Chronique

Nos valeureux Suédois sont de retour pour déjà leur 7ème opus !! Et dire qu'aux Seigneurs du métal on les suit depuis le début, ça nous rajeunit pas !! Alors que va t-il en être de cet opus métallique !

Ça envoie du lourd dès l'entame de « The last temptation of christ » qui reprend la formule magique. Le groupe n'évolue pas mais garde sa fougue bien aidée par un Nils Patrik Johansson toujours incisif ! On poursuit avec « Disciple of the dragonlord » bien balancé là aussi et très année 80.
« Wailing wall » accélère un peu plus le rythme et ne déroge pas à la règle. Ça martèle toujours autant avec cette envie d'en découdre !! Un clin d’œil au « Man on the silver mountain » semble s’être dissimulé dans « Shadowchaser ». Un hard métal sévèrement burné où l'ombre du grand et très regretté Dio plane.
Les corbeaux nous accueillent pour « Die alone » qui débute de manière calme dans une ambiance pré-pendaison. La suite plus musclée nous offre un mid tempo lourd de sens. Ici on ne rigole pas !! Pour moi une des réussite de cet opus !! Interlude à l'orgue (ça rappelle des souvenirs : RIP Jon Lords!!) pour « Hoodoo ceremony » qui nous envoie après sur un « Southern conjurator » qui déboîte. Ici l'efficacité est maîtresse !!! Pas de chichi juste du bon métal dans ta gueule !!
« Walker the stalker » est peut être un poil en dessous du reste. Un titre entre deux, qui se laisse juste écouter en attendant la suite ! Retour en arrière avec « Desert night » pure tuerie de hard Fm 80' certes absolument rien de novateur, mais juste bienfaiteur ! Un refrain fédérateur qui prendra toute son ampleur sur scène !! Que ça fait du bien !!!!
« In the name of rock » reprend les classiques du groupe, sorte d'hymne bien évidement dédié au rock qui sans être monstrueux fait le boulot. On termine par « Confession » autre hymne de rock métal, qui clôt de manière enjouée cet album plus métal que métal !!

Conclusion : Astral Doors poursuit sa carrière avec ses qualités même si ici, ça manque un peu de fraîcheur. Un très bon opus mais un peu en dessous au vu de leur discographie époustouflante. Une petite remise en question s'impose.