Chronique

Nos américains reviennent comme promis avec la deuxième partie de leur 'concept'. Après un premier coup des plus réussi, la fin sera t-elle en apothéose pour nous achever !?

On débute de manière directe avec un « Here to die » qui reprend là où on en était. Le groupe assène déjà un bon coup de massue vite repris par « Weight beneath my sin » qui se veut plus mélodique surtout au niveau du refrain.
« Wrecking ball » se la joue plus hardcore, mais là encore garde un refrain au chant clair mélodique. Une recette efficace qui n'est pas s'en rappeler les génies de Stone Sour. Début calme qui fait du bien pour « Battle born » la première ballade qui tombe à pic. Dans la pure tradition du groupe ce titre permet de respirer un peu sans forcément faire tomber l’intérêt.
Un bon groovy et rentre dedans « Craddle to the grave » débarque et devrait permettre d'haranguer les foules en concerts ! Un single au fort potentiel !!
On poursuit toujours dans la même veine avec « Matter of time » qui malgré ses qualités indéniables nous fait dire que les titres se ressemblent tous plus ou moins. Dommage, le premier volume était plus varié. Un petit interlude instrumental et calme avec « The agony of regret » qui enchaîne sur « Cold » deuxième ballade au piano, bien plus mélancolique (là encore très, très Stone Sour) une très jolie chanson bien portée par la superbe voix de Ivan Moody.
Gros riff qui fait mal avec « Let this go » qui apporte son eau au moulin mais sans grand plus que les titres précédents. Pas de perte de régime ni de qualité.
« My heart lied » plus mid tempo ralentit un peu le rythme et apporte un peu autre chose, ce qui manquait à cet album. Puis « A day in my life » déboule tel un bon vieux Pantera et là encore un très gros potentiel musical. Un super titre en cette fin d'opus histoire de rester branché.
On termine avec la reprise de la très célèbre « House of the rising sun » des Animals en version métal, qui j'avoue fait perdre tout le charme de cette très jolie chanson.

Conclusion : Avec ce deuxième volume, FFDP ne c'est pas foutu de nous. Certes moins varié et sans invités, cette deuxième partie envoie des pieds tout autant et prouve le talent de nos futures stars !