Chronique
JUDAS PRIEST - REDEEMER OF SOULS / Sony music 2014
L'histoire du prêtre est longue et parsemée de changements, de tentatives, de respect, d'amour même durant ses 40 ans de carrière. Et après le départ douloureux de KK Downing et une très longue tournée d'adieux qui finalement en était pas une, revoilà la bande de Birmingham avec un nouvel opus sous le bras. Alors même si c'est toujours un petit événement en soit que va t-il en devenir de nous !?
Un riff typique du grand Judas entame un « Dragonaught » efficace et basique ! Rob délivre son talent malgré les années qu'il ne peut plus cacher. Pour un début on est pas surpris mais bien dans la magie perpétrée depuis 4 décennies. Un petit mot sur Richie Faulkner qui est comme un poisson dans l'eau malgré le train pris en marche (oui il est même arrivé quasi au terminus!). Un départ convainquant sans être exceptionnel. « Reddemer of soul », poursuit comme on peut s'y attendre ! Oui c'est pas avec cet opus que Judas va nous surprendre. Un titre convenable même si on sent que l'inspiration manque un peu.
On durcit le ton avec un « Hall of Valhalla » qui nous ramène le temps d'un Painkiller. Rob est très en forme sur ce titre et délivre des idées lumineuses ! Malgré tout et pour toujours il restera le Métal God !! Une fois de plus sans révolutionner son monde Judas fait un très bon titre. Cette fois ci on plonge dans les 70' avec « Sword of Damocles ». Un mid tempo où la puissance de Scott Travis est mise en avant. Du bien bon avec son surprenant break.
Place au single « March of the damned ». plus basique que ça tu meurs !! Un titre qui donne pas super envie de plonger dans le reste de l'album tant il manque de conviction et d'intérêt ! Rien de plus à ajouter. On améliore les choses (tu vas me dire c'était pas dur) avec un « Down in flames » bien balancé qui fait son petit effet ! Simple mais efficace !
Un bon mid tempo déboule avec « Hell & back » grâce à Mr Halford et un duo de gratteux en verve ! Un très (trop) proche de Bloodstone débute « Cold blooded » qui par contre une fois lancé nous offre un super moment grâce à nouveau à un Rob Halford formidable !! Une performance tout en retenue et sensibilité qui fait un effet monstre !! la petite réussite de cet opus !!
« Metalizer » enfonce le clou avec un pur de titre de heavy métal !! ça en live ça va faire mal !! On Change totalement de registre avec un « Crossfire » plus cool et 70'. un véritable vent de nostalgie plane ici.
« Secret of the dead » retrouve de la verve qui manque quand même à cet opus. Un titre à l'ambiance pesante et à la voix malsaine. Une autre réussite qui rappelle un peu ce qu'on trouve sur Nostradamus. Pour « Battle cry » on mixe les 70' avec les années 2000 pour du heavy rythmé qui crache le feu ! Décidément le groupe arrive à nous faire réagir avec des formules moult fois utilisées ! Bravo Mr Halford pour votre boulot à nouveau !!
On conclut par « Begening the end » une ballade comme le groupe en a rarement (voir jamais) proposé et qui fait un effet bœuf !! Superbement interprétée elle vous touche au plus profond de vous. Bravo.
Conclusion : Judas Priest ne va pas révolutionner son répertoire avec ce nouvel album, mais juste poursuivre une carrière très bien remplie avec presque, un opus de plus serait on tenté de dire. Rien d'extraordinaire, simple efficace parsemé de quelques réussites voilà la cuvée 2014 du grand prêtre.
Un riff typique du grand Judas entame un « Dragonaught » efficace et basique ! Rob délivre son talent malgré les années qu'il ne peut plus cacher. Pour un début on est pas surpris mais bien dans la magie perpétrée depuis 4 décennies. Un petit mot sur Richie Faulkner qui est comme un poisson dans l'eau malgré le train pris en marche (oui il est même arrivé quasi au terminus!). Un départ convainquant sans être exceptionnel. « Reddemer of soul », poursuit comme on peut s'y attendre ! Oui c'est pas avec cet opus que Judas va nous surprendre. Un titre convenable même si on sent que l'inspiration manque un peu.
On durcit le ton avec un « Hall of Valhalla » qui nous ramène le temps d'un Painkiller. Rob est très en forme sur ce titre et délivre des idées lumineuses ! Malgré tout et pour toujours il restera le Métal God !! Une fois de plus sans révolutionner son monde Judas fait un très bon titre. Cette fois ci on plonge dans les 70' avec « Sword of Damocles ». Un mid tempo où la puissance de Scott Travis est mise en avant. Du bien bon avec son surprenant break.
Place au single « March of the damned ». plus basique que ça tu meurs !! Un titre qui donne pas super envie de plonger dans le reste de l'album tant il manque de conviction et d'intérêt ! Rien de plus à ajouter. On améliore les choses (tu vas me dire c'était pas dur) avec un « Down in flames » bien balancé qui fait son petit effet ! Simple mais efficace !
Un bon mid tempo déboule avec « Hell & back » grâce à Mr Halford et un duo de gratteux en verve ! Un très (trop) proche de Bloodstone débute « Cold blooded » qui par contre une fois lancé nous offre un super moment grâce à nouveau à un Rob Halford formidable !! Une performance tout en retenue et sensibilité qui fait un effet monstre !! la petite réussite de cet opus !!
« Metalizer » enfonce le clou avec un pur de titre de heavy métal !! ça en live ça va faire mal !! On Change totalement de registre avec un « Crossfire » plus cool et 70'. un véritable vent de nostalgie plane ici.
« Secret of the dead » retrouve de la verve qui manque quand même à cet opus. Un titre à l'ambiance pesante et à la voix malsaine. Une autre réussite qui rappelle un peu ce qu'on trouve sur Nostradamus. Pour « Battle cry » on mixe les 70' avec les années 2000 pour du heavy rythmé qui crache le feu ! Décidément le groupe arrive à nous faire réagir avec des formules moult fois utilisées ! Bravo Mr Halford pour votre boulot à nouveau !!
On conclut par « Begening the end » une ballade comme le groupe en a rarement (voir jamais) proposé et qui fait un effet bœuf !! Superbement interprétée elle vous touche au plus profond de vous. Bravo.
Conclusion : Judas Priest ne va pas révolutionner son répertoire avec ce nouvel album, mais juste poursuivre une carrière très bien remplie avec presque, un opus de plus serait on tenté de dire. Rien d'extraordinaire, simple efficace parsemé de quelques réussites voilà la cuvée 2014 du grand prêtre.
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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