Chronique

SINISTHRA - LAST OF THE STORIES OF LONG PAST GLORY / ARISE RECORDS 2005

Voici une nouvelle venue Finlandaise : Sinisthra. Un nouveau clone de Strato ? On pourrait y croire quand on voit le nom de Nino Laurenne (guitariste de Thunderstone) au mixage de cette galette.
Et pourtant il n’en est rien.

« Coming up roses » arrive dans un esprit grosses guitares bien grasse et chant plaintif limite Gothique ; rien à voir avec Stratovarius donc. Une ambiance bien lugubre ressort de là (à noter que la version que j’ai n’est pas masterisée) avec quelques synthés du style chant de la mort. Un titre bien lourd à se mettre sous la dent. Bien sympa comme entrée en matière.
Gros riff pour « Ice cube sun » puis le calme apparait. La voix douce accompagnée d’une guitare calme nous embaume, avant la tornade heavy. Un petit air de The 69 Eyes rode sur le refrain. Tout le titre tourne dans ce mélange calme, tornade, avant de finir sur quelques notes de piano.
« Fearless under the falling sky » commence dans un esprit space (un peu comme le ‘No Quarter’ de Led Zeppelin) puis la voix arrive dans un calme ambiant. Les jolies touches de synthé en fond donnent un esprit céleste, puis le refrain résonne en une hargne emmenée par un chant doux au début puis énervé sur la fin. Oh fait, je vous ai pas dit mais c’est la ballade de l’album. Le solo est bien ; solo en accord avec le reste de la chanson : Sympa.
« To the one far away » fait un peu métal US. Toujours accès sur le mélange couplet calme refrain emporté, ce titre n’apporte pas plus au reste. Ça se laisse écouter, sans plus. Jolie entrée pour « Unrevealed » une nouvelle fois calme, elle se démarque du reste pour son esprit plus prog. Les guitares arrivent en un mur de son lourd et puissant. A noter un bon passage avant la fin menée par des guitares toujours aussi imposantent. Un titre plus ambiant, très aérien. « My sweat nothing » doit être là deuxième ballade aux vues de son arrivée très douce. Un moment une nouvelle fois calme et sombre qui ne te fait pas te sentir tranquille un peu comme si la mort rodée autour de toi. Un moment intéressant.
« Fucking fragile » commence d’une manière plus rock mais bon c’est vrai que tout ça ne décolle pas beaucoup. On sent que ça tourne en rond dommage.
Et là c’est la dernière « Completely incomplete ». Un bon riff du type Black Sabbath débute. Un couplet à la basse poursuit, et un refrain énervé à la guitare. Donc une nouvelle fois la même recette utilisée : Lassant à force.

Conclusion : Un opus qui se laisse écouter sans plus. Malheureusement il n’y a pas grand chose qui se différencie du reste. Ni mauvais ni franchement bon un album de plus, un de ceux qui peuvent plaire à tout le monde sans crier au génie.
Pas plus à dire.
 
Critique : Guillaume
Note : 6/10
Site du groupe : site officiel de Sinisthra
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