Chronique
DIABULUS IN MUSICA - ARGIA / Napalm Records 2014
Les espagnols de DIABULUS IN MUSICA sont de retour avec un tout nouveau line-up. Après un très bon « Wanderer » sorti en 2012, le groupe remanie tout ça, ne gardant que les deux vocalistes (Sachant que Gorka, au grunt, s’occupe aussi des claviers). On est toujours dans un métal symphonique à deux chants. Pas très original mais si c’est bien fait c’est très bon.
Ce genre d’action peut propulser un groupe ou le mettre à terre, faisant donc de ce « Argia », le tournant décisif.
Je dois dire que ça part bien. Très bien même. L’intro « Et Ressurexit (Libera Me) » claque ! D’une légère voix murmurée se réveille un chœur féminin, dans une ambiance religieuse. Mais petit à petit l’orchestre monte, puissant, grandiloquent, mené par des percussions poignantes ! Une vraie réussite !
Gros riff qui tâche pour « From the Embers », avec des chœurs qui rappellent très facilement Epica. La voix de Zuberoa est assez mainstream, très propre et maitrisée, et le contraste avec Gorka se fait bien et rappelle encore une fois Epica. Le refrain est explosif et extrêmement mélodieux. Les lignes de chants passent nickel ! Bonne entrée dans le vif du sujet.
« Inner Force » (dont vous pouvez admirer le clip) est plus mid tempo, le couplet un peu mou à mon gout, mais là aussi la tension monte très vite et le pré-refrain et refrain déboitent !! Très entrainant mais moins puissant.
Une chanson en espagnol, je suis septique. Et j’avais tort ! Déjà « Furia de Libertad » met le paquet en ce qui concerne les orchestrations et le chant espagnol est tellement mélodieux que ça en devient envoutant !! Finalement l’espagnol passe bien sur ce genre de métal !
Légères sonorités asiatiques sur « Maitagarri » pour continuer sur une belle ballade guitare sèche, percussions et voix. La chanson de plus en plus d’ampleur mais toujours dans cette douceur musicale poignante. Le chant de Zuberoa se voudra par moments plus lyrique pour un très bon effet. Bien que jeune, le groupe maitrise l’orchestre !! N’en doutez pas !!
Court interlude le temps de « Sed Diabolus » Avant de se reprendre du gros son avec un bon blast pour « Spoilt Vampire » très lyrique et agressif. Tout est grand dans ce morceau !! Tout ! J’adore, quelle pêche !!
Nouvelle ballade sur « Eternal Breeze », pas mal dans malheureusement assez soupe. Rien de transcendant sur le morceau à part quelques parties ci et là. Les lignes mélodiques sont trop communes. Dommage. Avec « Mechanical Ethos » on entre dans un nouveau genre, qui manque un peu d’impact et incorpore brièvement des éléments électro. Original mais pas aussi bon que le reste de l’album. Ça commence mid tempo, lourd et pensant pour « Encounters At Chrono’s Maze » où les deux voix lyriques d’homme et femme nous sortent un joli duo qui n’est pas sans rappeler Therion, et vous savez pourquoi ? Le ténor c’est Thomas Vikström, de Therion. Une très belle pièce que ce morceau. Une réussite !
Calmons brièvement les esprits avec « Indigo », jolie ballade, menée par une flûte envoutante. Le morceau apaise, il passe très bien, et on pourra admirer l’excellent travail de Zuberoa. Le calme avant la dernière tempête ? Yep !
« Healing » balance tout ce que le groupe a : Chœurs, symphonies, gros riff tranchant. La totale. Le morceau est puissant et les vocalises du break, très opéra sont à couper le souffle !! Respect ! Et on termine en douceur avec l’outro « Horizon » qui est très mélodieuse et passe très bien. En cette fin d’album.
Je suis très très agréablement surpris par cet opus ! DIABULUS IN MUSICA nous livre un album ambitieux et solide avec de très bons arrangements et des compos très mélodieuses avec une bonne dose de puissance. Un grand bravo ! Un des meilleurs album symphonique de l’année !
Ce genre d’action peut propulser un groupe ou le mettre à terre, faisant donc de ce « Argia », le tournant décisif.
Je dois dire que ça part bien. Très bien même. L’intro « Et Ressurexit (Libera Me) » claque ! D’une légère voix murmurée se réveille un chœur féminin, dans une ambiance religieuse. Mais petit à petit l’orchestre monte, puissant, grandiloquent, mené par des percussions poignantes ! Une vraie réussite !
Gros riff qui tâche pour « From the Embers », avec des chœurs qui rappellent très facilement Epica. La voix de Zuberoa est assez mainstream, très propre et maitrisée, et le contraste avec Gorka se fait bien et rappelle encore une fois Epica. Le refrain est explosif et extrêmement mélodieux. Les lignes de chants passent nickel ! Bonne entrée dans le vif du sujet.
« Inner Force » (dont vous pouvez admirer le clip) est plus mid tempo, le couplet un peu mou à mon gout, mais là aussi la tension monte très vite et le pré-refrain et refrain déboitent !! Très entrainant mais moins puissant.
Une chanson en espagnol, je suis septique. Et j’avais tort ! Déjà « Furia de Libertad » met le paquet en ce qui concerne les orchestrations et le chant espagnol est tellement mélodieux que ça en devient envoutant !! Finalement l’espagnol passe bien sur ce genre de métal !
Légères sonorités asiatiques sur « Maitagarri » pour continuer sur une belle ballade guitare sèche, percussions et voix. La chanson de plus en plus d’ampleur mais toujours dans cette douceur musicale poignante. Le chant de Zuberoa se voudra par moments plus lyrique pour un très bon effet. Bien que jeune, le groupe maitrise l’orchestre !! N’en doutez pas !!
Court interlude le temps de « Sed Diabolus » Avant de se reprendre du gros son avec un bon blast pour « Spoilt Vampire » très lyrique et agressif. Tout est grand dans ce morceau !! Tout ! J’adore, quelle pêche !!
Nouvelle ballade sur « Eternal Breeze », pas mal dans malheureusement assez soupe. Rien de transcendant sur le morceau à part quelques parties ci et là. Les lignes mélodiques sont trop communes. Dommage. Avec « Mechanical Ethos » on entre dans un nouveau genre, qui manque un peu d’impact et incorpore brièvement des éléments électro. Original mais pas aussi bon que le reste de l’album. Ça commence mid tempo, lourd et pensant pour « Encounters At Chrono’s Maze » où les deux voix lyriques d’homme et femme nous sortent un joli duo qui n’est pas sans rappeler Therion, et vous savez pourquoi ? Le ténor c’est Thomas Vikström, de Therion. Une très belle pièce que ce morceau. Une réussite !
Calmons brièvement les esprits avec « Indigo », jolie ballade, menée par une flûte envoutante. Le morceau apaise, il passe très bien, et on pourra admirer l’excellent travail de Zuberoa. Le calme avant la dernière tempête ? Yep !
« Healing » balance tout ce que le groupe a : Chœurs, symphonies, gros riff tranchant. La totale. Le morceau est puissant et les vocalises du break, très opéra sont à couper le souffle !! Respect ! Et on termine en douceur avec l’outro « Horizon » qui est très mélodieuse et passe très bien. En cette fin d’album.
Je suis très très agréablement surpris par cet opus ! DIABULUS IN MUSICA nous livre un album ambitieux et solide avec de très bons arrangements et des compos très mélodieuses avec une bonne dose de puissance. Un grand bravo ! Un des meilleurs album symphonique de l’année !
Critique : SBM
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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