Chronique
WITHIN TEMPTATION - HYDRA / BMG 2014
Il aura fallu trois années aux hollandais pour nous sortir leur nouvel album « Hydra », faisant suite au heavy « The Unforgiven » qui avait ouvert de nouvelles portes musicales pour le groupe.
Cet « Hydra » débute avec un titre dans une veine Within Temptation classique ; très mélodique, et bourré d’arrangements, ce « Let us burn » lance l’album dans une ambiance envolée et puissante, sans pour autant trop s’enflammer ni trop s’endormir. Un titre de chauffe bien fait qui lance « Dangerous », sur lequel Howard Jones (Killswitch engage) vient faire un duo avec Sharon. Forcément avec un tel chanteur, le morceau ne peut être que racé et heavy. Ca ne loupe pas, un riff à la guitare, un peu de chant par Sharon puis Howard s’y colle pour nous plonger dans un titre puissant et mélodique, burné et envolé. Comme à son habitude, le groupe fait les choses en grand et on imagine aisément l’impact d’un tel morceau en concert. Au tour d’un des duos les plus surprenant, mais tout aussi attendu, à savoir un duo avec Xzibit pour le titre « And we run ». L’intro au piano du morceau ne laisse pas présager ce qu’il va arriver. C’est calme et mélodique comme on en a l’habitude, avec une montée en intensité légère et régulière, s’envolant dans un passage harmonieux où Sharon excelle quand soudainement Xzibit vient poser sa voix de rappeur sur cette ambiance majestueuse. Un mix improbable et qui, pardonnez moi l’expression, claque sa race. On continue dans les duos (ndlr : et ce n’est pas le dernier) avec cette fois-ci le premier single de l’album, à savoir « Paradise (What about us ?) » qui se voit jouir de deux des belles du metal, à savoir Tarja Turunen & Sharon Den Adel. Un titre très standard, à l’effet commercial, et donc sans grande surprise si ce n’est par cet échange vocal entre les deux belles.
Retour au Within Temptation sans invités. Ca se fait sur « Edge of the world » qui démarre soit-il dit en passant de manière très posée, avec uniquement Sharon au chant. La musique vient s’ajouter lentement mais surement, nous plongeant dans un morceau aux arrangements très travaillés mais à un morceau bateau, n’apportant rien de plus à ce que le groupe à déjà fait.
« Silver moonlight » continue dans le délicat, avec la même structure de départ que le précédent, mais avec pour avantage cette fois qu’il s’embrase rapidement et nous plonge dans un univers musical endiablé, dans lequel la batterie et la basse retentissent avec puissance, et où Sharon devient plus hargneuse niveau chant. La guitare prend ensuite les rennes et lance « Covered by roses » avec détermination. Ce titre étant un mélange de musique puissante et de chant plus délicat et mélodieux, avec une logique montée en voix de tête sur le refrain. Sans grande surprise mais bien agréable. Pour ce qui est de « Dog days », le piano se charge de lancer la chanson, nous plongeant dans un mid-tempo mélodique et envolé, boosté par des chœurs et une ambiance sereine. On arrête les jérémiades, et on repart dans du plus puissant avec « Tell me why ». Là encore la batterie, martelée et en contre temps donne le ton, et nous offre un morceau dynamique et mélodique dans la logique continuité de « The Unforgiven ». Pour terminer l’album, le groupe nous propose un dernier duo avec cette fois-ci Dave Pirner (Soul Asylum). « Whole world is watching » est une ballade pure et dure, et la seule de l’album d’ailleurs. Un morceau enchanteur loin de certains clichés, avec ce duo qui fonctionne à merveille, et qui au passage nous laisse rêveur.
Conclusion : Within Tempation nous offre là un bien bon disque, très différent du précédent, nous offrant des duos inattendus, qui au final se révèlent percutants ; sans oublier les titres où Sharon mène la barque et ce toujours avec charisme et délicatesse.
Cet « Hydra » débute avec un titre dans une veine Within Temptation classique ; très mélodique, et bourré d’arrangements, ce « Let us burn » lance l’album dans une ambiance envolée et puissante, sans pour autant trop s’enflammer ni trop s’endormir. Un titre de chauffe bien fait qui lance « Dangerous », sur lequel Howard Jones (Killswitch engage) vient faire un duo avec Sharon. Forcément avec un tel chanteur, le morceau ne peut être que racé et heavy. Ca ne loupe pas, un riff à la guitare, un peu de chant par Sharon puis Howard s’y colle pour nous plonger dans un titre puissant et mélodique, burné et envolé. Comme à son habitude, le groupe fait les choses en grand et on imagine aisément l’impact d’un tel morceau en concert. Au tour d’un des duos les plus surprenant, mais tout aussi attendu, à savoir un duo avec Xzibit pour le titre « And we run ». L’intro au piano du morceau ne laisse pas présager ce qu’il va arriver. C’est calme et mélodique comme on en a l’habitude, avec une montée en intensité légère et régulière, s’envolant dans un passage harmonieux où Sharon excelle quand soudainement Xzibit vient poser sa voix de rappeur sur cette ambiance majestueuse. Un mix improbable et qui, pardonnez moi l’expression, claque sa race. On continue dans les duos (ndlr : et ce n’est pas le dernier) avec cette fois-ci le premier single de l’album, à savoir « Paradise (What about us ?) » qui se voit jouir de deux des belles du metal, à savoir Tarja Turunen & Sharon Den Adel. Un titre très standard, à l’effet commercial, et donc sans grande surprise si ce n’est par cet échange vocal entre les deux belles.
Retour au Within Temptation sans invités. Ca se fait sur « Edge of the world » qui démarre soit-il dit en passant de manière très posée, avec uniquement Sharon au chant. La musique vient s’ajouter lentement mais surement, nous plongeant dans un morceau aux arrangements très travaillés mais à un morceau bateau, n’apportant rien de plus à ce que le groupe à déjà fait.
« Silver moonlight » continue dans le délicat, avec la même structure de départ que le précédent, mais avec pour avantage cette fois qu’il s’embrase rapidement et nous plonge dans un univers musical endiablé, dans lequel la batterie et la basse retentissent avec puissance, et où Sharon devient plus hargneuse niveau chant. La guitare prend ensuite les rennes et lance « Covered by roses » avec détermination. Ce titre étant un mélange de musique puissante et de chant plus délicat et mélodieux, avec une logique montée en voix de tête sur le refrain. Sans grande surprise mais bien agréable. Pour ce qui est de « Dog days », le piano se charge de lancer la chanson, nous plongeant dans un mid-tempo mélodique et envolé, boosté par des chœurs et une ambiance sereine. On arrête les jérémiades, et on repart dans du plus puissant avec « Tell me why ». Là encore la batterie, martelée et en contre temps donne le ton, et nous offre un morceau dynamique et mélodique dans la logique continuité de « The Unforgiven ». Pour terminer l’album, le groupe nous propose un dernier duo avec cette fois-ci Dave Pirner (Soul Asylum). « Whole world is watching » est une ballade pure et dure, et la seule de l’album d’ailleurs. Un morceau enchanteur loin de certains clichés, avec ce duo qui fonctionne à merveille, et qui au passage nous laisse rêveur.
Conclusion : Within Tempation nous offre là un bien bon disque, très différent du précédent, nous offrant des duos inattendus, qui au final se révèlent percutants ; sans oublier les titres où Sharon mène la barque et ce toujours avec charisme et délicatesse.
Critique : Lionel
Note : 8/10
Site du groupe : Site de Within Temptation
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