Chronique
ULI JON ROTH - SCORPIONS REVISITED / Udr records 2015
Je ne pourrai jamais remercier à sa juste valeur mon prof de guitare qui ma fait découvrir le vrai Scorpions ! Celui des 70' sublimé par un irrésistible hippie : Ulrich Roth (oui on l'appelait comme ça à cette époque!!) . Cet homme de génie fan ultime d'Hendrix a permi au groupe d'Hanovre d'atteindre un niveau musical malheureusement disparu après son départ ! Aujourd'hui notre guitare héros nous offre sa version de titres composés entre 1974 et 1977 pour mon plus grand bonheur et j'espère le votre aussi. Prêts à voyager dans le temps !!??
Enregistré en conditions live dans le local du groupe à l'époque Uli Jon et sa bande nous proposent en ouverture un « The Sails of charon » et son riff magique (repris par Kirk Hammett lors de la tournée Death Magnetic), qui remet dans l'ambiance. Comme dans Tokyo Tape Mr Roth est très en avant dans le mix et fait des merveilles avec sa Transcendantal Sky Guitar. La grande question que vous devez vous poser est qui va jouer le rôle de Klause Meine ?? En réponse un jeune Anglais Nathan James (Trans-Siberian Orchestra) qui s'en sort bien. Un titre rallongé pour pouvoir mettre plein de solos partout et nous démontrer l'immense talent de notre Germain. « Longing for fire » prend le relai pour du plus proche de l'original mais paraît un peu faible surtout à cause d'un Nathan qui manque de persuasion.
Moment plus calme avec « Crying days », qu'il est bon de redécouvrir, un super titre du groupe malheureusement oublié depuis bien trop longtemps. Nathan s'en sort avec les honneurs malgré la tache qui lui incombe. Changement de registre avec la très hard « Virgin killer » qui déboîte toujours autant 39ans après. Dommage que Nathan ne se lâche pas plus sur ce titre survitaminé. Mais que c'est bon de bouger la tête à nouveau sur cette tuerie !!
On retrouve du bien plus connu avec l'immense « In trance » qui se voit une intro rallongée. J'avoue que ce titre me file toujours le frisson et même là l'effet est garanti !! Beau boulot de Nathan. « Sun in my hand » arrive et permet à Uli Jon de faire étale de sa voix si particulière et de briller de mille feux à la guitare !! Quel voyage !!
Par contre là c'est pas la même chose avec la magnifique « Yellow river » qui prouve que Scorpions a bel et bien toujours été maître en matière de ballade !! Une fois de plus l'effet est là et Nathan dans une version perso nous éblouit. La délire « Polar night » et son intro rallongée (comme Tokyo Tape) retrouve Uli Jon au chant et rappelle des souvenirs (ah ce mythique live!!!). Puis « Dark lady » comme à la grande époque poursuit et livre à nouveau une sacrée performance du Mr Roth. Une version à nouveau rallongée pour mettre un peu plus de guitare mais quelle guitare !!
L’énorme et énergique « Catch your train » déboule et t'en met plein la gueule, avant l'ambiancé et magnifique « Evening days » qui me rend tout bizarre, une mélancolie latente qui resurgit du tréfonds des 70'. Un des plus beau titre des Scorpions !!
« All night long » remet du plus 'facile' et sans artifice juste avant l'épique « Well burn the sky » monument des 70' qui ici retrouve sa classe d'antan !!!! Quel bonheur !!
« Pictured life » arrive et permet à mon cerveau de se remémorer le premier jour de sa découverte !Un grand jour !! La délirante « Hell cats » retrouve des couleurs en 2015, tout en gardant ce coté décalé si caractéristique des 70'.
A nouveau un grand moment d'une beauté céleste avec « Life like's a river » qui n'a rien perdu de son charme en 40 ans !! « Drifting sun » quand à elle poursuit notre voyage dans le temps avec brio, puis vient la fin en deux parties.
Tout d'abord « Rainbow dream prelude » une intro / instrumentale de 4 minutes sublime juste à la guitare avec des sonorités médiévales et asiatiques du plus bel effet, qui se termine par « Fly to rainbow » le grand moment du groupe de Hanovre qui n'aura jamais réussi à rééditer l'exploit (il faut dire qu'ils l'ont pas cherché non plus!). Nathan est irrésistible et procure des frissons comme cette chanson, rallongée à l’extrême, d'une autre époque, d'un autre temps mais lumineuse pour des milliers d'années encore.
