Chronique
TWILIGHT OF THE GODS - FIRE ON THE MOUNTAIN / Season of Mist 2013
Dans mes bons moments du hellfest 2013, il y a eu le cours, mais exceptionnel, show de Primordial, qui sur le tableau affichait du pagan et du black metal. Ce que j'avais retenu, c'est un frontman dont la voix s'accorderait parfaitement avec le doom façon Saint Vitus/Black Sabbath ou même le heavy metal façon Maiden/Priest. Et bien qu'à cela ne tienne, c'est dans ce registre que s'exerce l'irlandais Alan Averill dans Twilight of the Gods, accompagné d'autres figures du métal extrême dont le renégat Nicholas Backer, batteur dans le temps de Cradle of Filth, Dimmu Borgir et Testament.
Malgré ces artistes de renoms, "Destiny forged in blood" ouvre l'album d'une façon particulièrement fade. Le riff de basse qui domine le début du titre tarde à s'effacer et il faudra bien attendre 2:30 pour voir le morceau s'ouvrir sur le Heavy Metal qu'on attend. L'envolée sur le solo, clairement arraché des faces B de Maiden, va donner une dimension épique au morceau en ressortant le célèbre jeu à deux guitares.
Avec "Children of Cain" on passe aux choses sérieuses avec un Heavy clairement teinté de Doom épique avec une musique principalement mené par le chant. La phase de soli rondement menée donnera au morceau tout son relief au morceau qui finira de la meilleure façon qui soit.
"Fire on the montain", très inspiré de Black Sabbath, va tirer son atmosphère épique de feu-Bathory dont le sixième album a donné son nom au groupe. Pas de solo dans ce titre, mais un riff entêtant doublé d'un chant qui va du chuchotement au hurlement heavymetalesque. Malheureusement, "Preacher man" suit exactement le même schéma et se veut particulièrement ennuyeux.
Suivent ensuite deux morceau de 7 et 8 minutes "Sword of Damocles" et "The end of history" qui sont clairement deux pépites et transportent directement dans les années 80 où les fans de Maiden reconnaîtront les riff "tagada tagada" ont fait leur gloire.
Fire on the mountain s'est accaparé l'univers des groupes britanniques les plus influents des années 80. Entraînant, parfois pêchu, l'album est néanmoins contre-balancé la tendance de cette même époque à faire des morceaux aux différences assez faible et surtout sur un rythme très similaire. Twilight of the Gods a pris le parti d'un tempo assez lent qui accentue le côté monotone. Ainsi, quand "At dawn we ride" commence, il n'y a plus de surprise, et plus réellement envie d'aller plus en aval, même si c'est la fin.
Cet album est un bon coup d'essai, redonne de la vie aux grand Heavy, mais il faut plus de nuances pour arriver à faire un excellent album.
Malgré ces artistes de renoms, "Destiny forged in blood" ouvre l'album d'une façon particulièrement fade. Le riff de basse qui domine le début du titre tarde à s'effacer et il faudra bien attendre 2:30 pour voir le morceau s'ouvrir sur le Heavy Metal qu'on attend. L'envolée sur le solo, clairement arraché des faces B de Maiden, va donner une dimension épique au morceau en ressortant le célèbre jeu à deux guitares.
Avec "Children of Cain" on passe aux choses sérieuses avec un Heavy clairement teinté de Doom épique avec une musique principalement mené par le chant. La phase de soli rondement menée donnera au morceau tout son relief au morceau qui finira de la meilleure façon qui soit.
"Fire on the montain", très inspiré de Black Sabbath, va tirer son atmosphère épique de feu-Bathory dont le sixième album a donné son nom au groupe. Pas de solo dans ce titre, mais un riff entêtant doublé d'un chant qui va du chuchotement au hurlement heavymetalesque. Malheureusement, "Preacher man" suit exactement le même schéma et se veut particulièrement ennuyeux.
Suivent ensuite deux morceau de 7 et 8 minutes "Sword of Damocles" et "The end of history" qui sont clairement deux pépites et transportent directement dans les années 80 où les fans de Maiden reconnaîtront les riff "tagada tagada" ont fait leur gloire.
Fire on the mountain s'est accaparé l'univers des groupes britanniques les plus influents des années 80. Entraînant, parfois pêchu, l'album est néanmoins contre-balancé la tendance de cette même époque à faire des morceaux aux différences assez faible et surtout sur un rythme très similaire. Twilight of the Gods a pris le parti d'un tempo assez lent qui accentue le côté monotone. Ainsi, quand "At dawn we ride" commence, il n'y a plus de surprise, et plus réellement envie d'aller plus en aval, même si c'est la fin.
Cet album est un bon coup d'essai, redonne de la vie aux grand Heavy, mais il faut plus de nuances pour arriver à faire un excellent album.
Critique : Weska
Note : 7/10
Site du groupe : Page facebook du groupe
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