Chronique
PHANTASMA - THE DEVIANT HEARTS / Napalm Records 2015
Genre de supergroupe mixant des membres de Delain (en la personne de Charlotte Wessels), Serenity (Georg Neuhauser) et Trans-Siberian Orchestra, le projet PHANTASMA a tout pour plaire. Notons aussi la présence de guests tels que Tom S. Englund (Evergrey) ou Dennis Schuncke (Van Canto). Espérons que ça sera le cas et que ce « The Deviant Hearts », inspiré du livre du même nom, va nous subjuguer.
La chanson d’ouverture « Incomplete » est une magnifique piano-voix chanté merveilleusement bien en duo. Inhabituel pour un début d’album mais terriblement envoutant. Que dire du titre éponyme si ce n’est que je n’ai presque jamais autant frissonné de ma vie sur une intro pareille. Une guitare sèche envoutante, un piano apaisant. Je souhaitais que ça dure plus longtemps, mais là un orchestre puissant me sort de mes rêveries, et ça pète!! Les couplets sont très classiques, mais le break et le solo envoient du steak… mais genre de la côte de bœuf… L’orchestre revient pour mon grand bonheur et ainsi s’achève le morceau.
Morceau mid-tempo, « Runaway Gray », avec une présence majeure du piano et de la guitare acoustique, Charlotte nous livre une prestation très convaincante, Toujours lancé sur un pian voix, « Try » est une belle ballade où Charlotte nous montre son talent. Le morceau monte en puissance, les deux vocalistes s’accordant à merveille, pour aller sur un morceau purement heavy avant de finir calmement.
L’intro de « Enter Dreamscape » est au moins aussi excellente que le titre éponyme. Le chant est percutant et poignant, les orchestrations dosées au poil de cul, le tout pour un morceau très puissant qui envoi du lourd, et il faut dire que Tom S. Englund assure un max. Et on continue avec « Miserable Me » et son intro heavy soutenue. L’ambiance de ce morceau est prenante et la prestation de Georg est imposante. Le morceau est très mélodieux, les intervenants se passant le flambeau de façon si naturelle que tout est parfait. Le solo est simple mais très mélodieux, il colle parfaitement à l’ambiance.
Ballade rock pour remettre les mélodies et la beauté au gout du jour. « The Lotus and The Willow » est simple mais efficace. Le duo fonctionne à merveille et la maitrise et le feeling du solo rappelle que l’on a dans ce projet des musiciens de talent. « Crimson Course » se lance sur un riff et une orchestration bien ficelée, avant de partir sur un piano-voix rock où l’influence de « vieux » groupes tels que Meat Loaf est évidente mais l’hommage est ici très bien rendu. Les lignes de chant rentrent vite en tête, ça passe tout seul.
Dennis Schunke fait du très bon boulot sur « Carry Me Home », morceau plus punchy sans être agressif, disons que c’est un excellent morceau de rock, puissant et mélodieux. Charlotte est décidemment exquise sur cet opus. La liberté sur ce projet lui donne des ailes et ça se sent.
Le piano est un membre à part entière du groupe. Oliver Phillips est convaincant, il joue extrêmement bien. Et ce « The Sound of Fear » est une autre ballade rondement menée par PHANTASMA. On est loin d’un style métal, mis plutôt un rock mélodique orchestral, MAIS mené par des métalleux. Donc pas de soupe. Et c’est ça qui est bon. D’ailleurs la guitare (acoustique) revient avec ses douces mélodies sur « Novaturient ». Morceaux envoutant à tous les niveaux. On passe de la mélancolie à un riff putain de heavy et un orchestre burné à bloc. Georg est encore une fois bluffant, il est excellent. Point.
Le temps d’une dernière, « Let It Die », qui fait l'objet d'un clip. Ah oui, ceux qui achèteront l’album (comme moi), auront droit à une chanson bonus ! Et vu la qualité des morceaux, ça vaudra forcément le coup ! Bref ce morceau de fin est un résumé de tout ce que l’on a entendu. Riff rock appuyé, voix impec, lignes mélodiques au poil. Un bel au revoir.
