow (Elvenpath) aux guitares Till Oberboßel qui s’occupe de tous les autres instruments. Niveau chanteurs, nous avons Alexx Stahl (Roxxcalibur), Jutta Weinhold (ex-Zed Yago, Jutta Weinhold Band), Thassilo Herbert
(Dragonsfire), et Leo Stivala (Forsaken).
Passons donc à cette nouvelle tentative musicale opératique et voyons ce que ça donne. Certes aucune surprise avec la structure : intro (narrée et vraiment inutile) puis les titres qui débutent sur un cliché pur et dur ; c'est-à-dire un cri haut perché avant que la musique ne démarre.
Venons en maintenant à un des deux axes principaux : les chansons. Autant dire que niveau originalité, on cherche encore. C’est du power speed metal teuton basique, avec des hurlements aigus ici et là comme on le faisait il y a 15 ans. L’ensemble paraît assez brouillon et pas assez élaboré, nous faisant tomber dans du déjà entendu et du coup dans une inattention complète. Heureusement qu’au milieu de ça se cache quand même quelques moments assez intéressants, dont un titre par exemple « Side by Side », qui même si l’originalité n’est pas de mise attirera notre attention de par sa douceur et son chant porteur.
Attaquons maintenant le deuxième axe important de chaque album : la production. Cela pourrait se résumer en un seul mot tout simplement : catastrophe. Là encore c’est brouillon, le mix est mal fait – ce qui donne mal à la tête, la batterie claque trop, et même les guitares font que les poils s’hérissent. Ne parlons pas des chanteurs qui sont trop mis en avant par rapport aux instruments. Par contre leur prestation reste correcte. Pas exceptionnelle mais correcte.
Conclusion : Pas très LUCID(e) les gars pour valider une telle rondelle. Ils devaient rêver. Un essai à oublier immédiatement, voire à ne pas s’y intéresser, ça sera plus simple. Dommage pour les musiciens. Les livres seront certainement meilleurs.
Critique : Lionel
Note : 2/10
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