Chronique
VAN CANTO - VOICES OF FIRE / Ear Music 2016
Il faut l'admettre, chaque fois que j'apprends que VAN CANTO prépare quelque chose je suis tout excité. Après « Break The Silence » et « Dawn of the Brave » très réussis, voici leur nouveau travail. Et quel travail ! Le groupe s'attaque au concept album, en mettant en chanson l’œuvre de Christoph Hardebusch. L'album porte donc logiquement le nom du livre, « Voices of Fire ». Le groupe a fait appel au célèbre London Metro Voices «LMV » (Que Nightwish affectionne particulièrement), une chorale d'enfants de la chorale de Dortmund, et John Rhys-Davies à la narration ! Rien que ça !
Autant vus dire que quand j'ai eu l'album, la chaîne HI FI a fait des bons !
On commence avec l'intro (rien d'étonnant) qui sera donc magnifiquement narré par Sir Rhys-Davies. Sachez qu'entre chaque piste il y a un passage narré. Ça pose l'ambiance. Et on commence les festivité en grande pompe avec le premier extrait « Clashings on Armour Plates ». Jolis chœurs, avant de lancer une bonne rythmique et un Sly très en force, dont la ligne est sublimée par une Inga toujours aussi magnifique. Les « instruments » sont toujours aussi maîtrises, le groupe arrive à vous faire oublier le côté a-capela.
« Dragonwake » est scindé en deux parties. Un début lent, calme, où la chorale infantile fait des merveille. Un chant pur, beau, poignant. Les chœurs du LMV s'en mêlent et c'est juste parfait. La deuxième arrive lorsqu'une grosse rythmique burnée casse cette magie et balance un speed qui dépote. Sly explore un côté plus haut de sa voix. Un peu à la Bruce Dickinson. Très épique, moins rock ou éraillé, et je dois dire qu'il est bon le con ! Je le savais mais ça enfonce le clou. On s'éloigne un temps du épique grandiose pour un morceau plus rock avec un très bon groove. « Time and Time Again » se rapproche de « Steel Breaker » entendu sur « Dawn of the Brave ». Super entraînant, des chœurs bien ajustés, efficacité garantie ! Rakkataka powa !
On continue avec un morceau où Inga nous transportera avec un chant implacable, assez calme, ça passe tout seul. Je suis décidément fan de « All my Life ». Le break chanté par tout le monde avec les chœurs en fond, pouaaahh !! ÉNORME !! Les subtilités ressortent superbement avec un bon casque !;)
On tombe sur « Battleday's Dawn » qui se veut plus conventionnel bien que très efficace, mode plein ta tronche, mais il manque un petit truc. Mais vous inquiétez pas, on reprend du très bon avec « Firevows (Join the Journey) », son gros riff lourd qui contraste avec les chœurs léger. Le refrain est implacable, simple et concret. Morceau extrêmement heavy et pourtant si léger. Le groupe fait un boulot magnifique. Non seulement le côté narratif, album concept passe nickel, mais le groupe évolue en même temps. Ils font un gros bon en avant avec cet opus. L'intro de « The Oracle » chantée par le LMV est une vrai tarte dans la face. Les voix sont entremêlées avec un naturel, ça file des frissons. On alterne moments posés et des blasts furieux, le morceaux change sans cesse et ça passe crème.
« The Betrayal » offre une nouveauté. Je sais pas comment ils font, mais Stef et Ross arrive à faire de la triple croche à la voix. Bluffant les gars, ils doivent venir d'une autre planète ! Allez à quand le sweeping vocal ?? Sinon le morceau est super efficace : bon rythme, lignes de chant magistrales, alternant main-stream et opéra pour Inga et rock couillu pour Sly. Il manque plus que l'orchestre et on est parfait !
La ballade de l'album n'en est pas vraiment une. Ou ballade rock alors. Il m'a fallu plusieurs écoutes, car le chant en décalé (pas en canon mais presque) est pas simple au premier abord. Le groove du début est poignant, les breaks puissants, le duo Sly/Inga fonctionne toujours à la perfection, faisant de ce « We Are One » un excellent morceau qui apporte un peu de diversité.
Deuxième extrait de l'album, qui fait l'objet d'un clip, « The Bardcall » est exactement un morceau Van Cantien. Entraînant, pas forcément speed ou brutal. Équilibré, mélodieux, qui rentre vite en tête. LE single par excellence. Vous voulez commencez VAN CANTO ? Écoutez cette bombe ! Dernier vrai morceau, forcément épique, genre « Allez c'est la dernière on donne tout !! » Ainsi sera « The Catharsis ». Mur de son, Bastian martelant ses fûts, les vocalistes tous à fond, scandant des mélodies percutantes et rudement efficaces. Je me répète mais je vous le redit : VAN CANTO SAIT FAIRE DE L'EXCELLENTE LIGNE DE CHANT. Je défis quiconque de me prouver le contraire. Après ce grandiloquent morceau, John Rhys-Davies nous narrera l'épilogue de cette belle histoire. Allez les enfants, ils est tard. Allez vous couchez, moi je vais me réécouter ce bijou !
