Chronique
SPHERIC UNIVERSE EXPERIENCE - MENTAL TORMENTS / REPLICA RECORDS 2005
Nouvelle arrivée sur la scène métal Prog, les Français de SPHERIC UNIVERSE EXPERIENCE nous arrivent avec leur premier méfait : Mental Torments.
Allons rapidement voir ça de plus près.
A noter qu’il a été mixé par Tommy Hansen, et qu’on retrouve au niveau des chœurs Lars F. Larsen (Manticora) et Finn Zierler (Beyond Twilight).
Début calme pour « So cold » mais très rapidement le calme laisse place à la tempête. Le son est très bon : puissant et propre, la voix elle non plus ne souffre d’aucun problème. Un merveilleux organe que ce Frank Garcia. Niveau musique on a à faire à du gros prog bien technique mais pas trop rébarbatif (sauf pour les réfractaires au style) dans la lignée des Dream Theater, Liquid Tension Experiment, voir Andromeda. Le niveau des musiciens est assez hallucinant, une maîtrise parfaite dans les moindres circonstances. Un début passionnant qui continue avec « Now or never » beaucoup axé sur le piano de Fred Colombo (c’est normal c’est lui le principal compositeur). Ce titre tourne tout seul sur des bases solides : basse batterie synthé, accompagnés par moments par la guitare, ce qui donne à l’ensemble un esprit très aérien voir astral. Les quelques passages guitares bien heavy vous remettent sur terre. Les solos de Vince Benaim sont à tomber, fluides, passionnés et techniques : que demander de plus. Toujours aucun reproche : que c’est bon d’écouter un aussi bon groupe de prog technique et démonstratif mais quand même musical !
Entrée en matière plus heavy pour la 1ere instrumentale « Burning box gala ». Un pur moment de musique bien ficelé et loin d’être sans saveurs. Les mélanges de styles combinés aux talents de nos 4 gars vous donnent le tournis. Je crois que certains peuvent commencer à se faire du souci car la relève approche à grand pas avec de sérieux arguments.
« Sattured brain » attaque dans un grand bain de notes, puis varient entre passage heavy à la gratte et passage doux au piano, le tout avec un Frank qui ne craint rien et assure chaque partie vocale comme si sa vie en dépendait, avec parfois quelque ressemblance avec Rod Tyler (premier chanteur de Symphony X). Le solo est une nouvelle fois parfait, un véritable régale à écouter. S’en suit un petit break à la Sympho et on repart. « Moonlight » reprend des allures de ballade, puis se poursuit en un morceau proche de Sympho avec un Frank qui se prend pour Russel Allen (ben voyons). Les breaks sont nombreux et en parfaites harmonies avec l’univers traversé car ici il est plus question d’ambiance que de musique (enfin je me comprends).
Deuxième instrumentale avec « Halleygretto » majoritairement au piano, elle fait plus office d’interlude vue sa duré, mais reste tout de même intéressante pour ceux qui ont manqué d’apprécier le talent de Fred au synthé. Intro à la basse pour l’épique « Mental torments » que n’aurait pas renier la bande à Portnoy car la qualité de composition est très proche de ce qu’on peu trouver chez Dream Theater (au début je parle). Un moment de pur bonheur qui durant les 15’38 n’arrête pas d’évoluer pour mieux exploser. Le refrain entraînant se retient facilement, et les envolées techniques soutenues par un Volodia Brice à la batterie tout à fait irréprochable qui maîtrise la double avec une facilité déconcertante sont merveilleux. Un autre grand titre. Que dire du break calme au piano émouvant et des parties instrumentales magnifiques
Dernière perle avec la magnifique « Echoes of the stars » : une sorte de ballade progressive qui débute au piano. Frank assure une nouvelle fois comme une bête, calme et somptueux, il n’en fait pas des tonnes et laisse passer de bonnes émotions dans ce sublime titre qui clôt parfaitement cet opus céleste.A noter une fin caché bien sympa que je vous laisserais découvrir.
Conclusion : pour un 1er album c’est plutôt une bonne réussite, une musique technique mais jamais démonstratifs à mourir, des musiciens très doués qui croient en leur musique. Même s’il y a quelque reproche à faire (et le groupe en est conscient) SPHERIC UNIVERSE EXPERIENCE vient de poser un petit brûlot de prog comme on les aime.
