Chronique
TIMO TOLKKI\'S AVALON - ANGELS OF THE APOCALYPSE / Frontiers Records 2014
Et voilà le deuxième volet de la trilogie de l’opéra metal made in Frontiers Records et réalisé par Timo Tolkki. Après un premier effort de haute volée, autant dire que cette rondelle est très attendue. Ce d’autant plus que la liste des invités est une nouvelle fois bien sympathique et alléchante. La tête d’affiche de ce disque ne sera pas Elize Ryd, mais Floor Jansen qui a le vent en poupe suite à son entrée dans le combo finnois Nightwish. S’en suit d’autres chanteurs en vogue, à savoir Fabio Lione (Rhapsody of Fire / Angra / Vision Divine), Simone Simons (Epica), Catherina Nix, David Deffeis (Virgin Steele) et Zak Stevens (ex Savatage).
L’album débute par une intro à capella, « Song for Eden », réalisée par Fabio Lione. Un choix bizarre d’autant plus que le son est un peu plat. Au premier titre l’ambiance se gonfle, et « Jerusalem is falling » retentit avec un son pour ainsi dire de démo. Ca manque grandement de profondeur et le mix est pas au top, ne mettant pas en avant tous les éléments correctement, faisant de ce titre un morceau correct où Fabio excelle mais qui au final ne marque pas de par la qualité sonore. « Design the century » débarque avec des sonorités moderne, une batterie (électronique ?!) mitraillée qui a un bruit de jouet, avant que Floor ne se lance pour notre plus grand plaisir. On passera sur la qualité du mix et de la production une nouvelle fois et qui semblent récurrentes. Un titre utilisé comme single et on comprend pourquoi : direct et efficace. Pour le titre suivant, « Rise of the 4th reich » autant dire que l’intro criée par Fabio est plutôt de mauvais goût mais le duo avec David DeFeis claque bien, et sera certainement un des titres à retenir, bien qu’il soit difficile à écouter à cause de son horrible. « Stargate Atlantis » est un titre de speed metal purement à la Stratovarius où Fabio revient en maitre des lieux. Pour ce qui est de « The Paradise Lost », c’est une ambiance moderne, claviers et chœurs en avant, pour se lancer dans un tempo rapide façonné à la Nightwish avec forcément Floor au chant. Une bonne osmose pour un titre sans grande surprise.
Première ballade de l’album, « You’ll bleed forever » menée par la grande prêtresse Floor reste une nouvelle fois du copié collé de Nightwish voire plagiat du titre « While your lips are still here »… Bref, peu d’intérêt. Retour au metal puissant, riff tranchant, ambiance sombre, pour ce « Neon Sirens » où Zach Stevens vient poser sa voix sur ce mid tempo forcément très emprunt à une ambiance à la Savatage, mais loin de l’égaler musicalement parlant. Au tour de Simone Simons de se faire entendre. Pour ce, elle le fera sur une ballade en duo chant piano sur ce « High above me » où là encore tout est porté sur le chant, la musique étant délaissée et peu originale voire inexistante. Dernier titre chanté de l’album, « Angels of the apocalypse » le titre éponyme, est bien sur la pièce épique de par ses neuf minutes. Son intro longuette n’aide pas, tout comme la suite d’ailleurs qui se voit être molle et peut intéressante où Floor fait le travail. La dernière piste, « Garden of Eden », est une outro, mettant fin à ce calvaire musical et pas forcément de la meilleure manière…
Conclusion : un album à oublier de par sa qualité sonore horrible, et où Timo Tolkki a caché son manque d’inspiration et la monotonie des titres en plaçant de bien bons invités, qui au passage voient leurs prestations étouffées par cette production honteuse.
L’album débute par une intro à capella, « Song for Eden », réalisée par Fabio Lione. Un choix bizarre d’autant plus que le son est un peu plat. Au premier titre l’ambiance se gonfle, et « Jerusalem is falling » retentit avec un son pour ainsi dire de démo. Ca manque grandement de profondeur et le mix est pas au top, ne mettant pas en avant tous les éléments correctement, faisant de ce titre un morceau correct où Fabio excelle mais qui au final ne marque pas de par la qualité sonore. « Design the century » débarque avec des sonorités moderne, une batterie (électronique ?!) mitraillée qui a un bruit de jouet, avant que Floor ne se lance pour notre plus grand plaisir. On passera sur la qualité du mix et de la production une nouvelle fois et qui semblent récurrentes. Un titre utilisé comme single et on comprend pourquoi : direct et efficace. Pour le titre suivant, « Rise of the 4th reich » autant dire que l’intro criée par Fabio est plutôt de mauvais goût mais le duo avec David DeFeis claque bien, et sera certainement un des titres à retenir, bien qu’il soit difficile à écouter à cause de son horrible. « Stargate Atlantis » est un titre de speed metal purement à la Stratovarius où Fabio revient en maitre des lieux. Pour ce qui est de « The Paradise Lost », c’est une ambiance moderne, claviers et chœurs en avant, pour se lancer dans un tempo rapide façonné à la Nightwish avec forcément Floor au chant. Une bonne osmose pour un titre sans grande surprise.
Première ballade de l’album, « You’ll bleed forever » menée par la grande prêtresse Floor reste une nouvelle fois du copié collé de Nightwish voire plagiat du titre « While your lips are still here »… Bref, peu d’intérêt. Retour au metal puissant, riff tranchant, ambiance sombre, pour ce « Neon Sirens » où Zach Stevens vient poser sa voix sur ce mid tempo forcément très emprunt à une ambiance à la Savatage, mais loin de l’égaler musicalement parlant. Au tour de Simone Simons de se faire entendre. Pour ce, elle le fera sur une ballade en duo chant piano sur ce « High above me » où là encore tout est porté sur le chant, la musique étant délaissée et peu originale voire inexistante. Dernier titre chanté de l’album, « Angels of the apocalypse » le titre éponyme, est bien sur la pièce épique de par ses neuf minutes. Son intro longuette n’aide pas, tout comme la suite d’ailleurs qui se voit être molle et peut intéressante où Floor fait le travail. La dernière piste, « Garden of Eden », est une outro, mettant fin à ce calvaire musical et pas forcément de la meilleure manière…
Conclusion : un album à oublier de par sa qualité sonore horrible, et où Timo Tolkki a caché son manque d’inspiration et la monotonie des titres en plaçant de bien bons invités, qui au passage voient leurs prestations étouffées par cette production honteuse.
Critique : Lionel
Note : 3/10
Site du groupe : Site officiel de AVALON
Vues : 5746 fois