Conclusion : Uli Jon Roth a réussi à faire un superbe cadeau à ses fans avec cet opus retraçant une période si loin déjà mais à jamais éternelle dans nos mémoires. Un opus nostalgique fait avec le cœur qui comblera à coup sur les fans du vieux Scorpions (délaissé) ainsi que ceux du maître guitariste !!
Enregistré en conditions live dans le local du groupe à l'époque Uli Jon et sa bande nous proposent en ouverture un « The Sails of charon » et son riff magique (repris par Kirk Hammett lors de la tournée Death Magnetic), qui remet dans l'ambiance. Comme dans Tokyo Tape Mr Roth est très en avant dans le mix et fait des merveilles avec sa Transcendantal Sky Guitar. La grande question que vous devez vous poser est qui va jouer le rôle de Klause Meine ?? En réponse un jeune Anglais Nathan James (Trans-Siberian Orchestra) qui s'en sort bien. Un titre rallongé pour pouvoir mettre plein de solos partout et nous démontrer l'immense talent de notre Germain. « Longing for fire » prend le relai pour du plus proche de l'original mais paraît un peu faible surtout à cause d'un Nathan qui manque de persuasion.
Moment plus calme avec « Crying days », qu'il est bon de redécouvrir, un super titre du groupe malheureusement oublié depuis bien trop longtemps. Nathan s'en sort avec les honneurs malgré la tache qui lui incombe. Changement de registre avec la très hard « Virgin killer » qui déboîte toujours autant 39ans après. Dommage que Nathan ne se lâche pas plus sur ce titre survitaminé. Mais que c'est bon de bouger la tête à nouveau sur cette tuerie !!
On retrouve du bien plus connu avec l'immense « In trance » qui se voit une intro rallongée. J'avoue que ce titre me file toujours le frisson et même là l'effet est garanti !! Beau boulot de Nathan. « Sun in my hand » arrive et permet à Uli Jon de faire étale de sa voix si particulière et de briller de mille feux à la guitare !! Quel voyage !!
Par contre là c'est pas la même chose avec la magnifique « Yellow river » qui prouve que Scorpions a bel et bien toujours été maître en matière de ballade !! Une fois de plus l'effet est là et Nathan dans une version perso nous éblouit. La délire « Polar night » et son intro rallongée (comme Tokyo Tape) retrouve Uli Jon au chant et rappelle des souvenirs (ah ce mythique live!!!). Puis « Dark lady » comme à la grande époque poursuit et livre à nouveau une sacrée performance du Mr Roth. Une version à nouveau rallongée pour mettre un peu plus de guitare mais quelle guitare !!
L’énorme et énergique « Catch your train » déboule et t'en met plein la gueule, avant l'ambiancé et magnifique « Evening days » qui me rend tout bizarre, une mélancolie latente qui resurgit du tréfonds des 70'. Un des plus beau titre des Scorpions !!
« All night long » remet du plus 'facile' et sans artifice juste avant l'épique « Well burn the sky » monument des 70' qui ici retrouve sa classe d'antan !!!! Quel bonheur !!
« Pictured life » arrive et permet à mon cerveau de se remémorer le premier jour de sa découverte !Un grand jour !! La délirante « Hell cats » retrouve des couleurs en 2015, tout en gardant ce coté décalé si caractéristique des 70'.
A nouveau un grand moment d'une beauté céleste avec « Life like's a river » qui n'a rien perdu de son charme en 40 ans !! « Drifting sun » quand à elle poursuit notre voyage dans le temps avec brio, puis vient la fin en deux parties.
Tout d'abord « Rainbow dream prelude » une intro / instrumentale de 4 minutes sublime juste à la guitare avec des sonorités médiévales et asiatiques du plus bel effet, qui se termine par « Fly to rainbow » le grand moment du groupe de Hanovre qui n'aura jamais réussi à rééditer l'exploit (il faut dire qu'ils l'ont pas cherché non plus!). Nathan est irrésistible et procure des frissons comme cette chanson, rallongée à l’extrême, d'une autre époque, d'un autre temps mais lumineuse pour des milliers d'années encore.
Conclusion : Uli Jon Roth a réussi à faire un superbe cadeau à ses fans avec cet opus retraçant une période si loin déjà mais à jamais éternelle dans nos mémoires. Un opus nostalgique fait avec le cœur qui comblera à coup sur les fans du vieux Scorpions (délaissé) ainsi que ceux du maître guitariste !!
Critique : Guillaume
Note : 9/10
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