Il m'aura fallu deux, voir trois écoutes pour capter toutes le subtilités de ce « Voices Of Fire », mais quand ces dernières vous prennent c'est foutu. Impossible de boire mon café le matin sans ma dose de VAN CANTO. Une fois de plus je félicite le groupe, de faire quelque chose d'unique ET excellent. On bouscule les conventions, on interpelle les consciences. J'appelle ça de l'art. Du grand Art.
Autant vus dire que quand j'ai eu l'album, la chaîne HI FI a fait des bons !
On commence avec l'intro (rien d'étonnant) qui sera donc magnifiquement narré par Sir Rhys-Davies. Sachez qu'entre chaque piste il y a un passage narré. Ça pose l'ambiance. Et on commence les festivité en grande pompe avec le premier extrait « Clashings on Armour Plates ». Jolis chœurs, avant de lancer une bonne rythmique et un Sly très en force, dont la ligne est sublimée par une Inga toujours aussi magnifique. Les « instruments » sont toujours aussi maîtrises, le groupe arrive à vous faire oublier le côté a-capela.
« Dragonwake » est scindé en deux parties. Un début lent, calme, où la chorale infantile fait des merveille. Un chant pur, beau, poignant. Les chœurs du LMV s'en mêlent et c'est juste parfait. La deuxième arrive lorsqu'une grosse rythmique burnée casse cette magie et balance un speed qui dépote. Sly explore un côté plus haut de sa voix. Un peu à la Bruce Dickinson. Très épique, moins rock ou éraillé, et je dois dire qu'il est bon le con ! Je le savais mais ça enfonce le clou. On s'éloigne un temps du épique grandiose pour un morceau plus rock avec un très bon groove. « Time and Time Again » se rapproche de « Steel Breaker » entendu sur « Dawn of the Brave ». Super entraînant, des chœurs bien ajustés, efficacité garantie ! Rakkataka powa !
On continue avec un morceau où Inga nous transportera avec un chant implacable, assez calme, ça passe tout seul. Je suis décidément fan de « All my Life ». Le break chanté par tout le monde avec les chœurs en fond, pouaaahh !! ÉNORME !! Les subtilités ressortent superbement avec un bon casque !;)
On tombe sur « Battleday's Dawn » qui se veut plus conventionnel bien que très efficace, mode plein ta tronche, mais il manque un petit truc. Mais vous inquiétez pas, on reprend du très bon avec « Firevows (Join the Journey) », son gros riff lourd qui contraste avec les chœurs léger. Le refrain est implacable, simple et concret. Morceau extrêmement heavy et pourtant si léger. Le groupe fait un boulot magnifique. Non seulement le côté narratif, album concept passe nickel, mais le groupe évolue en même temps. Ils font un gros bon en avant avec cet opus. L'intro de « The Oracle » chantée par le LMV est une vrai tarte dans la face. Les voix sont entremêlées avec un naturel, ça file des frissons. On alterne moments posés et des blasts furieux, le morceaux change sans cesse et ça passe crème.
« The Betrayal » offre une nouveauté. Je sais pas comment ils font, mais Stef et Ross arrive à faire de la triple croche à la voix. Bluffant les gars, ils doivent venir d'une autre planète ! Allez à quand le sweeping vocal ?? Sinon le morceau est super efficace : bon rythme, lignes de chant magistrales, alternant main-stream et opéra pour Inga et rock couillu pour Sly. Il manque plus que l'orchestre et on est parfait !
La ballade de l'album n'en est pas vraiment une. Ou ballade rock alors. Il m'a fallu plusieurs écoutes, car le chant en décalé (pas en canon mais presque) est pas simple au premier abord. Le groove du début est poignant, les breaks puissants, le duo Sly/Inga fonctionne toujours à la perfection, faisant de ce « We Are One » un excellent morceau qui apporte un peu de diversité.
Deuxième extrait de l'album, qui fait l'objet d'un clip, « The Bardcall » est exactement un morceau Van Cantien. Entraînant, pas forcément speed ou brutal. Équilibré, mélodieux, qui rentre vite en tête. LE single par excellence. Vous voulez commencez VAN CANTO ? Écoutez cette bombe ! Dernier vrai morceau, forcément épique, genre « Allez c'est la dernière on donne tout !! » Ainsi sera « The Catharsis ». Mur de son, Bastian martelant ses fûts, les vocalistes tous à fond, scandant des mélodies percutantes et rudement efficaces. Je me répète mais je vous le redit : VAN CANTO SAIT FAIRE DE L'EXCELLENTE LIGNE DE CHANT. Je défis quiconque de me prouver le contraire. Après ce grandiloquent morceau, John Rhys-Davies nous narrera l'épilogue de cette belle histoire. Allez les enfants, ils est tard. Allez vous couchez, moi je vais me réécouter ce bijou !
Il m'aura fallu deux, voir trois écoutes pour capter toutes le subtilités de ce « Voices Of Fire », mais quand ces dernières vous prennent c'est foutu. Impossible de boire mon café le matin sans ma dose de VAN CANTO. Une fois de plus je félicite le groupe, de faire quelque chose d'unique ET excellent. On bouscule les conventions, on interpelle les consciences. J'appelle ça de l'art. Du grand Art.
Critique : SBM
Note : 9.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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