Chronique
HELLOWEEN - MY GOD GIVEN RIGHT / Nuclear Blast 2015
Deux ans après un « Straight out of Hell » bien sympathique, et qui avait valu au groupe de jouer en tête d’affiche dans la mythique salle de l’Olympia à Paris, les allemands reviennent en cette période estivale avec un « My God-Given Right » à la pochette plutôt… hum… étrange. Toujours dans cette veine numérique, les citrouilles partent se geler les cacahuètes dans un New York congelé.
On notera aussi un changement de label, et un retour chez Nuclear Blast, label qui avait sortit le bon « The Dark Ride » mais aussi le bien mauvais « Rabbits don’t come easy »…
Débutant avec « Heroes », ce nouvel opus démarre en fanfare avec du gros metal comme on l’aime. Gros riff, break et la musique s’emballe à deux cent à l’heure, avant que l’ambiance ne se pose un peu plus pour placer les mélodies et la voix de Andi Deris qui s’unissent et proposent un premier hit taillé pour la scène, il est certain. Deuxième titre, premier single, voici « Battle’s Won », puissant et envolé, il évolue dans une veine traditionnelle au groupe, sans grande surprise mais avec cette touche qui fait toujours mouche. Refrain accrocheur, chœurs boostant la voix d’Andi ; la petite bombe sur laquelle Weiki et Sascha se font bien plaisir avec leurs guitares. Pour ce qui est du title track, là encore pas de grosse surprise. Du gros speed metal bien fait, avec une ligne de chant connue et bien maîtrisée qui nous permet de nous replonger dans l’univers Helloweenesque que l’on aime. Après ce trio gagnant, voilà « Stay Crazy », qui se présente de manière plus posée mais au final poursuit cette avancée logique avec un rythme maintenu et endiablé nous amenant rapidement dans un « Lost in America » tonitruant, plus posé et cette fois-ci rappelant un peu plus les Gamma Ray dans la rythmique et la structure du morceau. Bien sympathique mais assez perturbant dans le sens où on s’entendrait à avoir Kai Hansen au chant.
Il y a toujours un titre barré dans un album de Helloween et le voici. « Russian Boulé » sombre et énergique se dénote de par son refrain étrange, dans lequel on dirait que le groupe fait un règlement de compte. « The swing of a fallen world » débarque de manière plus posée, sombre, rappelant la période « The Dark Ride ». On sent cette envie de défoulement et de hargne ou de poids dont le groupe a envie de se défaire. Pour « Like everybody else », ce sera un moment de délicatesse qui sera prévu à travers cette power ballade agréable mais qui ne sera pas parmi les plus grandes du groupe. Avec « Creatures of heaven », on retourne dans le speed metal emblématique et mélodique que le groupe nous offre depuis ses débuts : riffs tranchants, ambiance de folie et c’est la claque. Du grand Helloween et un des titres les plus marquant et intéressant de l’album. Histoire de continuer à se défouler « If God loves rock ‘n roll » pointe le bout du nez avec vigueur et nous replonge dans une frénésie constante. Et pour ne pas sortir des rails, « Living on the edge » se lance avec énergie, volonté et nous porte dans un chant en chœur au moment du refrain, juste avant de headbanguer sauvagement sur le solo guitare. Effet réussi, servant de préchauffe avant cette explosion qu’est « Claws » qui il faut le dire ferait bouger mémé dans son fauteuil roulant tellement ça dépote. Entre mélodies et puissance, ça fonce droit dans le mil. Pour terminer cet album, « You, Still of war » vient nous calmer le temps de recentrer les neurones qui avaient tendance à un peu trop être secoués. Un titre de power metal de sept minutes qui fera une belle conclusion.
Conclusion : un nouvel album réussi, un poil en dessous un précédent de part sa continuité musicale, et avec un petit manque de prise de risque et d’innovation. Quoi qu’il en soit, l’écoute se fait sans problèmes, et ces morceaux feront mouche sur scène sans difficultés.
On notera aussi un changement de label, et un retour chez Nuclear Blast, label qui avait sortit le bon « The Dark Ride » mais aussi le bien mauvais « Rabbits don’t come easy »…
Débutant avec « Heroes », ce nouvel opus démarre en fanfare avec du gros metal comme on l’aime. Gros riff, break et la musique s’emballe à deux cent à l’heure, avant que l’ambiance ne se pose un peu plus pour placer les mélodies et la voix de Andi Deris qui s’unissent et proposent un premier hit taillé pour la scène, il est certain. Deuxième titre, premier single, voici « Battle’s Won », puissant et envolé, il évolue dans une veine traditionnelle au groupe, sans grande surprise mais avec cette touche qui fait toujours mouche. Refrain accrocheur, chœurs boostant la voix d’Andi ; la petite bombe sur laquelle Weiki et Sascha se font bien plaisir avec leurs guitares. Pour ce qui est du title track, là encore pas de grosse surprise. Du gros speed metal bien fait, avec une ligne de chant connue et bien maîtrisée qui nous permet de nous replonger dans l’univers Helloweenesque que l’on aime. Après ce trio gagnant, voilà « Stay Crazy », qui se présente de manière plus posée mais au final poursuit cette avancée logique avec un rythme maintenu et endiablé nous amenant rapidement dans un « Lost in America » tonitruant, plus posé et cette fois-ci rappelant un peu plus les Gamma Ray dans la rythmique et la structure du morceau. Bien sympathique mais assez perturbant dans le sens où on s’entendrait à avoir Kai Hansen au chant.
Il y a toujours un titre barré dans un album de Helloween et le voici. « Russian Boulé » sombre et énergique se dénote de par son refrain étrange, dans lequel on dirait que le groupe fait un règlement de compte. « The swing of a fallen world » débarque de manière plus posée, sombre, rappelant la période « The Dark Ride ». On sent cette envie de défoulement et de hargne ou de poids dont le groupe a envie de se défaire. Pour « Like everybody else », ce sera un moment de délicatesse qui sera prévu à travers cette power ballade agréable mais qui ne sera pas parmi les plus grandes du groupe. Avec « Creatures of heaven », on retourne dans le speed metal emblématique et mélodique que le groupe nous offre depuis ses débuts : riffs tranchants, ambiance de folie et c’est la claque. Du grand Helloween et un des titres les plus marquant et intéressant de l’album. Histoire de continuer à se défouler « If God loves rock ‘n roll » pointe le bout du nez avec vigueur et nous replonge dans une frénésie constante. Et pour ne pas sortir des rails, « Living on the edge » se lance avec énergie, volonté et nous porte dans un chant en chœur au moment du refrain, juste avant de headbanguer sauvagement sur le solo guitare. Effet réussi, servant de préchauffe avant cette explosion qu’est « Claws » qui il faut le dire ferait bouger mémé dans son fauteuil roulant tellement ça dépote. Entre mélodies et puissance, ça fonce droit dans le mil. Pour terminer cet album, « You, Still of war » vient nous calmer le temps de recentrer les neurones qui avaient tendance à un peu trop être secoués. Un titre de power metal de sept minutes qui fera une belle conclusion.
Conclusion : un nouvel album réussi, un poil en dessous un précédent de part sa continuité musicale, et avec un petit manque de prise de risque et d’innovation. Quoi qu’il en soit, l’écoute se fait sans problèmes, et ces morceaux feront mouche sur scène sans difficultés.
Critique : Lionel
Note : 8/10
Site du groupe : Site de Helloween
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