Chronique

CONEY HATCH - FOUR / Frontiers Records 2013

Petit cours d’histoire : Le groupe canadien originaire de Toronto a sortit son premier album en 1982, son second en 1983 et enfin le troisième en 1985. Puis plus rien, silence radio jusqu’à il y a de cela quelques années pour un concert ici et là et finalement sortir leur nouvel effort studio après quasiment vingt années d’absentéisme. Une reformation qui ravira certainement les fans du groupe, mais qui pour le reste apparaîtra comme un ‘premier essai’ se montrant aux yeux de ce nouveau public, qui croule sous les sorties d’albums rock mélodique depuis une bonne décennie.
Voyons voir ce que les quatre compères (Carl Dixon – chant et guitare / Andy Curran – chœurs et basse / Steve Shelski – guitare / Dave Ketchum – batterie).

C’est donc avec une curiosité certaine que mes oreilles s’ouvrent au lancement de l’album dans ma chaîne hi-fi. Le premier effet, ou sensation ressentit est que le groupe part sur une ligne musicale assez difficile où justement ils restent encrés dans ce rock mélodique cent pour cent années 80. Je ne dis pas que c’est mal fait attention. Le truc c’est que l’on ressent immédiatement le manque de fraîcheur et peut être de prise de risque pour ce nouvel album.
Il faut quand même noter que la première moitié de l’album est vraiment pêchue et bien rock ‘n roll, donnant une bonne ambiance et un bon feeling. Le problème est qu’après le cinq ou six premiers titres, on commence à tourner à rond et l’album en devient un peu lassant.
Certes cela n’est pas mauvais, mais les compos restent assez aseptisées sur la longueur ce qui donne cet effet d’inattention au final. D’autant plus que la musique n’est pas trop aidée par un son un peu étouffé et renfermé, n’aérant pas les morceaux au final.

Tracklisting : Blown away /B boys club / Down and dirty / Do it again / Connected / Revive / We want more / The devil you know / Marseilles / Keep driving / Holding on

Conclusion : un retour en demi-teinte. Un album qui aurait méritait d’être un peu plus travaillé, surtout avec la liberté temporelle… on n’était pas à 6 mois prêt.
 
Critique : Lionel
Note : 5.5/10
Site du groupe : Site de Frontiers Records
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