Fans de prog cet album est fait pour vous, alors n’attendaient plus jetez-vous dessus !!
Allons rapidement voir ça de plus près.
A noter qu’il a été mixé par Tommy Hansen, et qu’on retrouve au niveau des chœurs Lars F. Larsen (Manticora) et Finn Zierler (Beyond Twilight).
Début calme pour « So cold » mais très rapidement le calme laisse place à la tempête. Le son est très bon : puissant et propre, la voix elle non plus ne souffre d’aucun problème. Un merveilleux organe que ce Frank Garcia. Niveau musique on a à faire à du gros prog bien technique mais pas trop rébarbatif (sauf pour les réfractaires au style) dans la lignée des Dream Theater, Liquid Tension Experiment, voir Andromeda. Le niveau des musiciens est assez hallucinant, une maîtrise parfaite dans les moindres circonstances. Un début passionnant qui continue avec « Now or never » beaucoup axé sur le piano de Fred Colombo (c’est normal c’est lui le principal compositeur). Ce titre tourne tout seul sur des bases solides : basse batterie synthé, accompagnés par moments par la guitare, ce qui donne à l’ensemble un esprit très aérien voir astral. Les quelques passages guitares bien heavy vous remettent sur terre. Les solos de Vince Benaim sont à tomber, fluides, passionnés et techniques : que demander de plus. Toujours aucun reproche : que c’est bon d’écouter un aussi bon groupe de prog technique et démonstratif mais quand même musical !
Entrée en matière plus heavy pour la 1ere instrumentale « Burning box gala ». Un pur moment de musique bien ficelé et loin d’être sans saveurs. Les mélanges de styles combinés aux talents de nos 4 gars vous donnent le tournis. Je crois que certains peuvent commencer à se faire du souci car la relève approche à grand pas avec de sérieux arguments.
« Sattured brain » attaque dans un grand bain de notes, puis varient entre passage heavy à la gratte et passage doux au piano, le tout avec un Frank qui ne craint rien et assure chaque partie vocale comme si sa vie en dépendait, avec parfois quelque ressemblance avec Rod Tyler (premier chanteur de Symphony X). Le solo est une nouvelle fois parfait, un véritable régale à écouter. S’en suit un petit break à la Sympho et on repart. « Moonlight » reprend des allures de ballade, puis se poursuit en un morceau proche de Sympho avec un Frank qui se prend pour Russel Allen (ben voyons). Les breaks sont nombreux et en parfaites harmonies avec l’univers traversé car ici il est plus question d’ambiance que de musique (enfin je me comprends).
Deuxième instrumentale avec « Halleygretto » majoritairement au piano, elle fait plus office d’interlude vue sa duré, mais reste tout de même intéressante pour ceux qui ont manqué d’apprécier le talent de Fred au synthé. Intro à la basse pour l’épique « Mental torments » que n’aurait pas renier la bande à Portnoy car la qualité de composition est très proche de ce qu’on peu trouver chez Dream Theater (au début je parle). Un moment de pur bonheur qui durant les 15’38 n’arrête pas d’évoluer pour mieux exploser. Le refrain entraînant se retient facilement, et les envolées techniques soutenues par un Volodia Brice à la batterie tout à fait irréprochable qui maîtrise la double avec une facilité déconcertante sont merveilleux. Un autre grand titre. Que dire du break calme au piano émouvant et des parties instrumentales magnifiques
Dernière perle avec la magnifique « Echoes of the stars » : une sorte de ballade progressive qui débute au piano. Frank assure une nouvelle fois comme une bête, calme et somptueux, il n’en fait pas des tonnes et laisse passer de bonnes émotions dans ce sublime titre qui clôt parfaitement cet opus céleste.A noter une fin caché bien sympa que je vous laisserais découvrir.
Conclusion : pour un 1er album c’est plutôt une bonne réussite, une musique technique mais jamais démonstratifs à mourir, des musiciens très doués qui croient en leur musique. Même s’il y a quelque reproche à faire (et le groupe en est conscient) SPHERIC UNIVERSE EXPERIENCE vient de poser un petit brûlot de prog comme on les aime.
Fans de prog cet album est fait pour vous, alors n’attendaient plus jetez-vous dessus !!
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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