Chronique
STEVE N SEAGULLS - FARM MACHINE / Spinefarm Records 2015
Steve N Seagulls, à comprendre Steve et ses mouettes, est un quintet finlandais qui fait des reprises de hits des grands noms du rock ou heavy metal à leur sauce.
Pour ce premier album, la sauce choisit est une sauce fermière, proche de l’américaine ou de la sauce country. Vous l’avez compris, ici, c’est banjo, délire joie et engouement pour une musique qui il faut le dire n’a plus rien à prouver de par sa notoriété faite à travers les années et les groupes originels.
La question : Est-ce vraiment nécessaire d’en faire un album ?
Vous allez me dire, pour entendre ce genre de reprises, pas de besoin d’aller bien loin, il suffit d’aller au pub du coin un soir de la semaine et d’écouter ces musiciens en manque d’inspiration qui reprendront encore et encore les mêmes titres. Ca fonctionne, alors pourquoi choisir un autre titre d’un groupe qui à vingt ans de carrière ?!
Après les quelques verres descendus, ces dit groupes s’embarquent dans des hits qui nous ont fait et nous font toujours vibrer. L’alcool aidant, ils nous proposent leurs versions personnelles, déjantées et plus ou moins fidèles aux titres originaux. Le coût ? Quelques verres de payés et une bonne soirée entre potes.
Ensuite il y a les groupes plus carrés qui se disent, faisons des reprises country ou fermières (pour la traduction française) sérieusement et signons chez Universal. Et c’est là qu’intervient notre quintet. Non peu fier de leur deal avec la maison de disque, ils sortent un album où leur travail a été de revisiter des classiques dans une version populaire et qui plaira à tout le monde : la famille pour les sorties du dimanche, les radios pour le côté commercial et répétitif de la chose, et les métaleux qui après quelques verres partiront dans des trips déjantés en concert ou en festivals.
Dernier point à choisir pour le groupe : la trackliste. On en revient au début, on prend du costaud et on en réchauffe une douzaine (l’intro ne comptant pas), à savoir :
Grand Opening (une originalité du groupe, ndlr)
Black Dog (Led Zeppelin)
Thunderstruck (AC/DC)
The Trooper (Iron Maiden)
Ich Will (Rammstein)
Paradise City (Guns N Roses)
Nothing Else Matters (Metallica)
Over the Hills And Far Away (Gary Moore et non pas Nightwish)
Seek And Destroy (Metallica)
Holy Diver (Dio)
Run to the Hills (Iron Maiden)
You Shook Me All Night Long (AC/DC)
Cemetery Gates (Pantera)
Au final l’album se déroule sans anicroche bien que l’on se demande ce que vient foutre “Ich Will” au milieu, si ce n’est pour le côté déjanté mais il casse sérieusement le rythme.
Conclusion : un album fait pour tout le monde, pour des soirées arrosées pour les anti metal qui se trouveront amusés par ces titres soit disant originaux de country mais en fait repris histoire de perturber les bobos de la musique. Enfin, un groupe qui a trouvé le bon créneau pour remplir son porte feuille sans trop se casser la tête. On ne se la prendra pas aussi, l’album aidant à passer un bon moment. La note ? A vous de voir votre opinion sur l’intérêt d’un tel album…
Pour ce premier album, la sauce choisit est une sauce fermière, proche de l’américaine ou de la sauce country. Vous l’avez compris, ici, c’est banjo, délire joie et engouement pour une musique qui il faut le dire n’a plus rien à prouver de par sa notoriété faite à travers les années et les groupes originels.
La question : Est-ce vraiment nécessaire d’en faire un album ?
Vous allez me dire, pour entendre ce genre de reprises, pas de besoin d’aller bien loin, il suffit d’aller au pub du coin un soir de la semaine et d’écouter ces musiciens en manque d’inspiration qui reprendront encore et encore les mêmes titres. Ca fonctionne, alors pourquoi choisir un autre titre d’un groupe qui à vingt ans de carrière ?!
Après les quelques verres descendus, ces dit groupes s’embarquent dans des hits qui nous ont fait et nous font toujours vibrer. L’alcool aidant, ils nous proposent leurs versions personnelles, déjantées et plus ou moins fidèles aux titres originaux. Le coût ? Quelques verres de payés et une bonne soirée entre potes.
Ensuite il y a les groupes plus carrés qui se disent, faisons des reprises country ou fermières (pour la traduction française) sérieusement et signons chez Universal. Et c’est là qu’intervient notre quintet. Non peu fier de leur deal avec la maison de disque, ils sortent un album où leur travail a été de revisiter des classiques dans une version populaire et qui plaira à tout le monde : la famille pour les sorties du dimanche, les radios pour le côté commercial et répétitif de la chose, et les métaleux qui après quelques verres partiront dans des trips déjantés en concert ou en festivals.
Dernier point à choisir pour le groupe : la trackliste. On en revient au début, on prend du costaud et on en réchauffe une douzaine (l’intro ne comptant pas), à savoir :
Grand Opening (une originalité du groupe, ndlr)
Black Dog (Led Zeppelin)
Thunderstruck (AC/DC)
The Trooper (Iron Maiden)
Ich Will (Rammstein)
Paradise City (Guns N Roses)
Nothing Else Matters (Metallica)
Over the Hills And Far Away (Gary Moore et non pas Nightwish)
Seek And Destroy (Metallica)
Holy Diver (Dio)
Run to the Hills (Iron Maiden)
You Shook Me All Night Long (AC/DC)
Cemetery Gates (Pantera)
Au final l’album se déroule sans anicroche bien que l’on se demande ce que vient foutre “Ich Will” au milieu, si ce n’est pour le côté déjanté mais il casse sérieusement le rythme.
Conclusion : un album fait pour tout le monde, pour des soirées arrosées pour les anti metal qui se trouveront amusés par ces titres soit disant originaux de country mais en fait repris histoire de perturber les bobos de la musique. Enfin, un groupe qui a trouvé le bon créneau pour remplir son porte feuille sans trop se casser la tête. On ne se la prendra pas aussi, l’album aidant à passer un bon moment. La note ? A vous de voir votre opinion sur l’intérêt d’un tel album…
Critique : Lionel
Note : 7/10
Site du groupe : Lien vers le site de Steve N Seagulls
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