Chronique

PLACE VENDOME - THUNDER IN THE DISTANCE / Frontiers Records 2013

Nouvel et troisième album de PLACE VENDOME, ‘Thunder in the distance’ continue bel et bien à être un projet cent pour cent Frontiers. Pourquoi ? Tout simplement car l’équipe en charge d’écrire les chansons a été refaite de A à Z depuis le dernier album ‘The Streets of fire’.
Cette fois-ci nous avons Magnus Karlsson, Timo Tolkki (ex-Stratovarius / Avalon), Alessandro Del Vecchio (Hardline), Tommy Denander (Radioactive), Roberto Tiranti and Andrea Cantarelli (Labyrinth), Sören Kronqvist (Sunstorm) et Brett Jones. Un autre changement se fait dans le groupe, aurevoir Kosta Zafiriou, et bonjour Dirk Bruinenberg (ex-Adagio).Par ailleurs,c’est toujours Michael Kiske qui est la pièce maitresse de ce groupe.

L’album se lance sur « Talk to me », qui après une courte intro mélodique et délicate s’envole avec un Michael bien en forme. On sent parfaitement le titre formaté pour le grand public surtout au niveau du refrain, mais ce rock mélodique fait une bonne accroche. On continue avec « Power of music », mid tempo envolé mené par un Gunther Werno (Vanden Plas) au clavier. On notera là encore un refrain diablement efficace, boosté par les chœurs et cette douceur générale.
« Broken wings » vient mettre les choses au clair, en nous montrant que dans Place Vendôme il y a aussi des morceaux qui pulsent et qui même s’ils restent dans cette veine musicale utilisée par le groupe depuis ses débuts, de tels titres font bien plaisir. Côté un peu plus moderne pour « Lost in paradise », se rapprochant d’un Within Temptation avec son départ électrique puis son effet posé et calme où le gros est fait par le chanteur, en l’occurrence Michael Kiske. Ca nous pendait au bout du nez, voilà la première ballade de l’album « It can’t rain forever ». Sympa, pas gnangnan, mais assez banale dans son ensemble et bien formatée grand public une nouvelle fois. Changement de registre pour « Fragile ground » qui se voit être une sorte de hit pop metal un peu comme le ‘Lost in Space’ d’Avantasia. Quoi de mieux qu’un magnifique duo synthé / guitare pour entrer dans ‘Hold your love’ qui se voit être un des meilleurs morceaux de cet album. Prenant, envolé, et un Michael Kiske plaisant.

« Never too late » serait un peu comme l’ovni de cet album : un titre rapide, puissant et endiablé, proche d’un bon Toto ou encore d’un Survivor qui te donne une patate du feu de dieu. C’était aussi à prévoir qu’après un tel engouement, le rythme allait se poser. « Heaven lost » ralentit le tempo, mais garde dans son ambiance quelques relents du titre précédents. Un titre sympa, mais qui tombe mal dans la track liste. « My heart is dying » relance le dynamisme de l’album après cette coupure, et nous plonge dans un rock envolé où une fois encore Gunther et Michael sont les pièces maitresses du morceau.
Voilà maintenant un autre de mes morceaux préférés, si ce n’est mon préféré de ce disque. Cette intro guitare de haute volée, l’ambiance légère et harmonieuse, « Break out » explose sur son refrain et se transformera en un moment d’évasion. La suite ? Une nouvelle ballade ici nommée « Maybe tomorrow », qui cette fois-ci est inutile et banale il faut le dire. Le point final se fera sur le titre éponyme « Thunder in the distance », la troisième bombe de cet album, agrémenté par de superbes chœurs.

Conclusion : difficile de comparer l’évolution des albums à proprement parlé car les personnes impliquées changent tout le temps. Une chose est sur, c’est que Michael Kiske délivre un bon travail une nouvelle fois, les musiciens sont bien présents et les compos agréables, puissantes et mélodiques à l’exception de deux faux pas. Thunder In The Distance n’en reste pas moins un bon album de rock mélodique.
 
Critique : Lionel
Note : 7.5/10
Site du groupe : Site de Michael Kiske
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