Chronique
LESLIE WEST - STILL CLIMBING / Provogue 2013
Piqure de rappel : Leslie West est un guitariste / chanteur américain qui officie depuis 1969 dans le groupe ‘Mountain’. Après 14 albums, le voilà de retour plus fort que jamais (ndlr : il s’est fait amputé d’une partie de sa jambe gauche en 2011) avec un quinzième album qui se voit agrémenté de plusieurs invités.
Pour la première approche de ce disque nous aborderons la pochette : horrible tout simplement. Le budget a dû passer pour les invités. Comme on dit, l’habit ne fait pas le moine, mais ça y contribue.
Autant dire que Leslie ne fait pas les choses à moitié. Dès le premier morceau « Dying since the day I was born », nous avons droit à un invité. Ici il s’agit de Mark Tremonti (Creed / Alter Bridge) au chant. C’est partit pour un titre heavy rock avec une influence bluesy qui ne déplaira pas et offrira une entrée en matière catchy. S’en suit « Busted, Disgusted or Dead » avec en invité Johnny Winter. Sans grande surprise ce morceau est orienté blues, et donc correspondant parfaitement au personnage. Une pure bombe collant à cette légende du bleues américain ; le tout sur un titre au groove impeccable où Leslie s’en donne à cœur joie, en accord avec la voix prenante de Johnny.
Avec « Fade into you », Leslie West reprend les rennes en passant au chant / guitare pour cette ballade bluesy, posée et mélodique qui ne laissera personne indifférent de par sa beauté et son feeling. D’ailleurs « Not over you at all » continue dans cette lancée mais avec une ambiance un peu plus rock mais tout autant posée et inspirée pour un mid tempo envolé et porteur, boosté par un solo au saxo au milieu, agrémentant cette piste d’un aspect jazzy. Le tout continue dans la délicatesse avec « Tales of woe », débutant avec un duo guitare acoustique / électrique, calme, délicat et porteur. On se croirait partit vers la Nouvelle Orléans avec cet ensemble musique / chant (ndlr : où Leslie excelle) rempli de mélancolie.
Changement d’ambiance avec « Feeling Good ». Morceau où un nouvel invité vient pousser la chansonnette. Enfin, chansonnette est vite dit car il s’agit de Dee Snider (Twister Sister). Un mid tempo rock et bluesy où le duo Leslie / Dee opère avec magie et nous propulse dans un univers où deux univers musicaux se croisent et s’unissent pour le meilleur. Certainement un de mes morceaux préférés de l’album. « Hatfield or McCoy » continue de nous porter dans ce registre rock bluesy, où une nouvelle fois Leslie se voit dominer l’ensemble, et nous transporte de par sa puissance vocale et son feeling à la guitare. Nouveau morceau, nouvel invité. Sur cette reprise de Percy Sledge « When a man loves a woman », Johnny Lang (ndlr : jeune talent américain) vient faire un duo avec Leslie et honnêtement, c’est frisson garantit. Quelle reprise et quelles voix ! Après une bonne chaire de poule, retour dans l’allégresse avec « Long Red » un titre où le piano s’invite et nous plonge dans un nouveau titre porteur, à l’ambiance rock bayou, rappelant un peu les Lynyrd Skynyrd. Changement de registre maintenant et retour au rock avec « Don’t ever let me go » ; titre sur lequel est intronisé Dylan Rose. Là encore quel chanteur / guitariste ! Un titre puissant et saisissant qui ravira tout le monde. Pour terminer cet album, voici « Rev Jones Times (Somewhere over the rainbow) », une outro à la guitare calme et mélodique.
Conclusion : un très bon album de rock bluesy, remplie de feeling et de belles mélodies. Vraiment plaisant !
Pour la première approche de ce disque nous aborderons la pochette : horrible tout simplement. Le budget a dû passer pour les invités. Comme on dit, l’habit ne fait pas le moine, mais ça y contribue.
Autant dire que Leslie ne fait pas les choses à moitié. Dès le premier morceau « Dying since the day I was born », nous avons droit à un invité. Ici il s’agit de Mark Tremonti (Creed / Alter Bridge) au chant. C’est partit pour un titre heavy rock avec une influence bluesy qui ne déplaira pas et offrira une entrée en matière catchy. S’en suit « Busted, Disgusted or Dead » avec en invité Johnny Winter. Sans grande surprise ce morceau est orienté blues, et donc correspondant parfaitement au personnage. Une pure bombe collant à cette légende du bleues américain ; le tout sur un titre au groove impeccable où Leslie s’en donne à cœur joie, en accord avec la voix prenante de Johnny.
Avec « Fade into you », Leslie West reprend les rennes en passant au chant / guitare pour cette ballade bluesy, posée et mélodique qui ne laissera personne indifférent de par sa beauté et son feeling. D’ailleurs « Not over you at all » continue dans cette lancée mais avec une ambiance un peu plus rock mais tout autant posée et inspirée pour un mid tempo envolé et porteur, boosté par un solo au saxo au milieu, agrémentant cette piste d’un aspect jazzy. Le tout continue dans la délicatesse avec « Tales of woe », débutant avec un duo guitare acoustique / électrique, calme, délicat et porteur. On se croirait partit vers la Nouvelle Orléans avec cet ensemble musique / chant (ndlr : où Leslie excelle) rempli de mélancolie.
Changement d’ambiance avec « Feeling Good ». Morceau où un nouvel invité vient pousser la chansonnette. Enfin, chansonnette est vite dit car il s’agit de Dee Snider (Twister Sister). Un mid tempo rock et bluesy où le duo Leslie / Dee opère avec magie et nous propulse dans un univers où deux univers musicaux se croisent et s’unissent pour le meilleur. Certainement un de mes morceaux préférés de l’album. « Hatfield or McCoy » continue de nous porter dans ce registre rock bluesy, où une nouvelle fois Leslie se voit dominer l’ensemble, et nous transporte de par sa puissance vocale et son feeling à la guitare. Nouveau morceau, nouvel invité. Sur cette reprise de Percy Sledge « When a man loves a woman », Johnny Lang (ndlr : jeune talent américain) vient faire un duo avec Leslie et honnêtement, c’est frisson garantit. Quelle reprise et quelles voix ! Après une bonne chaire de poule, retour dans l’allégresse avec « Long Red » un titre où le piano s’invite et nous plonge dans un nouveau titre porteur, à l’ambiance rock bayou, rappelant un peu les Lynyrd Skynyrd. Changement de registre maintenant et retour au rock avec « Don’t ever let me go » ; titre sur lequel est intronisé Dylan Rose. Là encore quel chanteur / guitariste ! Un titre puissant et saisissant qui ravira tout le monde. Pour terminer cet album, voici « Rev Jones Times (Somewhere over the rainbow) », une outro à la guitare calme et mélodique.
Conclusion : un très bon album de rock bluesy, remplie de feeling et de belles mélodies. Vraiment plaisant !
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
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