Chronique
MACHINE MEN - ELEGIES / Century Media 2005
Machine Men. Ce groupe ne dit peut-être pas grand chose à la masse populaire métallique, mais il est fort à parier que dans quelques mois la donne sera changée. En effet, ce jeune groupe finlandais (le membre le plus âgé n’a que 24 ans), après seulement un MCD sorti il y a deux ans et un album « Scars & Wounds » qui a vu le jour 2003/2004, sera présent au Wacken 2005 ! Quel meilleur moyen de promouvoir leur nouvel album « Elegies » (sortie le 25 juillet 2005) que LA mecque estivale métallique ? Personnellement, je ne vois pas.
Dès les premières notes de « Falling », la comparaison ne peut être évitée. Le groupe, fan ultime d’Iron Maiden, assume parfaitement leur ressemblance avec leurs idoles anglaises. Antony (chant) a un timbre de voix très proche de celui de « Air Raid Siren ». Mais malheureusement, la comparaison s’arrête là. Les compos sont très basiques et aucune chanson ne ressort véritablement de cet album. Enregistré aux Finnvox Studios, le son est bon mais pas non plus exceptionnel, sonnant parfois même un peu sourd. Certes c’est du heavy, mais un peu de légéreté et de fraîcheur (synthés, timbre de voix plus aigü) auraient relancé l’intérêt du cd.
Il est clair que certaines chansons sont sympas, l’album se laisse écouter facilement et une seule écoute suffira à le rendre agréable, mais au fil des tracks, la qualité s’étiole et au final, on se dira que « vite écouté, vite oublié ». Le début de l’album est très prometteur mais la comparaison avec la Vierge de Fer, même si parfois elle semble presque forcée « Daytime theatre », s’estompe et le groupe tend alors plus vers du Edguy - période Mandrake - ou du Mob Rules. Le côté épique et speed en moins.
Il n’en demeure pas moins que « Back from the days » est un titre péchu et direct qui, lui, reste en mémoire.
Le timbre de voix proche de celui de Bruce Dickinson déteint forcément sur celui de Tobias Sammet. Ainsi des compos telles que « Apathy », « The traitor » ou « Freak » sont très proches de celles du combo allemand. Cependant, elles restent toutes dans le cadre du heavy classique et au final sont peu originales. Bien que les deux premières chansons pré-citées évoquent l’album Mandrake, l’ultime chanson de l’album (« Freak ») tend plus vers Vain Glory Opera.
Evidemment, les chansons les moins efficaces sont celles rappellant Mob Rules (comparaison avec Iron Maiden et Edguy oblige). « Dream & religion » et « October » sont de piètre qualité, alors que la ballade « From sunrise to sunset » s’en sort avec les honneurs et que « Doors of resurrection » est une bonne surprise.
Conclusion : Un bon petit groupe, malgré tout, qui j’espère ne va pas se bruler les ailes trop vite. Ce combo fera certainement un bon groupe de première partie de concert. Vous pourrez d’ailleurs en juger par vous-même car Machine Men (avec Thunderstone) ouvrira pour Sonata Arctica sur leur tournée européenne. Le rendez-vous est pris.
Dès les premières notes de « Falling », la comparaison ne peut être évitée. Le groupe, fan ultime d’Iron Maiden, assume parfaitement leur ressemblance avec leurs idoles anglaises. Antony (chant) a un timbre de voix très proche de celui de « Air Raid Siren ». Mais malheureusement, la comparaison s’arrête là. Les compos sont très basiques et aucune chanson ne ressort véritablement de cet album. Enregistré aux Finnvox Studios, le son est bon mais pas non plus exceptionnel, sonnant parfois même un peu sourd. Certes c’est du heavy, mais un peu de légéreté et de fraîcheur (synthés, timbre de voix plus aigü) auraient relancé l’intérêt du cd.
Il est clair que certaines chansons sont sympas, l’album se laisse écouter facilement et une seule écoute suffira à le rendre agréable, mais au fil des tracks, la qualité s’étiole et au final, on se dira que « vite écouté, vite oublié ». Le début de l’album est très prometteur mais la comparaison avec la Vierge de Fer, même si parfois elle semble presque forcée « Daytime theatre », s’estompe et le groupe tend alors plus vers du Edguy - période Mandrake - ou du Mob Rules. Le côté épique et speed en moins.
Il n’en demeure pas moins que « Back from the days » est un titre péchu et direct qui, lui, reste en mémoire.
Le timbre de voix proche de celui de Bruce Dickinson déteint forcément sur celui de Tobias Sammet. Ainsi des compos telles que « Apathy », « The traitor » ou « Freak » sont très proches de celles du combo allemand. Cependant, elles restent toutes dans le cadre du heavy classique et au final sont peu originales. Bien que les deux premières chansons pré-citées évoquent l’album Mandrake, l’ultime chanson de l’album (« Freak ») tend plus vers Vain Glory Opera.
Evidemment, les chansons les moins efficaces sont celles rappellant Mob Rules (comparaison avec Iron Maiden et Edguy oblige). « Dream & religion » et « October » sont de piètre qualité, alors que la ballade « From sunrise to sunset » s’en sort avec les honneurs et que « Doors of resurrection » est une bonne surprise.
Conclusion : Un bon petit groupe, malgré tout, qui j’espère ne va pas se bruler les ailes trop vite. Ce combo fera certainement un bon groupe de première partie de concert. Vous pourrez d’ailleurs en juger par vous-même car Machine Men (avec Thunderstone) ouvrira pour Sonata Arctica sur leur tournée européenne. Le rendez-vous est pris.
Note : 6/10
Site du groupe : site officiel du groupe
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