Chronique

Notre super groupe adoré revient enfin pour son deuxième opus. Succédant à une œuvre magistrale ponctuée par un live dantesque nos génies de la musique remettent donc le couvert comme une seconde nature pour eux ! Ouf ils existent encore !

On ce lance corps et âme dans « Open up yours eyes » avec le piano délicat de Neal Morse suivi par son homonyme Steve. Le titre se met en place petit à petit pour 12 minutes de bonheur. On note aisément que le groupe poursuit sa carrière dans une veine bien plus progressive qui n'est pas sans rappeler Spock Beard ! Une entrée en matière qui ne rigole pas ! « Mask machine » prend le relai avec conviction dans un esprit très (mais alors très) proche de Muse ! La basse de Dave LaRue faisant son entrée avant que la suite très rock popisante n'apparaisse. Casey McPherson est très à son aise ici accentuant l'esprit pop de ce très bon titre.
Une intro au clavier très Deep Purple pour « Bombs away » typé 70'. Un titre mid tempo et groovy avec une fois de plus un Casey impérial ! A noter une très belle partie instrumentale où les Morses font étal de leurs talents respectifs ! Début tout calme pour « The fury of my life » une fois de plus très pop dans son esprit mais d'une efficacité redoutable !! Du talent à l 'état brut, d'une pureté cristalline. Une fois de plus le grand gagnant est Casey véritable arme secrete du groupe !
Une fois remis de nos émotions, on s'attaque à « A place in your world » toujours aussi mélodique avec ses emprunts à la pop des 60' (on pense beaucoup aux Beatles) qui apporte beaucoup à la musique léchée de nos maîtres d’œuvre. Toujours dans ce rock pop progressif de très haute qualité que « Lost without you » continue notre voyage. Il est vrai que c'est dommage que le groupe n'ai pas poursuivi avec des morceaux plus hard ou du moins plus 'virils' comme sur le premier ça aurait étoffé encore plus cet opus un brin unitaire.
On change de registre avec du bon vieux folklore sur un « One love forever » enjoué et rythmé qui fait du bien. C'est presque dommage que cela ne dure pas et que le style du groupe revient en force. Je vous rassure ça reste fort bon tout de même. Attention grand moment avec la ballade « Peaceful harbor » sur laquelle Casey vous donne des frissons. Une prestation magistrale qui donne presque la larme à l’œil. Difficile de décrire un titre pareil tant il vous prend aux tripes et vous procure des émotions viscérales intenses. A noter aussi les interventions millimétrées de Steve Morse exquises.
On termine avec la deuxième pièce épique « Cosmic symphony » développée en trois parties. Du pur rock progressif de très haute volée à qui il manque un petit plus pour véritablement en imposer ! Une fois de plus Steve Morse réalise un boulot stupéfiant !!

Conclusion : Pour son deuxième opus Flying Colors à trouvé son style, mais à un peu perdu en splendeur et en variété. Je vous rassure quand même cet opus est d'une qualité supérieure et un véritable régal ! Mais ils avaient mis la barre si haute qu'il était impossible de la surpasser. Du grand art !