Chronique
DAGOBA - LIVE HELLFEST / Verycords 2014
Après une excellente expérience aux USA fin 2013, les Marseillais décident de promouvoir leur superbe album Post Mortem Nihil Est l'année suivante. 2014 se voit donc pulvérisé à chaque passage du groupe : en tête d'affiche, puis en festivals, pour terminer en 1ère partie de luxe d'Epica. C'est cette partie festival qui nous intéresse ici. En effet, en participant habitué de notre emblématique Hellfest national -il s'agit là du 4ème passage du combo à Clisson (2006, 2009, 2011 et 2014 donc) !- la bande à Shawter, comme à son habitude, a prévu de frapper fort en ce samedi 21 juin ensoleillé.
Déjà capté via la chaîne Arte, Verycords a eu la bonne idée d'en faire un dvd/cd. Très bonne inspiration tant cette performance représente à merveille ce qu'est le groupe, à savoir une machine de guerre taillée pour le live !
Visuellement impeccable, malgré une impressionnante et envahissante poussière due à la folie générale dans la fosse, le son nous fait un peu peur au début (2 larsens sur "I, Reptile"), mais s'améliore au fur et à mesure que le show se déroule. Cette amélioration vire même à la perfection quand on se rend compte que tous les instruments sont mixés parfaitement et que la batterie de Franky ne vient pas tout bouffer. De plus, le public est clairement (et puissamment) audible, de même que les nombreuses sollicitations de Shawter, Franky et Werther.
Au niveau de la setlist, il s'agit là d'un condensé quasi best-of du groupe.
Court, intense, intensif, bref jouissif !
Un dévastateur opener, enchaîné par un entraînant "The man you're not", le public et l'auditeur prennent cher d'entrée ! Un premier wall of death introduit "The nightfall and all its mistakes" dans lequel Shawter prouve (si tant est qu'il le devait encore) qu'il est un chanteur talentueux, grâce à des parties en chant clair remarquables de précision et de justesse, bien aidé par le chant death de Werther. Superbe performance ! Sentant le public bien chaud et participatif, le frontman ne se fait pas prier pour réclamer un circle pit lors d'un "Black smokers (752° Fahrenheit)" où Franky et Z nous balancent un véritable mur du son que seul Dagoba peut traverser. Dantesque.
Les deux brûlots de Post Mortem Nihil Est que sont "When winter..." et "The great wonder" s'enchaînent pendant que les pogos se succèdent. Pour revenir au son, je mentionnerai également que les chœurs sont puissants à souhait et résonnent incroyablement bien sur ce deuxième morceau grâce à la hargne de Z et Werther, ce qui contraste parfaitement avec la sublime mélodie des couplets en chant clair de Shawter. D'ailleurs, le "est-ce que vous êtes vivants ?" du bassiste sur "The great wonder" est tout simplement mythique.
Mais LE moment de ce concert qui restera dans les mémoires collectives est ce wall of death monumental sur "It's all about time" ! Impressionnant autant pour le téléspectateur que pour le groupe. En effet, les sourires non feints de Shawter et Werther en disent long sur le plaisir reçu par le groupe par tant de générosité et d'amour de la part de son public. C'est d'ailleurs ce qui est touchant sur ce morceau : ce plaisir réciproque. Le "Hellfest, vous êtes les meilleurs !" du chanteur transpire la sincérité et prouve encore une fois que le groupe ne triche jamais.
On termine ce show atomique par "The white guy (and the black ceremony)" et son final Star Wars qui rappelle les origines du groupe.
Notez tout de même le passage à la trappe de « The things within », disparu par manque de timing.
Au niveau des bonus, vous retrouverez les clips de "The great wonder" et "Yes we die". Léger pour certains, on comprend bien que le plus important dans ce dvd/live c'est bien le concert en lui-même, donc ces deux clips sont toujours bons à prendre.
Conclusion :
Voici exactement ce qui manquait à Dagoba, à savoir un captage live de qualité et représentatif de la puissance du combo sur scène. Une putain de carte de visite en somme.
Fans et néophytes, ruez-vous dessus, si tant est qu'il en reste encore, édition limitée oblige !
Et n'oubliez pas, ils s'appellent Dagoba !
