Chronique

Aller nous voilà partis à la découverte du 4ème opus de cet espoir Français qui ne cesse de faire parler de lui. Il faut dire que depuis ses débuts le groupe ne cesse de nous pondre de sacrés albums gavés d'énergie pure. Alors pourquoi en serait il autrement aujourd'hui !?

Début calme avant que tout ne soit chamboulé pour « The smoky room ». Un titre très Stoner avec des couplets calmes et un refrain bien plus groovy ! Un titre en contraste qui passe bien et permet de retrouver notre groupe en forme dans un morceau simple mais efficace. La plus agressive « Hearing voices » débarque et montre que le groupe a encore cette incroyable énergie et cette force de mélanger rentre dedans et mélodie à la perfection !!
On change de registre sur la très américaine « Vampire » qui étonne. Perso j'adhère moins à ce punk hardcore. On retrouve notre groupe dans ce qu'il sait faire de mieux avec un « Winter's master » bien balancé. Un très bon titre que voilà qui fait plaisir.
Gros riff bien métal pour « Condor » qui se rapproche d'un Stone Sour. Un titre efficace mais qui ne ressemble pas vraiment au groupe. Dommage, même si ça envoie sévère, l'apport de la deuxième guitare se fait bien sentir !! A nouveau on retrouve le groupe dans son style avec un « White line » véritable single en puissance qui te fait taper du pied comme un possédé. Un moment plein d'énergie positive qui fait du bien par là où il passe.
On poursuit dans le même esprit avec la mélodique mais envoyée « One more shade of grey » qui là encore fait un effet immédiat et perpétuel. Un titre qui te reste dans la tête pour le reste de la journée !!
Place à la ballade « Birth » très réussie et d'un calme apaisant. Un doux moment qui arrive à point nommé et ne te laisse pas indifférent. Exquis ! L'orage gronde le temps d'un « Scarcrow » très hardcore qui surprend et déstabilise. Le groupe tend à varier ses inspirations en lorgnant vers le métal méchant US. Une idée que tout le monde n'acceptera pas.
Le rock sauvage fait son apparition avec la décalé mais super « 1 3 3 artificial heartbeats », qui apporte un peu de fraîcheur à cet opus détonnant. On termine avec « The begining of the end » un titre fédérateur répétitif mais fort convainquant qui fait son job en conclusion.


Conclusion : Un 4ème essai qui veut s’émanciper et aller dans des contrées encore plus métal qui font varier les plaisirs mais risquent de perturber les fans de la première heure. Reste de l'efficace qui fait le boulot et poursuit la carrière de nos Frenchies doués.