Chronique

VANDEN PLAS - CHRONICLES OF THE IMMORTALS : NETHERWORLD PHASE 1 / Frontiers records 2014

Enfin !!! Une fois de plus nos Allemands n'ont pas réussi à faire mieux que 4 longues années avant de nous proposer un nouvel opus !! Voilà qu'en plus il nous ont préparé une histoire avec l'aide de Wolfgang Holbein éminent auteur Allemand. Alors plongeons dans cette nouvelle aventure.

Une intro narrée « Vision 1ne » nous accueille, chose étonnante car c'est la première, qui rappelle un peu Rhapsody (dans le style) mais nous permet de rentrer dans le concept. La suite chantée est bel et bien du Vanden Plas avec un Andy Kuntz éblouissant d'entrée  ! « The black knight » poursuit dans la plus pure tradition avec son métal progressif de haute volée. 8 minutes 30 de grande musique.
Le groupe place la barre très haut d'entrée de jeu.
On enchaîne avec « Godmaker » et son gros riff métal que tu prends en plein dans ta face !! ici on change de registre la guitare tissant un épais mur infranchissable. Andy comme d'hab survole le tout avec un génie sans pareil (sûrement l'un des plus grands chanteurs de notre ère). Heureusement le refrain se veut plus mélodique car on se sent oppressé durant toute la chanson. A nouveau sans temps mort on plonge vers « Affection misery prelude » qui comme son nom l'indique est un préambule chanté en duo avec Julia Steingass (superbe voix d'ailleurs), d'une grande douceur, qui nous envoie sur « A ghost requiem » sublime avec ses quelques orchestrations et cette voix si magique. Le moment dépressif de cet opus mais d'une beauté sans égal !!
Après un tel passage « New vampyre » remet le bon vieux métal sur le devant de la scène et dépote sa mémé (dont c'est la fête aujourd'hui!). Un titre qui évolue au fil des minutes avec sa partie centrale calme qui permet de lui donner un second souffle. « The king and the children of the lost world » débarque à fond les ballons et démontre encore toute l’étendue du talent du groupe. Un titre taillé pour le live avec un refrain mémorisable au possible. 8 minutes d'une musicalité rare.
Le piano de Gunter Werno prend place pour « Misery affection » qui retrouve Julia pour un nouveau duo sur cette merveilleuse ballade pleine d'émotions. Une riche idée. Pour s'en remettre « Soul alliance » prend le relais et nous transporte il y a quelques années en arrière (ça me rappelle Far off grace). Un titre plus simple d'une efficacité monstre qui permet de varier les plaisirs et de ne rien lâcher de cette histoire complexe. On termine avec « Inside » une dernière pièce de prog mélodique de grande qualité. Un dernier acte qui clôt de manière majestueuse cet opus unique.

Conclusion : Une fois de plus les 4 années d'attente sont récompensées par un somptueux album. Le groupe semble repousser ses limites à chaque nouvelle sortie et créer des pièces magiques intemporelles. Tout simplement magistral
 
Critique : Guillaume
Note : 9/10
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