Chronique

SERENITY - CODEX ATLANTICUS / Napalm Records 2016

L’année 2016 commence avec une bonne arrivée d’albums dont fait partit ce Codex Atlanticus. Album conceptuel basé sur le personnage et génie Léonard De Vinci, SERENITY part cette fois-ci à la conquête d’un nouvel univers avec le retour de Georg comme unique chanteur (exit Clémentine Delauney) et aussi, le fait que ce dernier pose sa main sur la quasi majorité des chansons. Un investissement plus conséquent et donc intéressant.

Qui dit album conceptuel, dit introduction. Ici, c’est le titre éponyme de l’album qui s’en charge. Epique, posée et sereine, menée par le violon et des orchestrations faisant monter la pression tout au long de son avancée ; on comprend où le groupe veut en venir que ce soit pour l’album ou pour les concerts. Le premier morceau se nomme « Follow me » et est tout simplement le premier single et clip vidéo de l’album. Débutant au piano avant le break et le « je te rentre dans le lard », ce titre est dans la veine de ce que le groupe a déjà fait. Speed mélodique léger et puissant dans lequel Georg s’embrase au moment du refrain, appuyé par les arrangements et la guitare. Une mise en bouche bien appétissante. Au tour des hostilités de réellement commencer avec « Sprouts of terror » qui débarque telle une furie avec le duo Andreas (batterie) et Georg au chant qui catapulte ce titre à un niveau supérieur et plus accrocheur. Au delà de ça le travail d’Andréas derrière ses fûts, comme celui de Fabio à la basse en reste clinquant.
Après un tel assaut, le carillon retentit, break, puis « Inquity » se lance réellement, évoluant dans un univers épique et grandiose, rappelant les débuts du groupe mais avec cette maturité supplémentaire et le son en plus. Le mélange passages chantés posés et envolées musicales et délicieusement bien ficelé. D’ailleurs « Reasons » débute tout aussi délicatement, et nous replonge dans cet univers chevaleresque présent dans l’album « Death & Legacy ». Là encore aucun soucis, le tout se déroule avec facilité et plaisir.

« My final chapter » est une pièce importante de cet album. Mélodique, épique, douce et légère, elle nous transporte dans un moment de douceur où la magie des orchestrations en font un titre qui que ce soit chantée ou en version orchestrale / instrumentale se laisse écouter sans problèmes et ce pour notre plus grand plaisir. Suivant ce moment de délicatesse, « Caught in a myth » est là pour nous remettre dans le droit chemin. Avec son arrivée aux sonorités moderne, martelée mais aussi sombre, ce mid-tempo vient nous plonger dans une ambiance où la tourmente est bien représentée. L’accélération, la montée de l’adrénaline se fait avec « Fate of light », qui cette fois-ci rappelle grandement du Kamelot, mais avec cette touche du groupe au moment du refrain mettant cette touche personnelle plaisante.
Il est temps de clamer l’arrivée des deux gros titres de cet album. Ou du moins, ceux qui m’ont le plus marqué. Le premier se nomme « The perfect woman ». Retentissant avec fierté et puissance, le break, puis c’est le moment de délicatesse, l’hymne à la femme avec ce duo magique donnant une dimension des plus prenante pour ce morceau qui au moment du refrain s’emballe et nous enflamme. Du pur bonheur qu’est cette pépite.
Le second titre se nomme « Spirit in the flesh » qui à travers sa musique chevaleresque et entraînante, se voit être agrémenté de ce superbe duo Andreas / Georg, alignant puissance, sincérité et accroche musicale. Certainement LE hit de cet album.
Pour terminer ce Codex Atlanticus, le groupe nous offre « The order », toujours dans cette veine de power metal mélodique relatant l’ambiance des deux premiers albums, avec une ligne de clavier menant la danse, appuyée par une guitare incisive et un Georg en grande forme.

Conclusion : Quelle surprise ! Le combo autrichiens revient en ce début d’année en grande forme et nous offre là un très bon album qui sera sans aucun doute (et aucune difficulté) dans le TOP 10 de cette année et ce même si elle ne fait que commencer. Messieurs, je fais ma révérence.
 
Critique : Lionel
Note : 9.5/10
Site du groupe : Site officiel de Serenity
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