Chronique
SUPERCHARGER - BROKEN HEARTS AND FALLAPARTS / Gain Music - Sony 2014
Supercharger est un groupe en provenance du Danemark. Le combo officie dans un style qu’on pourrait qualifier de « rock n’ roll couillu » et nous propose son troisième album intitulé « Broken Hearts And Fallaparts ». Après des tournées en compagnie de D.A.D. et Mustasch (d’ailleurs Ralf Gyllenhammar et David Johannesson participe à cet album), le groupe entend bien se faire connaître dans le sud de l’Europe. Verdict ? Ci-dessous !
Supercharger c’est qui ? Ce sont Mikkel Neperus (chant), Thomas Buchwald (guitare), Benjamin Funk (batterie), Lars Rygaard (claviers), Karsten Dines Johansen (basse) et Dennis Samaras (guitare).
Difficile de faire une critique « track by track », je préfère donc noter l’ensemble de l’album.
Plutôt homogène, les titres restent cependant variés et indépendants à l’écoute. L’ambiance est plutôt fun, et certains arrivent tout de même à sortir du lot. Mélange de rock, de metal, voire de fm, cet opus est un condensé de ce que le combo sait faire de mieux.
En accélérant le tempo à outrance en proposant un titre d’ouverture furieux, « Like a pit bull » ne pouvait pas mieux jouer son rôle. On entre donc dans le vif du sujet à la vitesse de l’éclair. Suivront des morceaux rappelant le groupe Nickelback, tels que « Supercharged » ou encore « Hold on buddy ». D’ailleurs ce dernier, au niveau de l’énergie et du refrain très catchy, fait beaucoup penser au titre « Something in your mouth » sur l’album Dark Horse.
Le mid tempo « Five hours of nothing », quant à lui, évoque Aerosmith sur les couplets ; assez léger et plaisant, il passe très bien à l’oreille ! On accélère un peu le mouvement avec « Suzi the uzi » et sa folie auditive qui lorgne vers du My Chemical Romance. Déjanté, voilà la définition de ce morceau très fun.
En parlant de fun, impossible de ne pas repérer deux OVNI sur cet album. En effet, les titres « Hung over in Hamburg » et « Goodbye Copenhagen » adoptent carrément des ambiances… country ! C’est bien simple, on se croirait dans un farwest ! Le premier est plutôt enlevé, voire hargneux ; tandis que le second vous transportera autour d’un feu de camp, avec guitare acoustique et harmonica. Comme quoi cet opus arrive à être homogène, tout en offrant des morceaux très hétérogènes.
Je termine cette critique par LE titre de ce Broken Hearts And Fallaparts. Je le confesse volontiers, votre serviteur est totalement tombé sous le charme de « Get what you deserve ». Démarrant très « classiquement » pour un titre rock n’ roll, avec le piano en fond, à l’instar de certaines envolées ou délires improvisés fidèles aux Rolling Stones, le chant énervé de Mikkel déboule pour nous emmener dans un refrain dantesque : énergie, mélodie, choeurs et puissance de folie. Le bougre poussera même le vice en chantant de manière très metal, voire agressive ! Une bombe en puissance.
Conclusion :
Un album fort sympathique, certes pas révolutionnaire, mais en même temps ce n’est pas ce qu’on demande à un tel style. A écouter donc à fond dans sa voiture, fenêtres ouvertes, à partir du mois de juin !
Tracklist :
« Like a pit bull »
« Supercharged »
« Blood red lips »
« Hold on buddy »
« Five hours of nothing »
« Yeah yeah yeah »
« Suzi the uzi »
« Hung over in Hamburg »
« Get what you deserve »
« The crash »
« From the gutter »
« Goodbye Copenhagen »
Supercharger c’est qui ? Ce sont Mikkel Neperus (chant), Thomas Buchwald (guitare), Benjamin Funk (batterie), Lars Rygaard (claviers), Karsten Dines Johansen (basse) et Dennis Samaras (guitare).
Difficile de faire une critique « track by track », je préfère donc noter l’ensemble de l’album.
Plutôt homogène, les titres restent cependant variés et indépendants à l’écoute. L’ambiance est plutôt fun, et certains arrivent tout de même à sortir du lot. Mélange de rock, de metal, voire de fm, cet opus est un condensé de ce que le combo sait faire de mieux.
En accélérant le tempo à outrance en proposant un titre d’ouverture furieux, « Like a pit bull » ne pouvait pas mieux jouer son rôle. On entre donc dans le vif du sujet à la vitesse de l’éclair. Suivront des morceaux rappelant le groupe Nickelback, tels que « Supercharged » ou encore « Hold on buddy ». D’ailleurs ce dernier, au niveau de l’énergie et du refrain très catchy, fait beaucoup penser au titre « Something in your mouth » sur l’album Dark Horse.
Le mid tempo « Five hours of nothing », quant à lui, évoque Aerosmith sur les couplets ; assez léger et plaisant, il passe très bien à l’oreille ! On accélère un peu le mouvement avec « Suzi the uzi » et sa folie auditive qui lorgne vers du My Chemical Romance. Déjanté, voilà la définition de ce morceau très fun.
En parlant de fun, impossible de ne pas repérer deux OVNI sur cet album. En effet, les titres « Hung over in Hamburg » et « Goodbye Copenhagen » adoptent carrément des ambiances… country ! C’est bien simple, on se croirait dans un farwest ! Le premier est plutôt enlevé, voire hargneux ; tandis que le second vous transportera autour d’un feu de camp, avec guitare acoustique et harmonica. Comme quoi cet opus arrive à être homogène, tout en offrant des morceaux très hétérogènes.
Je termine cette critique par LE titre de ce Broken Hearts And Fallaparts. Je le confesse volontiers, votre serviteur est totalement tombé sous le charme de « Get what you deserve ». Démarrant très « classiquement » pour un titre rock n’ roll, avec le piano en fond, à l’instar de certaines envolées ou délires improvisés fidèles aux Rolling Stones, le chant énervé de Mikkel déboule pour nous emmener dans un refrain dantesque : énergie, mélodie, choeurs et puissance de folie. Le bougre poussera même le vice en chantant de manière très metal, voire agressive ! Une bombe en puissance.
Conclusion :
Un album fort sympathique, certes pas révolutionnaire, mais en même temps ce n’est pas ce qu’on demande à un tel style. A écouter donc à fond dans sa voiture, fenêtres ouvertes, à partir du mois de juin !
Tracklist :
« Like a pit bull »
« Supercharged »
« Blood red lips »
« Hold on buddy »
« Five hours of nothing »
« Yeah yeah yeah »
« Suzi the uzi »
« Hung over in Hamburg »
« Get what you deserve »
« The crash »
« From the gutter »
« Goodbye Copenhagen »
Critique : Secret Sfred
Note : 8/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
Vues : 5751 fois