Chronique
YNGWIE J MALMSTEEN’ RISING FORCE - UNLEASH THE FURY / UNIVERSAL MUSIC 2005
Cela faisait 3 ans que l’on avait plus de nouvelles du grand maître suédois. Après un Attack qui nous a permis de faire connaissance avec le nouveau visage de la Rising Force, le voici de retour avec toujours Dougie White (Rainbow) au chant mais sans Derek Sherinian (Ex Dream Theater) remplacé par Joakim Svalberg au clavier pour ce Unleash the fury. A noter une pochette inhabituelle tout de gris métal vêtue et surtout parce qu’on ne le voit pas dessus alors qu’il a perdu 25 kilos et qu’il a repris forme humaine (dommage mais rassurez vous le livret en est remplis de clichés du maître avec en prime un poster : à la la ego quand tu nous tiens.) Bref pour avoir su faire preuve de patience (même si l’album n’est toujours pas sortie en France j’ai été obligé de me le procurer au japon) il nous offre 18 titres de sa collection.
P.s : si vous attendez de la facétie, de l’irrespect, du cassage en tout genre bref du démontage d’artiste vous vous êtes trompés de chronique car c’est en tant que fan que ce travail sera fait donc aucun mal entendue sur l’ écrit que je vais vous proposer (au moins c’est clair !!).
On rentre dans le vif du sujet avec « Locked & Loaded » la prod est bien bonne, moins sombre que sur Attack, Dougie White est plus alaise, se laissant aller un peu plus. Niveau musique je pense que vous l’aurai deviné c’est du très bon néoclassique speed comme il sait si bien le faire. Niveau solo là aussi pas de surprise c’est du grand art , maîtrisant son instrument comme un dieu. Un début très bon qui se confirme avec « Revolution » un morceau speed épique avec un Dougie très plaisant qui nous montre que c’est quand même un grand chanteur (même s’il ne vaut pas un Mark Boals voir un Jeff Scott Soto). C’est un véritable plaisir de le réentendre, car il faut le dire le Attack m’avais un poils déçu.
Petit brûlot Malmsteenien avec « Cracking the whip » un titre excellent en duo avec un Yngwie impérial qui s’occupe du refrain apportant un coté guerrier (viking) au morceau. Si non Dougie très mélodique est exquis dans ce morceau héroico classsiquo métal à gogo, mené par un virtuose de la 6 cordes qui me rend fou. Un titre qui va faire mal sur scène. Début calme à la guitare acoustique pour « Winds of war (invasion) » elle s’apprête dans un premier temps à une ballade instrumentale puis le son si caractéristique de la stratocaster du maître reprend le dessus pour un mid tempo énorme. Très mélodique elle se laisse déguster dans une béatitude jouissive. Le refrain confirmant les dires.
« Crown of thorns » rappelle les grands moments néoclassiques du maître, c’est bien dans ces moments là que cette appellation prend tout son charme, mélodique à souhait inspiré par les Vivaldi et Mozart, chanté comme il se doit avec l’émotion voulue, ce titre certes n’est pas des plus originals (c’est d’ailleurs sûrement le moins des 18) mais au moins il fait plaisir. Et puis on peut une nouvelle fois apprécier le talent intacte du grand Yngwie dans des solos toujours géniaux.
Vous voulez de l’original « The bogeyman » est là : intro à la basse (exécutée par Yngwie himself) ; elle part dans un métal boogisant des plus excellent appuyé par une basse lourde et amenée par un Dougie fantastique évoluant à souhait dans son registre vocal pour coller parfaitement à chaque partie comme un gant (vraiment il me surprend le gars). Bien sur la dessus la guitare reine, supervise le tout avec dextérité et musicalité. « Beauty and the beast » (non pas celui de Nightwish) arrache tout dans un speed tonitruant, comme on les aime. Elle te remet les pendules à l’heure : un futur hymne, à classer sur la futur set list. Le solo est merveilleux (comme souvent) avec ces références au grand nom de la musique classique. « Fouguetta » est la première instrumentale. Acoustique et courte. Elle rappelle les passages du concerto (sans l’orchestre). Maintenant c’est au tour de « Cherokee warrior » de prendre place chanté bestialement par un Yngwie impeccable (ben oui moi j’aime). Ce mid tempo au relent blues est franchement bien bon. C’est qu’il prend de plus en plus confiance le bougre (petit rappel c’est lui qui chante sur la toute première démo de Rising force) certes il ne vaut pas les grands chanteurs qu’il a put avoir (quand on voit la liste c’est clair) mais son feeling et son timbre sonnent terriblement bien.
