Chronique
ASKING ALEXANDRIA - THE BLACK / Sumerian records 2016
Balles neuves pour les britanniques et ce quatrième album. L'ukrainien Denis "Stoff" Shaforostov posera désormais sa voix en lieu et place de Danny Worsnop. Un véritable séisme pour les fans, et une nouvelle direction pour le Métalcore d'Asking Alexandria.
Nouvelle signature vocale
Exit le grain gras et rocailleux pour une voix bien plus commune et typée métal teenager US. Une hérésie pour certains fans, mais voici enfin la touche qui allège le Deathcore pompeux et répétitif des précédents opus. Alors oui, c'est moins groovy et plus émo, carrément plus émo même, mais comme on dit : tant pis !
Les titres à ne pas rater
Les trois premiers titres mettent clairement à la vue des oreilles la frontière entre l'avant et l'après A-A. Personnellement, je les ais bien passé 50 fois en boucle avant d'attaquer la suite tant la performance vocale de Stoff est extraordinaire, avec un screamo, et un chant éraillé égalant dans un registre similaire Spencer Sotelo de Periphery.
La composition tabasse aussi, quoiqu'un brin minimaliste, comptant tout de même des sorties intéressantes, hors du format FM 3:30. Avec un final d'anthologie, The black se place ainsi comme le top 1 de l'album. Dans un registre très classique et à coup de cordes à vides, I won't give pari uniquement sur l'émotion et dévoile une très belle pièce de métal teenager.
Vient ensuite la surprise, Just a slave to rock'n roll où les britanniques retrouvent leur son groovy big bollocks qui dégomme, ainsi que Undivided qui mets bien la pêche. Reste mon coup de coeur, Send me home, un slow envoutant. Parfois le métal est cucul, parfois on s'en fout complètement !
Une superproduction exubérante
Après, il y a les à-côté. La production, la quantité de chœurs, des chants multicouches, et autant de touches d'instruments classiques qui tuent le côté organique et brut de décoffrage que le groupe. C'est la mode, mais je suis dubitatif sur l'avenir en concert de cet album, dans la vraie vie, avec les moyens du bord.
Conclusion : Pari réussi pour Asking Alexandria qui renouvellera son pool de fans avec une offre très classique, mais très efficace et la plus ouverte de son histoire. Powerhouse en devenir, les britanniques laissent une panoplie de tubes surproduits qui marquent les esprits. Emo, certes, mais emo qui déboîte.
Tracklist
01. Let It Sleep
02. The Black
03. I Won't Give In
04. Sometimes It Ends
05. The Lost Souls
06. Just a Slave to Rock 'n Roll
07. Send Me Home
08. We'll Be Ok
09. Here I Am
10. Gone
11. Undivided
12. Circled By the Wolves
Nouvelle signature vocale
Exit le grain gras et rocailleux pour une voix bien plus commune et typée métal teenager US. Une hérésie pour certains fans, mais voici enfin la touche qui allège le Deathcore pompeux et répétitif des précédents opus. Alors oui, c'est moins groovy et plus émo, carrément plus émo même, mais comme on dit : tant pis !
Les titres à ne pas rater
Les trois premiers titres mettent clairement à la vue des oreilles la frontière entre l'avant et l'après A-A. Personnellement, je les ais bien passé 50 fois en boucle avant d'attaquer la suite tant la performance vocale de Stoff est extraordinaire, avec un screamo, et un chant éraillé égalant dans un registre similaire Spencer Sotelo de Periphery.
La composition tabasse aussi, quoiqu'un brin minimaliste, comptant tout de même des sorties intéressantes, hors du format FM 3:30. Avec un final d'anthologie, The black se place ainsi comme le top 1 de l'album. Dans un registre très classique et à coup de cordes à vides, I won't give pari uniquement sur l'émotion et dévoile une très belle pièce de métal teenager.
Vient ensuite la surprise, Just a slave to rock'n roll où les britanniques retrouvent leur son groovy big bollocks qui dégomme, ainsi que Undivided qui mets bien la pêche. Reste mon coup de coeur, Send me home, un slow envoutant. Parfois le métal est cucul, parfois on s'en fout complètement !
Une superproduction exubérante
Après, il y a les à-côté. La production, la quantité de chœurs, des chants multicouches, et autant de touches d'instruments classiques qui tuent le côté organique et brut de décoffrage que le groupe. C'est la mode, mais je suis dubitatif sur l'avenir en concert de cet album, dans la vraie vie, avec les moyens du bord.
Conclusion : Pari réussi pour Asking Alexandria qui renouvellera son pool de fans avec une offre très classique, mais très efficace et la plus ouverte de son histoire. Powerhouse en devenir, les britanniques laissent une panoplie de tubes surproduits qui marquent les esprits. Emo, certes, mais emo qui déboîte.
Tracklist
01. Let It Sleep
02. The Black
03. I Won't Give In
04. Sometimes It Ends
05. The Lost Souls
06. Just a Slave to Rock 'n Roll
07. Send Me Home
08. We'll Be Ok
09. Here I Am
10. Gone
11. Undivided
12. Circled By the Wolves
Critique : Weska
Note : 7/10
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