Chronique
PIERCE THE VIEL - COLLIDE WITH THE SKY / Fearless records 2013
Partons à la découverte de ce jeune groupe Californien qui depuis son premier opus en 2007, gravit les échelons pour se faire une place au soleil. Aujourd'hui la sortie de leur 3ème album va leur permettre d'aller encore plus loin !
Une jolie intro « May these noises startle you in your sleep » arrive avec quelques cris en fond sonore puis se poursuit de manière bien plus rock pour débouler enfin sur « Hell above » sous forme d'un bien bon trip de rock incisif plutôt extrême. On peut d'ores et déjà dire que ça dépote pas mal et que nos 4 lascars font parler la poudre. Perso j'aime beaucoup la voix de Vic Fuentes car très mélodique et limite féminine (un peu comme celle de Claudio Sanchez de Coheed and Cambria), elle apporte beaucoup de subtilité dans cette musique énergique. Un départ canon ! « A match into water » ressemble beaucoup au premier Trivium, mais j'accroche moins à se coté trop facile. Heureusement le refrain plus rock permet de s'attarder sur celui ci.
Ambiance limite jazz manouche pour le début de « King for a day », puis ça déboule à toute vitesse et les beuglements reviennent mais perso je trouve que ça fait too much. Le groupe perd en crédibilité à vouloir jouer cette carte là. Dommage car il ont de sérieux arguments. Avec « Bulls in the bronx », on retrouve toujours la même recette avec ses défauts et ses qualités. Le groupe tiens à son coté métalcore mais ne réussit pas à en tirer profit. Beaucoup de bruit pour rien. Dommage à nouveau car certains passages sont vraiment bien trouvés !
On calme un peu le jeu avec la plus rock « Props and mayhem » qui rappelle quelque peu Fall Out Boy. Voilà quand ça gueule pas c'est bien mieux !! Un bon petit titre sans prétention mais efficace ! On lorgne presque vers l'Irlande le temps d'un « Tangled in the great escape » qui se défend bien, jusqu'à ce que le groupe nous refasse le coup de la gueulante. Reste tout de même un bon morceau changeant et accrocheur.
Joli départ mélodique pour «
I'm low on gas and you need a jacket», qui semble être débarrassé de grognements perturbants. Un mid tempo simple mais là encore efficace. On se prend maintenant dans les oreilles un dynamique « The fisrt punch » qui déménage et démontre le fort potentiel de nos Californiens en terme de rock fort ! Toujours dans la bonne humeur et l'envie « One hundred sleepless nights » prend le relai et confirme les bonnes intentions depuis quelques chansons.
Un petit « Stained glass eyes and colorful tears » nous arrive dans un style plus puissant mais toujours mélodique. Une énième preuve du talent de ces 4 là ! On termine avec « Hold on till may » une sorte de ballade rapide bien rock qui donne droit à une dernière pépite. Comme quoi !
Conclusion : Pour cette découverte, je dois dire que je reste sur ma faim, car le style proposé est intéressant (une très belle voix en plus) mais gâché par des essais extrêmes pas toujours bienvenus. Du potentiel (indéniable) mais à canaliser pour mieux l'extraire ! A suivre.
Une jolie intro « May these noises startle you in your sleep » arrive avec quelques cris en fond sonore puis se poursuit de manière bien plus rock pour débouler enfin sur « Hell above » sous forme d'un bien bon trip de rock incisif plutôt extrême. On peut d'ores et déjà dire que ça dépote pas mal et que nos 4 lascars font parler la poudre. Perso j'aime beaucoup la voix de Vic Fuentes car très mélodique et limite féminine (un peu comme celle de Claudio Sanchez de Coheed and Cambria), elle apporte beaucoup de subtilité dans cette musique énergique. Un départ canon ! « A match into water » ressemble beaucoup au premier Trivium, mais j'accroche moins à se coté trop facile. Heureusement le refrain plus rock permet de s'attarder sur celui ci.
Ambiance limite jazz manouche pour le début de « King for a day », puis ça déboule à toute vitesse et les beuglements reviennent mais perso je trouve que ça fait too much. Le groupe perd en crédibilité à vouloir jouer cette carte là. Dommage car il ont de sérieux arguments. Avec « Bulls in the bronx », on retrouve toujours la même recette avec ses défauts et ses qualités. Le groupe tiens à son coté métalcore mais ne réussit pas à en tirer profit. Beaucoup de bruit pour rien. Dommage à nouveau car certains passages sont vraiment bien trouvés !
On calme un peu le jeu avec la plus rock « Props and mayhem » qui rappelle quelque peu Fall Out Boy. Voilà quand ça gueule pas c'est bien mieux !! Un bon petit titre sans prétention mais efficace ! On lorgne presque vers l'Irlande le temps d'un « Tangled in the great escape » qui se défend bien, jusqu'à ce que le groupe nous refasse le coup de la gueulante. Reste tout de même un bon morceau changeant et accrocheur.
Joli départ mélodique pour «
I'm low on gas and you need a jacket», qui semble être débarrassé de grognements perturbants. Un mid tempo simple mais là encore efficace. On se prend maintenant dans les oreilles un dynamique « The fisrt punch » qui déménage et démontre le fort potentiel de nos Californiens en terme de rock fort ! Toujours dans la bonne humeur et l'envie « One hundred sleepless nights » prend le relai et confirme les bonnes intentions depuis quelques chansons.
Un petit « Stained glass eyes and colorful tears » nous arrive dans un style plus puissant mais toujours mélodique. Une énième preuve du talent de ces 4 là ! On termine avec « Hold on till may » une sorte de ballade rapide bien rock qui donne droit à une dernière pépite. Comme quoi !
Conclusion : Pour cette découverte, je dois dire que je reste sur ma faim, car le style proposé est intéressant (une très belle voix en plus) mais gâché par des essais extrêmes pas toujours bienvenus. Du potentiel (indéniable) mais à canaliser pour mieux l'extraire ! A suivre.
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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