Chronique
MACHINAE SUPREMACY - PHANTOM SHADOW / Spinefarm Records 2014
Dix ans d’existence et pourtant si peux connu. Les suédois de Machinae Supremacy évoluent dans le SID Metal, ou pour les non geek du metal 8bits dira-t-on. En effet, ce combo utilise les sons des jeux vidéos d’antan pour agrémenter leur musique et le rendu qui au début peut paraître surprenant, risque de faire de nouveaux adeptes. Aussi, lançons-nous dans l’écoute de ce sixième album qu’est « Phantom Shadow ».
Pas de dérogation à la règle, l’album débute avec une intro « I wasn’t made for the world I left behind », passage narré qui soudainement nous plonge dans « The villain of this story » et son son guitare 8bits qui monte en intensité rapidement, arrangements venant appuyer le tout, le break et c’est partit pour le SID Metal, et autant dire que ça claque grave. La voix de Robert ‘Gazz’ colle parfaitement à ce style musical et quand le tout est lancé, on se trouve séduit, et envouté par la musique. Avec son intro façon super nintendo, « Perfect dark » ne fait pas cliché et nous plonge dans un univers musical rappelant les bons temps, le tout mixé avec du metal mélodique de haute volée, et accrocheur. « Europa » quant à elle se présente avec délicatesse, violons en avant, le tout pour une ballade de toute beauté, avec une chanteuse en invité, histoire de donner encore plus d’ampleur à cette beauté ensorcelante, proche du générique de la série ‘Le Trône de Fer’. En parlant de ça, le titre suivant se nomme « Throne of games », mais n’a rien à voir avec la série ou du moins aucun rapport. Ce titre fait partit de mes favoris, déjanté, puissant, racé et mélodique cette petite bombe ne laissera personne indifférent et vous fera virevolter.
Petite interlude maintenant avec « Meanwhile (in the Hall of shadows) » histoire de poser les choses, et c’est repartit avec « Phantom battle », titre vif, avec un Jonas qui nous offre des parties guitares saisissantes, et bien entendu Gazz qui continue son festival et nous régale avec sa voix. Nouvelle interlude, « Captured (Sarah’s theme) », vient un peu casser le rythme et même si c’est bien fait.
Après ce break, la musique revient lentement mais surement avec « Renegades » et son riff entêtant, nous plongeant dans un nouveau hit de SID Metal, dans un mid tempo carré et guerrier. Retour maintenant à du metal façonné Street Fighter avec « Beyond good and Evil », qui alterne passages rétros et passages plus puissants et envolés, donnant une dimension musicale surprenante et accrocheuse. Une petite pépite qui se déguste volontiers. « The second one » débarque manière un peu plus loufoque et guillerette et s’embrase spontanément tout en gardant cette ambiance particulière et originale qui fait mouche immédiatement. Nouvelle interlude, « Redemption (was never really my thing) » est un discours qui lance « The bigger they are The harder they fall » qui est une sorte de battle theme pour tout bon jeu de combat qui se respecte. Autant dire que l’on aimerait se fritter la couane avec Ken ou Ryu avec cette piste quasi instrumentale qui fuse et donne envie de ressortir sa bonne vieille console rétro. Après cette excitation subite, « Versus » vient calmer l’ambiance et nous détendre avec son intro délicate, mais sitôt fait s’emballe et reprend du poil de la bête pour nous plonger dans un speed metal envolé et prenant. Moment de quiétude réelle maintenant avec le dernier interlude au doux nom de « Mortal wound (Skye’s requiem) », une belle berceuse, planante annonçant le morceau final « Hubnester rising », calme et posé, marquant la fin des événements et nous permettant de nous remettre de cette déferlante musicale passée.
Conclusion : Quel album et quelle surprise ! Machinae Supremacy vient de rentrer marquer des points et mérité plus d’attention dans notre hexagone. Un disque qui ne laissera personne indifférent.
Pas de dérogation à la règle, l’album débute avec une intro « I wasn’t made for the world I left behind », passage narré qui soudainement nous plonge dans « The villain of this story » et son son guitare 8bits qui monte en intensité rapidement, arrangements venant appuyer le tout, le break et c’est partit pour le SID Metal, et autant dire que ça claque grave. La voix de Robert ‘Gazz’ colle parfaitement à ce style musical et quand le tout est lancé, on se trouve séduit, et envouté par la musique. Avec son intro façon super nintendo, « Perfect dark » ne fait pas cliché et nous plonge dans un univers musical rappelant les bons temps, le tout mixé avec du metal mélodique de haute volée, et accrocheur. « Europa » quant à elle se présente avec délicatesse, violons en avant, le tout pour une ballade de toute beauté, avec une chanteuse en invité, histoire de donner encore plus d’ampleur à cette beauté ensorcelante, proche du générique de la série ‘Le Trône de Fer’. En parlant de ça, le titre suivant se nomme « Throne of games », mais n’a rien à voir avec la série ou du moins aucun rapport. Ce titre fait partit de mes favoris, déjanté, puissant, racé et mélodique cette petite bombe ne laissera personne indifférent et vous fera virevolter.
Petite interlude maintenant avec « Meanwhile (in the Hall of shadows) » histoire de poser les choses, et c’est repartit avec « Phantom battle », titre vif, avec un Jonas qui nous offre des parties guitares saisissantes, et bien entendu Gazz qui continue son festival et nous régale avec sa voix. Nouvelle interlude, « Captured (Sarah’s theme) », vient un peu casser le rythme et même si c’est bien fait.
Après ce break, la musique revient lentement mais surement avec « Renegades » et son riff entêtant, nous plongeant dans un nouveau hit de SID Metal, dans un mid tempo carré et guerrier. Retour maintenant à du metal façonné Street Fighter avec « Beyond good and Evil », qui alterne passages rétros et passages plus puissants et envolés, donnant une dimension musicale surprenante et accrocheuse. Une petite pépite qui se déguste volontiers. « The second one » débarque manière un peu plus loufoque et guillerette et s’embrase spontanément tout en gardant cette ambiance particulière et originale qui fait mouche immédiatement. Nouvelle interlude, « Redemption (was never really my thing) » est un discours qui lance « The bigger they are The harder they fall » qui est une sorte de battle theme pour tout bon jeu de combat qui se respecte. Autant dire que l’on aimerait se fritter la couane avec Ken ou Ryu avec cette piste quasi instrumentale qui fuse et donne envie de ressortir sa bonne vieille console rétro. Après cette excitation subite, « Versus » vient calmer l’ambiance et nous détendre avec son intro délicate, mais sitôt fait s’emballe et reprend du poil de la bête pour nous plonger dans un speed metal envolé et prenant. Moment de quiétude réelle maintenant avec le dernier interlude au doux nom de « Mortal wound (Skye’s requiem) », une belle berceuse, planante annonçant le morceau final « Hubnester rising », calme et posé, marquant la fin des événements et nous permettant de nous remettre de cette déferlante musicale passée.
Conclusion : Quel album et quelle surprise ! Machinae Supremacy vient de rentrer marquer des points et mérité plus d’attention dans notre hexagone. Un disque qui ne laissera personne indifférent.
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site de Machinae Supremacy
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