Setlist :
I, reptile (Post Mortem Nihil Est)
The man you're not (What Hell Is About)
The nightfall and all its mistakes (Face The Colossus)
Black smokers (Poseidon)
When winter... (Post Mortem Nihil Est)
The great wonder (Post Mortem Nihil Est)
It's all about time (What Hell Is About)
The white guy (Dagoba)
Déjà capté via la chaîne Arte, Verycords a eu la bonne idée d'en faire un dvd/cd. Très bonne inspiration tant cette performance représente à merveille ce qu'est le groupe, à savoir une machine de guerre taillée pour le live !
Visuellement impeccable, malgré une impressionnante et envahissante poussière due à la folie générale dans la fosse, le son nous fait un peu peur au début (2 larsens sur "I, Reptile"), mais s'améliore au fur et à mesure que le show se déroule. Cette amélioration vire même à la perfection quand on se rend compte que tous les instruments sont mixés parfaitement et que la batterie de Franky ne vient pas tout bouffer. De plus, le public est clairement (et puissamment) audible, de même que les nombreuses sollicitations de Shawter, Franky et Werther.
Au niveau de la setlist, il s'agit là d'un condensé quasi best-of du groupe.
Court, intense, intensif, bref jouissif !
Un dévastateur opener, enchaîné par un entraînant "The man you're not", le public et l'auditeur prennent cher d'entrée ! Un premier wall of death introduit "The nightfall and all its mistakes" dans lequel Shawter prouve (si tant est qu'il le devait encore) qu'il est un chanteur talentueux, grâce à des parties en chant clair remarquables de précision et de justesse, bien aidé par le chant death de Werther. Superbe performance ! Sentant le public bien chaud et participatif, le frontman ne se fait pas prier pour réclamer un circle pit lors d'un "Black smokers (752° Fahrenheit)" où Franky et Z nous balancent un véritable mur du son que seul Dagoba peut traverser. Dantesque.
Les deux brûlots de Post Mortem Nihil Est que sont "When winter..." et "The great wonder" s'enchaînent pendant que les pogos se succèdent. Pour revenir au son, je mentionnerai également que les chœurs sont puissants à souhait et résonnent incroyablement bien sur ce deuxième morceau grâce à la hargne de Z et Werther, ce qui contraste parfaitement avec la sublime mélodie des couplets en chant clair de Shawter. D'ailleurs, le "est-ce que vous êtes vivants ?" du bassiste sur "The great wonder" est tout simplement mythique.
Mais LE moment de ce concert qui restera dans les mémoires collectives est ce wall of death monumental sur "It's all about time" ! Impressionnant autant pour le téléspectateur que pour le groupe. En effet, les sourires non feints de Shawter et Werther en disent long sur le plaisir reçu par le groupe par tant de générosité et d'amour de la part de son public. C'est d'ailleurs ce qui est touchant sur ce morceau : ce plaisir réciproque. Le "Hellfest, vous êtes les meilleurs !" du chanteur transpire la sincérité et prouve encore une fois que le groupe ne triche jamais.
On termine ce show atomique par "The white guy (and the black ceremony)" et son final Star Wars qui rappelle les origines du groupe.
Notez tout de même le passage à la trappe de « The things within », disparu par manque de timing.
Au niveau des bonus, vous retrouverez les clips de "The great wonder" et "Yes we die". Léger pour certains, on comprend bien que le plus important dans ce dvd/live c'est bien le concert en lui-même, donc ces deux clips sont toujours bons à prendre.
Conclusion :
Voici exactement ce qui manquait à Dagoba, à savoir un captage live de qualité et représentatif de la puissance du combo sur scène. Une putain de carte de visite en somme.
Fans et néophytes, ruez-vous dessus, si tant est qu'il en reste encore, édition limitée oblige !
Et n'oubliez pas, ils s'appellent Dagoba !
Setlist :
I, reptile (Post Mortem Nihil Est)
The man you're not (What Hell Is About)
The nightfall and all its mistakes (Face The Colossus)
Black smokers (Poseidon)
When winter... (Post Mortem Nihil Est)
The great wonder (Post Mortem Nihil Est)
It's all about time (What Hell Is About)
The white guy (Dagoba)
Critique : Secret Sfred
Note : 9/10
Site du groupe : Myspace officiel du groupe
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