Et on continue « Guardian angel », 2eme instru. Elle aussi d’abord acoustique elle se transforme en une jolie ballade mélodique et touchante. La partie électrique n’est que plus jolie, plus touchante encore : un bien bel exercice guitaristique. Retour de Dougie avec « Let the good times roll » : un morceau qui décape un pur heavy speed grandiose au riff puissant et au refrain calibré pour la scène, suivit par « Revelation (drinking with the devil) » un hommage au temps désormais révolu où Yngwie buvait plus que de raison (avec le diable ?). Intro au synthé façon flûte de pan, riff heavy et couillu, ce mid tempo sent la revanche. Dougie arrive avec une voix hargneuse prête à vous sauter au cou. Quelle atmosphère qui en ressort, je disais la revanche c’est plutôt l’exécution que ça sens (et oui l’alcoolisme c’est terrible comme maladie) même le solo est habité faisant craché sa strato comme si elle pouvait le délivrer (c’est magique). Pour résumer : un titre prenant et terriblement sombre.
« Magic & Mayhem » est la 3eme et avant dernière instru. Cette fois ci purement électrique et speed comme au bon vieux temps. Sûrement l’une des meilleurs du maître. « Exil » s’attaque une nouvelle fois à vos cervicales tant un bien bon titre rythmé pour les inconditionnels des dernières oeuvres du maître, et « the hunt » est plus mid tempo mélodique. Encore une fois rien à rajouter de plus devant de tel titre : du Yngwie, du grand !
« Russian roulette » (j’espère que c’est pas un jeu auquel il s’adonne) est bien bonne toujours dans la plus grande tradition Malmsteen aux mélodies exquises. Maintenant place à la titre track « Unleash the fury » qui est certainement le titre de l’album. Un pur chef d’œuvre de heavy néoclassique au refrain majestueux porté par un Dougie White en état de grâce : délicieux. Pour finir « Paraphrase » est la dernière instrumentale inspirée des œuvre de JS Bach : elle finit doucement ce merveilleux album.
Conclusion : Yngwie nous propose là un très bon album supérieur à Attack qui nous prouve qu’il a toujours l’envie. Autre point positif Doogie White c’est très bien intégré aux compos (même si cela risque d’être son dernière effort car aucun chanteur n’a fait 3 album d’affilé). Les fans (les vrais) seront ravis, ceux qui attendent toujours désespérément un nouveau Trilogy passerons leur chemin et pour finir je rendrais hommage à cet homme qui à inventé le néoclassique si cher aux groupes actuels et qui a poussé la guitare dans des retranchements qui alors n’étaient que purement inconnus : Merci Monsieur Yngwie pour tout et à très bientôt !
P.s : si vous attendez de la facétie, de l’irrespect, du cassage en tout genre bref du démontage d’artiste vous vous êtes trompés de chronique car c’est en tant que fan que ce travail sera fait donc aucun mal entendue sur l’ écrit que je vais vous proposer (au moins c’est clair !!).
On rentre dans le vif du sujet avec « Locked & Loaded » la prod est bien bonne, moins sombre que sur Attack, Dougie White est plus alaise, se laissant aller un peu plus. Niveau musique je pense que vous l’aurai deviné c’est du très bon néoclassique speed comme il sait si bien le faire. Niveau solo là aussi pas de surprise c’est du grand art , maîtrisant son instrument comme un dieu. Un début très bon qui se confirme avec « Revolution » un morceau speed épique avec un Dougie très plaisant qui nous montre que c’est quand même un grand chanteur (même s’il ne vaut pas un Mark Boals voir un Jeff Scott Soto). C’est un véritable plaisir de le réentendre, car il faut le dire le Attack m’avais un poils déçu.
Petit brûlot Malmsteenien avec « Cracking the whip » un titre excellent en duo avec un Yngwie impérial qui s’occupe du refrain apportant un coté guerrier (viking) au morceau. Si non Dougie très mélodique est exquis dans ce morceau héroico classsiquo métal à gogo, mené par un virtuose de la 6 cordes qui me rend fou. Un titre qui va faire mal sur scène. Début calme à la guitare acoustique pour « Winds of war (invasion) » elle s’apprête dans un premier temps à une ballade instrumentale puis le son si caractéristique de la stratocaster du maître reprend le dessus pour un mid tempo énorme. Très mélodique elle se laisse déguster dans une béatitude jouissive. Le refrain confirmant les dires.
