Chronique
RHAPSODY OF FIRE - DARK WINGS OF STEEL / Afm Records 2013
Le voilà enfin, le tant attendu album des italiens de RHAPSODY OF FIRE. Une attente longue, car après la séparation Alex Staropoli / Luca Turilli, le virtuose de la guitare n’a pas trainé pour reformer un groupe et sortir un (très bon) album dans la foulée. Pour ce qui est du coté Of Fire, on voit la formation réduite d’une personne : au revoir Tom Hess, et voilà Roby Micheli en guitariste unique.
Pour cet album, le groupe a du changer son processus d’écriture. Ici tout ce qui est musique est composé par les frères Staropoli, et toutes les paroles écrites par Fabio Lione (tout a été écrit en deux semaines pour les paroles). Le bonus ? Le groupe s’est offert un orchestre pour donné encore plus de dimension à la musique, comme il l’avait déjà était le cas sur l’album « Symphony of enchanted lands 2 ».
L’album débute par « Vis Divina », une intro où l’orchestre est mis en avant, le tout dans une ambiance sombre et guerrière. Jusque là pas de grande surprise. Le premier titre de l’album « Rising from tragic flames » débarque à deux cent à l’heure avec un riff rappelant « Dawn of Victory », le tout mélangé à une période « Triumph or agony ». Un morceau envolé, rapide, boosté par des chœurs qui agrémentent ce titre de belle manière. « Angel of light » est un titre qui surprend à son départ, rappelant les moments narrés par Christopher Lee. Fabio débute calmement, appuyé par une musique douce avant que le tout ne s’embrase et nous plonge dans un univers musical chevaleresque, qui arrivé au milieu de la chanson décolle en intensité avec ce refrain appuyé par des chœurs puissants et saisissants. Une ambiance toute aussi posée et sombre se poursuit sur « Tears of pain », où cette fois-ci Alex Holzwarth s’éclate un peu plus à la batterie, et nous fait plaisir aussi. En dehors de ça, rien d’exceptionnel, du Rhapsody of Fire traditionnel. Au tour de Roby de se faire plaisir avec un riff pour lancer « Fly to crystal skies », qui rapidement se pose et nous transporter dans un mid tempo épique, où arrivé sur le pont l’ambiance décolle mais ne transcende pas par son aspect de déjà vu. « Sacrifice » se voit être le titre le plus long de l’album avec ses huit minutes et qui se voit être une power ballade. Un peu long quand même pour ce type de chanson, ou alors bien mais en final d’un album.
Après cette cassure, on reprend du rythme avec l’endiablée « Silver lake of tears », qui réunit tous les ingrédients qui ont fait du groupe ce qu’il est aujourd’hui. Un très bon morceau où on aurait pu espérer entendre Fabio pousser sa voix un peu comme dans « Reign of terror ». Par contre, passons les paroles, un peu risibles. On le comprend rapidement, « Custode di pace » est la ballade de l’album, chantée en italien, et qui malgré de très belles orchestrations n’en reste pas moins que bien. Pourquoi le groupe s’entête t-il à vouloir refaire un « Lamento Eroïco » qui sera irremplaçable. Retour au metal épique avec « A tale of magic ». Simple et efficace, ce titre nous replonge dans l’univers guerrier du groupe, avec une ligne de clavier bien prenante. Changement total d’ambiance pour le titre éponyme « Dark wings of steel ». Musique sombre et mélodique, le tout pouvant ressembler au thème principal d’une musique de film. Certainement le meilleur morceau de l’album où le groupe, en plus de faire ce qu’il sait si bien faire, cherche à rajouter des nouveautés avec différentes ambiances et variations qui agrémentent notre envie de savourer la musique du combo. L’album se termine sur « Sad mystic moon », qui se voit être un mid tempo boosté par des chœurs tous simplement monstrueux et prenants.
Conclusion : un album intéressant par le travail de l’orchestre qui donne une dimension non négligeable aux morceaux, pour lesquels il faut le dire, le groupe ne s’est pas risqué à trop d’innovation. On fait ce que les fans aiment, on y ajoute un orchestre pour le bling bling et voilà. Il n’en reste pas moins que cet album tient bien la route mais un peu plus de prise de risque aurait été bien et il est certain que ces morceaux passeront le cap du live à la vue de leur structure.
