Chronique
ARCH ENEMY - WAR ETERNAL / Century media 2014
Ce mois de juin 2014 est marqué par la sortie du 10ème album d'Arch Enemy. Episode particulier de la vie du groupe puisqu'Angela Gossow se focalisera désormais au management du groupe pour laisser de la place à sa vie personnelle. Le micro passe ainsi entre les mains Alissa White-Gluz, l'étoile montante de The agonist. Mais après l'album Khaos Legion qui fût une catastrophe au niveau inspiration, c'est d'un vrai artificier à la composition dont le groupe a besoin. Ainsi Michael Amott a fait appel au guitariste Nick Cordle d'un groupe méconnu dénommé Arsis. Autant vous dire directement que le Death mélodique d'Arch Enemy a retrouvé des couleurs et même mieux, du panache !
Tout d'abord, le groupe est revenu à des riffs et des enchaînements bien travaillés. La première des trois parties qui compose l'album est tout simplement un enchaînement de tubes plus énormes les uns que les autres. De l'Arch Enemy, tel qu'il est aimé, au maximum de son inspiration. Toujours aussi burné, le groupe pratique un style hypermélodique centré autour du jeu à deux guitares, plus heavy que jamais. Avant de partir sur un premier interlude, le groupe nous laisse le single "No more regrets" qui est parfaitement représentatif du retour de l'inspiration du groupe et un aperçu de l'énorme potentiel d'Alissa.
Après une brève balade, nous découvrons le groupe sous un autre visage puisque les thèmes musicaux précédemment abordé seront soutenus de façon plus ou moins discrète par des arrangements synthétiques. Au summum de cette fusion, l'explosif "Time is black" qui affiche une structure complexe toujours inspiré du Trash et du Heavy mais dont le refrain est porté par les violons et la voix qu'Alissa dont je regrette la voix claire. Car c'est bien sur un hurlement que Time is black résonne dans mes tripes.
"Avalanche" va également surprendre les fans du groupe dans sa construction et ses contrastes. Organique et synthétique, brutal et doux, il sera aussi le seul morceau où le chant clair d'Alissa sera exploité, sur le refrain, et en doublon avec sa voix gutturale.
Pour finir, et encore une fois après une balade instrumentale, "Shadow on the wall" rappelle sans détour l'album Anthems of Rebellion. Ce titre qui fait office de miniardise est largement Industriel et Heavy old school. Une troisième partie à lui seul qui n'a rien à voir avec le reste. Mais la liberté d'artiste c'est aussi ça !
Conclusion : War eternal est la meilleure production d'Arch Enemy depuis très longtemps si ce n'est la meilleure. Jamais Melodic Death Metal n'a aussi bien porté son nom. A ne rater sous aucun prétexte. Je crains un peu pour les prestations live, mais d'autres y arrivent, pourquoi pas eux ?
Pour finir, il y a tout de même une voix d'amélioration pour le groupe qui lui vole le 10/10, la pleine exploitation de la voix d'Alissa. Et si vous voulez un aperçu, penchez vous sur The Agonist !
Track listing :
01. Tempore Nihil Sanat (Prelude In F Minor)
02. Never Forgive, Never Forget
03. War Eternal
04. As The Pages Burn
05. No More Regrets
06. You Will Know My Name
07. Graveyard Of Dreams
08. Stolen Life
09. Time Is Black
10. On And On
11. Avalanche
12. Down To Nothing
13. Not Long For This World
Tout d'abord, le groupe est revenu à des riffs et des enchaînements bien travaillés. La première des trois parties qui compose l'album est tout simplement un enchaînement de tubes plus énormes les uns que les autres. De l'Arch Enemy, tel qu'il est aimé, au maximum de son inspiration. Toujours aussi burné, le groupe pratique un style hypermélodique centré autour du jeu à deux guitares, plus heavy que jamais. Avant de partir sur un premier interlude, le groupe nous laisse le single "No more regrets" qui est parfaitement représentatif du retour de l'inspiration du groupe et un aperçu de l'énorme potentiel d'Alissa.
Après une brève balade, nous découvrons le groupe sous un autre visage puisque les thèmes musicaux précédemment abordé seront soutenus de façon plus ou moins discrète par des arrangements synthétiques. Au summum de cette fusion, l'explosif "Time is black" qui affiche une structure complexe toujours inspiré du Trash et du Heavy mais dont le refrain est porté par les violons et la voix qu'Alissa dont je regrette la voix claire. Car c'est bien sur un hurlement que Time is black résonne dans mes tripes.
"Avalanche" va également surprendre les fans du groupe dans sa construction et ses contrastes. Organique et synthétique, brutal et doux, il sera aussi le seul morceau où le chant clair d'Alissa sera exploité, sur le refrain, et en doublon avec sa voix gutturale.
Pour finir, et encore une fois après une balade instrumentale, "Shadow on the wall" rappelle sans détour l'album Anthems of Rebellion. Ce titre qui fait office de miniardise est largement Industriel et Heavy old school. Une troisième partie à lui seul qui n'a rien à voir avec le reste. Mais la liberté d'artiste c'est aussi ça !
Conclusion : War eternal est la meilleure production d'Arch Enemy depuis très longtemps si ce n'est la meilleure. Jamais Melodic Death Metal n'a aussi bien porté son nom. A ne rater sous aucun prétexte. Je crains un peu pour les prestations live, mais d'autres y arrivent, pourquoi pas eux ?
Pour finir, il y a tout de même une voix d'amélioration pour le groupe qui lui vole le 10/10, la pleine exploitation de la voix d'Alissa. Et si vous voulez un aperçu, penchez vous sur The Agonist !
Track listing :
01. Tempore Nihil Sanat (Prelude In F Minor)
02. Never Forgive, Never Forget
03. War Eternal
04. As The Pages Burn
05. No More Regrets
06. You Will Know My Name
07. Graveyard Of Dreams
08. Stolen Life
09. Time Is Black
10. On And On
11. Avalanche
12. Down To Nothing
13. Not Long For This World
Critique : Weska
Note : 9/10
Site du groupe : Site du groupe
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