« Crown of thorns » rappelle les grands moments néoclassiques du maître, c’est bien dans ces moments là que cette appellation prend tout son charme, mélodique à souhait inspiré par les Vivaldi et Mozart, chanté comme il se doit avec l’émotion voulue, ce titre certes n’est pas des plus originals (c’est d’ailleurs sûrement le moins des 18) mais au moins il fait plaisir. Et puis on peut une nouvelle fois apprécier le talent intacte du grand Yngwie dans des solos toujours géniaux.
Vous voulez de l’original « The bogeyman » est là : intro à la basse (exécutée par Yngwie himself) ; elle part dans un métal boogisant des plus excellent appuyé par une basse lourde et amenée par un Dougie fantastique évoluant à souhait dans son registre vocal pour coller parfaitement à chaque partie comme un gant (vraiment il me surprend le gars). Bien sur la dessus la guitare reine, supervise le tout avec dextérité et musicalité. « Beauty and the beast » (non pas celui de Nightwish) arrache tout dans un speed tonitruant, comme on les aime. Elle te remet les pendules à l’heure : un futur hymne, à classer sur la futur set list. Le solo est merveilleux (comme souvent) avec ces références au grand nom de la musique classique. « Fouguetta » est la première instrumentale. Acoustique et courte. Elle rappelle les passages du concerto (sans l’orchestre). Maintenant c’est au tour de « Cherokee warrior » de prendre place chanté bestialement par un Yngwie impeccable (ben oui moi j’aime). Ce mid tempo au relent blues est franchement bien bon. C’est qu’il prend de plus en plus confiance le bougre (petit rappel c’est lui qui chante sur la toute première démo de Rising force) certes il ne vaut pas les grands chanteurs qu’il a put avoir (quand on voit la liste c’est clair) mais son feeling et son timbre sonnent terriblement bien.
Et on continue « Guardian angel », 2eme instru. Elle aussi d’abord acoustique elle se transforme en une jolie ballade mélodique et touchante. La partie électrique n’est que plus jolie, plus touchante encore : un bien bel exercice guitaristique. Retour de Dougie avec « Let the good times roll » : un morceau qui décape un pur heavy speed grandiose au riff puissant et au refrain calibré pour la scène, suivit par « Revelation (drinking with the devil) » un hommage au temps désormais révolu où Yngwie buvait plus que de raison (avec le diable ?). Intro au synthé façon flûte de pan, riff heavy et couillu, ce mid tempo sent la revanche. Dougie arrive avec une voix hargneuse prête à vous sauter au cou. Quelle atmosphère qui en ressort, je disais la revanche c’est plutôt l’exécution que ça sens (et oui l’alcoolisme c’est terrible comme maladie) même le solo est habité faisant craché sa strato comme si elle pouvait le délivrer (c’est magique). Pour résumer : un titre prenant et terriblement sombre.
« Magic & Mayhem » est la 3eme et avant dernière instru. Cette fois ci purement électrique et speed comme au bon vieux temps. Sûrement l’une des meilleurs du maître. « Exil » s’attaque une nouvelle fois à vos cervicales tant un bien bon titre rythmé pour les inconditionnels des dernières oeuvres du maître, et « the hunt » est plus mid tempo mélodique. Encore une fois rien à rajouter de plus devant de tel titre : du Yngwie, du grand !
« Russian roulette » (j’espère que c’est pas un jeu auquel il s’adonne) est bien bonne toujours dans la plus grande tradition Malmsteen aux mélodies exquises. Maintenant place à la titre track « Unleash the fury » qui est certainement le titre de l’album. Un pur chef d’œuvre de heavy néoclassique au refrain majestueux porté par un Dougie White en état de grâce : délicieux. Pour finir « Paraphrase » est la dernière instrumentale inspirée des œuvre de JS Bach : elle finit doucement ce merveilleux album.
Conclusion : Yngwie nous propose là un très bon album supérieur à Attack qui nous prouve qu’il a toujours l’envie. Autre point positif Doogie White c’est très bien intégré aux compos (même si cela risque d’être son dernière effort car aucun chanteur n’a fait 3 album d’affilé). Les fans (les vrais) seront ravis, ceux qui attendent toujours désespérément un nouveau Trilogy passerons leur chemin et pour finir je rendrais hommage à cet homme qui à inventé le néoclassique si cher aux groupes actuels et qui a poussé la guitare dans des retranchements qui alors n’étaient que purement inconnus : Merci Monsieur Yngwie pour tout et à très bientôt !
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel de Yngwie J Malmsteen
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