Pour cet album, le groupe a du changer son processus d’écriture. Ici tout ce qui est musique est composé par les frères Staropoli, et toutes les paroles écrites par Fabio Lione (tout a été écrit en deux semaines pour les paroles). Le bonus ? Le groupe s’est offert un orchestre pour donné encore plus de dimension à la musique, comme il l’avait déjà était le cas sur l’album « Symphony of enchanted lands 2 ».
L’album débute par « Vis Divina », une intro où l’orchestre est mis en avant, le tout dans une ambiance sombre et guerrière. Jusque là pas de grande surprise. Le premier titre de l’album « Rising from tragic flames » débarque à deux cent à l’heure avec un riff rappelant « Dawn of Victory », le tout mélangé à une période « Triumph or agony ». Un morceau envolé, rapide, boosté par des chœurs qui agrémentent ce titre de belle manière. « Angel of light » est un titre qui surprend à son départ, rappelant les moments narrés par Christopher Lee. Fabio débute calmement, appuyé par une musique douce avant que le tout ne s’embrase et nous plonge dans un univers musical chevaleresque, qui arrivé au milieu de la chanson décolle en intensité avec ce refrain appuyé par des chœurs puissants et saisissants. Une ambiance toute aussi posée et sombre se poursuit sur « Tears of pain », où cette fois-ci Alex Holzwarth s’éclate un peu plus à la batterie, et nous fait plaisir aussi. En dehors de ça, rien d’exceptionnel, du Rhapsody of Fire traditionnel. Au tour de Roby de se faire plaisir avec un riff pour lancer « Fly to crystal skies », qui rapidement se pose et nous transporter dans un mid tempo épique, où arrivé sur le pont l’ambiance décolle mais ne transcende pas par son aspect de déjà vu. « Sacrifice » se voit être le titre le plus long de l’album avec ses huit minutes et qui se voit être une power ballade. Un peu long quand même pour ce type de chanson, ou alors bien mais en final d’un album.
Après cette cassure, on reprend du rythme avec l’endiablée « Silver lake of tears », qui réunit tous les ingrédients qui ont fait du groupe ce qu’il est aujourd’hui. Un très bon morceau où on aurait pu espérer entendre Fabio pousser sa voix un peu comme dans « Reign of terror ». Par contre, passons les paroles, un peu risibles. On le comprend rapidement, « Custode di pace » est la ballade de l’album, chantée en italien, et qui malgré de très belles orchestrations n’en reste pas moins que bien. Pourquoi le groupe s’entête t-il à vouloir refaire un « Lamento Eroïco » qui sera irremplaçable. Retour au metal épique avec « A tale of magic ». Simple et efficace, ce titre nous replonge dans l’univers guerrier du groupe, avec une ligne de clavier bien prenante. Changement total d’ambiance pour le titre éponyme « Dark wings of steel ». Musique sombre et mélodique, le tout pouvant ressembler au thème principal d’une musique de film. Certainement le meilleur morceau de l’album où le groupe, en plus de faire ce qu’il sait si bien faire, cherche à rajouter des nouveautés avec différentes ambiances et variations qui agrémentent notre envie de savourer la musique du combo. L’album se termine sur « Sad mystic moon », qui se voit être un mid tempo boosté par des chœurs tous simplement monstrueux et prenants.
Conclusion : un album intéressant par le travail de l’orchestre qui donne une dimension non négligeable aux morceaux, pour lesquels il faut le dire, le groupe ne s’est pas risqué à trop d’innovation. On fait ce que les fans aiment, on y ajoute un orchestre pour le bling bling et voilà. Il n’en reste pas moins que cet album tient bien la route mais un peu plus de prise de risque aurait été bien et il est certain que ces morceaux passeront le cap du live à la vue de leur structure.
Critique : Lionel
Note : 7.5/10
Site du groupe : Site de Rhapsody Of Fire
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