Je suis bluffé. Pourtant je n’étais pas fan de Serenity ou Delain. Pas un brin. Mais là les artistes réunis sur cet album distillent des mélodies prenantes, la magie opère tout de suite. J’ai passé un excellent moment sur ce « The Deviant Hearts ». Loin de la puissance dantesque et des blasts du métal, cet album fera appel à votre sens de la mélodie et à votre âme de rocker. Bravo et merci PHANTASMA.
La chanson d’ouverture « Incomplete » est une magnifique piano-voix chanté merveilleusement bien en duo. Inhabituel pour un début d’album mais terriblement envoutant. Que dire du titre éponyme si ce n’est que je n’ai presque jamais autant frissonné de ma vie sur une intro pareille. Une guitare sèche envoutante, un piano apaisant. Je souhaitais que ça dure plus longtemps, mais là un orchestre puissant me sort de mes rêveries, et ça pète!! Les couplets sont très classiques, mais le break et le solo envoient du steak… mais genre de la côte de bœuf… L’orchestre revient pour mon grand bonheur et ainsi s’achève le morceau.
Morceau mid-tempo, « Runaway Gray », avec une présence majeure du piano et de la guitare acoustique, Charlotte nous livre une prestation très convaincante, Toujours lancé sur un pian voix, « Try » est une belle ballade où Charlotte nous montre son talent. Le morceau monte en puissance, les deux vocalistes s’accordant à merveille, pour aller sur un morceau purement heavy avant de finir calmement.
L’intro de « Enter Dreamscape » est au moins aussi excellente que le titre éponyme. Le chant est percutant et poignant, les orchestrations dosées au poil de cul, le tout pour un morceau très puissant qui envoi du lourd, et il faut dire que Tom S. Englund assure un max. Et on continue avec « Miserable Me » et son intro heavy soutenue. L’ambiance de ce morceau est prenante et la prestation de Georg est imposante. Le morceau est très mélodieux, les intervenants se passant le flambeau de façon si naturelle que tout est parfait. Le solo est simple mais très mélodieux, il colle parfaitement à l’ambiance.
Ballade rock pour remettre les mélodies et la beauté au gout du jour. « The Lotus and The Willow » est simple mais efficace. Le duo fonctionne à merveille et la maitrise et le feeling du solo rappelle que l’on a dans ce projet des musiciens de talent. « Crimson Course » se lance sur un riff et une orchestration bien ficelée, avant de partir sur un piano-voix rock où l’influence de « vieux » groupes tels que Meat Loaf est évidente mais l’hommage est ici très bien rendu. Les lignes de chant rentrent vite en tête, ça passe tout seul.
Dennis Schunke fait du très bon boulot sur « Carry Me Home », morceau plus punchy sans être agressif, disons que c’est un excellent morceau de rock, puissant et mélodieux. Charlotte est décidemment exquise sur cet opus. La liberté sur ce projet lui donne des ailes et ça se sent.
Le piano est un membre à part entière du groupe. Oliver Phillips est convaincant, il joue extrêmement bien. Et ce « The Sound of Fear » est une autre ballade rondement menée par PHANTASMA. On est loin d’un style métal, mis plutôt un rock mélodique orchestral, MAIS mené par des métalleux. Donc pas de soupe. Et c’est ça qui est bon. D’ailleurs la guitare (acoustique) revient avec ses douces mélodies sur « Novaturient ». Morceaux envoutant à tous les niveaux. On passe de la mélancolie à un riff putain de heavy et un orchestre burné à bloc. Georg est encore une fois bluffant, il est excellent. Point.
Le temps d’une dernière, « Let It Die », qui fait l'objet d'un clip. Ah oui, ceux qui achèteront l’album (comme moi), auront droit à une chanson bonus ! Et vu la qualité des morceaux, ça vaudra forcément le coup ! Bref ce morceau de fin est un résumé de tout ce que l’on a entendu. Riff rock appuyé, voix impec, lignes mélodiques au poil. Un bel au revoir.
Je suis bluffé. Pourtant je n’étais pas fan de Serenity ou Delain. Pas un brin. Mais là les artistes réunis sur cet album distillent des mélodies prenantes, la magie opère tout de suite. J’ai passé un excellent moment sur ce « The Deviant Hearts ». Loin de la puissance dantesque et des blasts du métal, cet album fera appel à votre sens de la mélodie et à votre âme de rocker. Bravo et merci PHANTASMA.
Critique : SBM
Note : 9/10
Site du groupe : Facebook Officiel
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