Chronique

ICED EARTH - PLAGUES OF BABYLON / Century media 2014

Ah que la nouvelle année commence bien, voici le retour de nos Américains pour un 11ème album, le deuxième avec Stu Block. Un mini concept, une mini saga qui va nous procurer plein de plaisirs métalliques.

Une intro guerrière, sombre et heavy intronise « Plagues of babylon » qui nous permet de replonger avec enthousiasme dans l'univers d'Iced Earth. Un mid tempo puissant sur lequel Stu est déjà terrifiant d'efficacité !! Une entrée en matière virile, qui pose les bases ! « Democide » quand à elle accélère méchamment le rythme, après une lourde intro pleine de percussions ! Un riff typique et un rythme entraînant parfaits pour le live !! Ouf ça envoie grave !!
« The culling » voit à nouveau Raphael Saini (batterie) mis en évidence, puis le morceau se poursuit sur un non rythme avec beaucoup de puissance sombre. Le refrain plein de chœurs est une bouffé d'oxygène dans cet univers oppressé. Ambiance à nouveau très sombre pour « Among the living dead » au rythme soutenu. Décidément cette saga ne respire pas la joie. Une fois de plus Stu est énorme ! A noter Hansi Kursh (Blind Guardian) en invité.
On change de registre avec la plus rock « Resistance » qui envoie grave elle aussi ! Depuis le début Jon Schaffer et sa bande nous offrent de très bons titres variés et efficaces. Cette (mini) saga se termine par le bien nommé « The end » qui débute calmement (on pense beaucoup aux derniers travaux d'Iron Maiden) puis se lance sur un mid tempo à nouveau très viril, qui ne fait pas dans la dentelle. Une fin épique et énorme.

Deuxième partie de l'opus avec la ballade « If i could see you ». une pure ballade comme le groupe sait nous les offrir. Pas la plus mémorable mais elle passe bien après toute cette tension. Pour ne pas nous déboussoler de trop le début de « Cthulhu » se fait calmement avant de faire parler la poudre et d’envoyer un titre heavy et rentre dedans comme le groupe aime les proposer !! ça en live ça va faire très mal !!
Nouvelle intro calme pour « Peacemaker » qui nous propose une étonnante deuxième ballade plus hard rock. On pense à Wasp durant l'écoute de ce titre qui se développe en un mid tempo rythmé plus conventionnel. Avec « Parasite » on ne sera pas surpris. Un titre sans grande prétention qui fait un peu tomber la pression.
Deuxième vraie ballade avec « Spirit of time » qui là encore ne relève pas l’intérêt avec un titre trop convenu. Dommage que la fin s'essouffle. On termine avec une reprise « Highwayman » de Jimmy Webb, qui apporte son lot de bonnes intentions et de fraîcheur bien venus. En outre Russel Allen (Symphony X) et Michael Poulsen (Volbeat) sont présents pour ce cadeau.

Conclusion : Pour son nouvel album Iced Earth aura soufflé le chaud et le froid. Une mini saga fort convaincante (et inquiétante) et une deuxième partie plus standard ou le moins bon apparaît.
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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