Chronique

Autant dire que cette année, la bannière suédoise aura bien brillée. Et ce ne sont pas les Spiders qui en diront le contraire. Armés de leur deuxième album, le combo nordique arrive avec une pochette rétro en noir et blanc, mélangeant ambiance 70’s et moderne.

Autant dire que dès le premier titre aka « Mad Dog », les choses sont mises au clair. Au comprend mieux aussi le choix d’en faire le premier single extrait de ce nouvel album. Gros riff, son façon années 70 et Ann-Sofie qui chante à merveille avec cet effet vintage sur sa voix. Un retour sur une période dorée tout en gardant une touche personnelle et moderne qui fait mouche. Au tour du titre éponyme « Shake electric » rock ‘n roll, où Ann-Sofie reprend sa voix claire et ‘normale’, sans effets. Un titre simple mais diablement efficace avec son passage clappement de mains / guitare entre autre. L’effet se prolonge sur « Bleeding Heart », toujours dans la même veine musicale. On notera aussi la production qui rend hommage et met en valeur le travail du groupe à travers ses compos car ce n’est pas forcément le cas pour toutes les formations / productions.

L’euphorie psychédélique continue de se développer sur « Only your skin », où John et Ricard (sans jeu de mot hein ndlr) se font bien plaisir, respectivement à la guitare et à la batterie. Avec « Lonely nights », l’ambiance s’allège un peu plus et se voix être un chouilla plus guillerette mais tout aussi énergique, se mettant plus dans une veine à la Blondie. Retour au rock groovy pour « Back on the streets », s’élançant dans un titre dynamique au couplet accrocheur, menant sur un solo guitare court mais bien piquant qui nous pré-chauffe avant la déferlante « Control » qui est certainement mon titre préféré de l’album. Racé, rapide et puissant et propulsé par la voix de Ann-Sofie, cette pépite ne laissera personne indifférent sur disque comme sur scène ; ‘Boom, boom, boom, boom !’. Histoire de ne pas laisser retomber la pression, on continue la progression avec « Give up the fight », rock armé où John se sent pousser des ailes et nous offre de bonnes mélodies, dont un super solo, boostés par une basse et une batterie percutantes. Il est temps de calmer le jeu, et « Hard times » débarque avec douceur et ambiance planante pour nous bercer sans forcer. Le final se fera sur fond guerrier où « War of the world » embrasera ce qui nous reste et partira à deux cent à l’heure dans un rock frénétique.

Conclusion : un bien bon album de rock vintage et fougueux qui ravira les fans du genre. A découvrir !