Chronique
APOCALYPTICA - SHAD8WMAKER / Harmageddon Records 2015
Shadowmaker, ou quand le quatuor devient un quintet. C’est avec cette nouvelle approche qu’il faut voir le groupe sur ce disque. Fini les invités, ici Franky Perez (Scars on Broadway / Slash) prend en charge les parties vocales du nouvel et huitième album des finlandais.
Proposant un douzaine de nouveaux morceaux pour l’édition Deluxe, majoritairement composés par Eicca Toppinen, partons dans ce nouvel univers musical histoire de voir si ce choix a été judicieux.
Débutant avec « I-III-V Seed of chaos», ce titre instrumental lance les hostilités et sert d’apéritif avant le débarquement de « Cold blood » qui se pointe avec virilité et un groove d’enfer, appuyé par la voix prenante de Franky. Ce rock mélodique popisé fait diablement effet et nous plonge dans univers qui se pourrait être addictif. Au tour du titre éponyme « Shadowmaker » d’apparaître. En effet ce dernier se glisse lentement mais surement avant de poursuivre son avancée dans un mid tempo envolé, digne d’une bande originale d’un film du box office, qui au milieu du titre monte en intensité histoire d’éveiller de nouvelles sensations telles une soudaine envie d’headbanguer et de nous scotcher par son final dantesque. L’adhésion se fait surement jusqu’à l’arrivée de « Slow Burn », un des deux prétendants au titre de meilleur chanson de l’album. Avec son intro aux cellos, puis martelée et ténébreuse, c’est langoureusement que le titre se met en place, voyant Franky poser sa voix avec délicatesse et justesse, juste avant de faire monter la pression et de nous subjuguer par ce mid tempo envolé et preneur. « Reign of fear » est un des deux titres bonus de cet album. Avec son ambiance sombre et quasi machiavélique, cette piste instrumentale vient donner une dimension encore plus conséquente à l’album et nous fait rentrer dans cet univers originel et propre au groupe, à savoir le battle de cellos et de la batterie pour un résultat bluffant. Après ce défouloir, il est temps de calmer le tout avec « Hole in my soul », magnifique ballade mélancolique qui a fait décider le groupe dans son choix de prendre Franky Perez au chant après avoir entendu la démo (voilà pour la petite histoire, ndlr). La douceur terminée, retour au rock burné avec « House of chains », très influencée par le rock USde par sa rythmique, le tout boosté par une envolée des cellos lors des soli.
Premier morceau instrumental ‘complet’ avec ses quasi sept minutes, « Riot lights » est un titre enflammé où le quatuor se déchaîne, et ce pour notre plus grand plaisir : rock, musique classique, frétillements et puissance se mélangent pour un pur moment d’évasion et de bonheur où l’ambiance ne tombe à aucun moment, nous plongeant même dans une ambiance quasi néo metal avec ces sonorités proches de l’électronique. Ce break finit, retour à du bon gros metal sur « Come back down », deuxième et dernier titre bonus. Alternant passages posés et autres plus poussés, il ne nous laissera pas de marbre et servira à introduire le second titre, challenger de la meilleure chanson de l’album, à savoir « Sea song (you waded out) ». Débutant dans une ambiance épique, un peu à la Freedom Call, rappelant Chris Bay niveau chant, le groupe prend rapidement son identité avec un Franky qui démarre avec une voix fluette avant le break et le quatuor d’instruments qui fait monter la pression dans ce mid tempo martelé et grandiose. Pas forcément énergique mais vibrant à souhait ; ce titre est rempli de sensations fortes et est tout simplement du pur bonheur. « Till death do us part » est un autre titre instrumental qui cette fois ci avoisine les huit minutes. Une nouvelle fois, la classe et charisme du groupe sont développés pour notre plus grand plaisir, le tout dans une ambiance mélancolique, posée et berçante. Pour terminer cet album, « Dead man’s eyes » sera à l’honneur. Rappelant une musique de film, ce titre est une sorte d’outro magique à ce qui vient de passer et de nous faire vibrer.
Conclusion : Mais quel album ! Le choix de ne prendre qu’un chanteur est tout simplement judicieux et donne une profondeur supplémentaire à la musique du combo et nous régale. Ca sent le Top 3 de l’année, et sans problèmes !
Proposant un douzaine de nouveaux morceaux pour l’édition Deluxe, majoritairement composés par Eicca Toppinen, partons dans ce nouvel univers musical histoire de voir si ce choix a été judicieux.
Débutant avec « I-III-V Seed of chaos», ce titre instrumental lance les hostilités et sert d’apéritif avant le débarquement de « Cold blood » qui se pointe avec virilité et un groove d’enfer, appuyé par la voix prenante de Franky. Ce rock mélodique popisé fait diablement effet et nous plonge dans univers qui se pourrait être addictif. Au tour du titre éponyme « Shadowmaker » d’apparaître. En effet ce dernier se glisse lentement mais surement avant de poursuivre son avancée dans un mid tempo envolé, digne d’une bande originale d’un film du box office, qui au milieu du titre monte en intensité histoire d’éveiller de nouvelles sensations telles une soudaine envie d’headbanguer et de nous scotcher par son final dantesque. L’adhésion se fait surement jusqu’à l’arrivée de « Slow Burn », un des deux prétendants au titre de meilleur chanson de l’album. Avec son intro aux cellos, puis martelée et ténébreuse, c’est langoureusement que le titre se met en place, voyant Franky poser sa voix avec délicatesse et justesse, juste avant de faire monter la pression et de nous subjuguer par ce mid tempo envolé et preneur. « Reign of fear » est un des deux titres bonus de cet album. Avec son ambiance sombre et quasi machiavélique, cette piste instrumentale vient donner une dimension encore plus conséquente à l’album et nous fait rentrer dans cet univers originel et propre au groupe, à savoir le battle de cellos et de la batterie pour un résultat bluffant. Après ce défouloir, il est temps de calmer le tout avec « Hole in my soul », magnifique ballade mélancolique qui a fait décider le groupe dans son choix de prendre Franky Perez au chant après avoir entendu la démo (voilà pour la petite histoire, ndlr). La douceur terminée, retour au rock burné avec « House of chains », très influencée par le rock USde par sa rythmique, le tout boosté par une envolée des cellos lors des soli.
Premier morceau instrumental ‘complet’ avec ses quasi sept minutes, « Riot lights » est un titre enflammé où le quatuor se déchaîne, et ce pour notre plus grand plaisir : rock, musique classique, frétillements et puissance se mélangent pour un pur moment d’évasion et de bonheur où l’ambiance ne tombe à aucun moment, nous plongeant même dans une ambiance quasi néo metal avec ces sonorités proches de l’électronique. Ce break finit, retour à du bon gros metal sur « Come back down », deuxième et dernier titre bonus. Alternant passages posés et autres plus poussés, il ne nous laissera pas de marbre et servira à introduire le second titre, challenger de la meilleure chanson de l’album, à savoir « Sea song (you waded out) ». Débutant dans une ambiance épique, un peu à la Freedom Call, rappelant Chris Bay niveau chant, le groupe prend rapidement son identité avec un Franky qui démarre avec une voix fluette avant le break et le quatuor d’instruments qui fait monter la pression dans ce mid tempo martelé et grandiose. Pas forcément énergique mais vibrant à souhait ; ce titre est rempli de sensations fortes et est tout simplement du pur bonheur. « Till death do us part » est un autre titre instrumental qui cette fois ci avoisine les huit minutes. Une nouvelle fois, la classe et charisme du groupe sont développés pour notre plus grand plaisir, le tout dans une ambiance mélancolique, posée et berçante. Pour terminer cet album, « Dead man’s eyes » sera à l’honneur. Rappelant une musique de film, ce titre est une sorte d’outro magique à ce qui vient de passer et de nous faire vibrer.
Conclusion : Mais quel album ! Le choix de ne prendre qu’un chanteur est tout simplement judicieux et donne une profondeur supplémentaire à la musique du combo et nous régale. Ca sent le Top 3 de l’année, et sans problèmes !
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site de Apocalyptica
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