Chronique
DELAIN - MOONBATHERS / Napalm Records 2016
Noyeux zanniversaire DELAIN ! Et oui dix que le groupe se fait doucement mais tranquillement un nom. Après un « Human Contradiction » très acclamé, le groupe nous a fait saliver avec un EP « Lunar Prelude » et un « Suckerpunch » qui dépote ! Le moins que je puisse dire c'est que ce cadeau du groupe, ce « Moonbathers » est à la hauteur de l’événement !
On commence avec un titre orchestral puissant et aussi la chanson à guest. En effet sur ce « Hands of Gold », après une énorme intro avec des guitares lourdes et des orchestrations soignées, Charlotte nous livre une prestation superbe surtout sur le refrain qui est addictif. Et donc pour le break c'est Alissa White-Gluz qui débarque apportant un beau contraste et un chant implacable. Très bonne entrée en matière je dois dire, et on continue avec le dernier extrait en date, « Glory and the Scum ». Toujours avec un riff appuyé et un foisonnement d'orchestrations le morceau fait mouche. La production est soignée et puissante, un régal.
On arrive à « Suckerpunch » que je ne présente plus. Ça déchire, c'est extrêmement bon, ça envoie du bon gros steak ! Mais calmons un peu les ardeurs avec un morceau plus mid-tempo. « The Hurricane » est une chanson douce dans l'esprit, malgré un son très saturé de guitare, les lignes de chant et le timbre posé du Charlotte apaisent. Pas tout à fait une balade, mais envoûtant tout de même avec un final magistral. Pour une balade, une vrai, faudra juste attendre la suivante : « Chrysalis – The Last Breath ». Piano mélodieux, calme, chant posé et plaintif le morceau est très mélancolique. Beau aussi. L'ambiance est superbement posé, à tel point que ce morceau aurait pu être sur l'album de Phantasma, le projet solo de Charlotte. Elle montre ses talents de vocaliste sur le break et c'est plus que convaincant.
Et là où le groupe nous met un coup dans les roustons c'est juste après cette belle pièce. On passe du calme à la tempête, parce qu'autant vous dire que « Fire With Fire » est une bombe. Speed, avec un riff ravageur lourd, une Charlotte très en voix, tout ici est réuni pour que cette chanson explose tout sur son passage. Martijn dans l'interview a dit qu'ils voulaient faire du puissant et ben là c'est réussi !
On poursuit avec le peu d'énergie qui nous reste avec « Pendulum » et son riff monstrueux. Le morceau est plus proche de l'esprit de « Human Contradiction », plus classique mais il passe très bien, sa variation de rythme et d'ambiance est très bien gérée ! Mais l'originalité des vocalises d'intro sur « Danse Macabre » ont mis quelques écoutes à me séduire, mais une fois rentrée on se régale. On a toujours la présence de l'orchestre, des passages calmes, d'autres poignant, et encore une fois une Charlotte excellente dans l'interprétation.
Changement radical avec une intro plus électro avec quelques bits à l'opposé des orchestrations servies par le groupe depuis le début de l'album. Ce « Scandal » apporte donc un changement qui apporte un peu plus de profondeur à l'album. Influencé années 80 ça déboussole.
On arrive au doux et léger « Turn The Lights Out » que les détendeurs du EP ont pu entendre. Je passerai donc rapidement sur ce morceau, qui est bien placé en fin d'album, de façon à pas casser trop le rythme.
Et on fini avec un morceau tout calme, « The Monarch » où le piano et l'orchestre se taillent la part du lion. Juste beau pour quelqu'un comme moi qui adore les ambiance musique de film. Parfait pour clore la galette !
Bon alors mon problème c'est que cet album est une bombe, mais pour autant j'ai toujours du mal avec les albums précédents… Alors est-ce les écoutes successives ? Un peu. L'orchestration surpuissante de Mikko Mustonen ? Beaucoup. Et puis aussi le groupe qui, avouons le, nous offre pour ses dix ans un travail soigné, loin des standards et des clichés, et aussi loin des ombres des grands du métal symphonique. Une identité à part entière qui se forge, majestueuse, sur ce « Moonbathers ».
On commence avec un titre orchestral puissant et aussi la chanson à guest. En effet sur ce « Hands of Gold », après une énorme intro avec des guitares lourdes et des orchestrations soignées, Charlotte nous livre une prestation superbe surtout sur le refrain qui est addictif. Et donc pour le break c'est Alissa White-Gluz qui débarque apportant un beau contraste et un chant implacable. Très bonne entrée en matière je dois dire, et on continue avec le dernier extrait en date, « Glory and the Scum ». Toujours avec un riff appuyé et un foisonnement d'orchestrations le morceau fait mouche. La production est soignée et puissante, un régal.
On arrive à « Suckerpunch » que je ne présente plus. Ça déchire, c'est extrêmement bon, ça envoie du bon gros steak ! Mais calmons un peu les ardeurs avec un morceau plus mid-tempo. « The Hurricane » est une chanson douce dans l'esprit, malgré un son très saturé de guitare, les lignes de chant et le timbre posé du Charlotte apaisent. Pas tout à fait une balade, mais envoûtant tout de même avec un final magistral. Pour une balade, une vrai, faudra juste attendre la suivante : « Chrysalis – The Last Breath ». Piano mélodieux, calme, chant posé et plaintif le morceau est très mélancolique. Beau aussi. L'ambiance est superbement posé, à tel point que ce morceau aurait pu être sur l'album de Phantasma, le projet solo de Charlotte. Elle montre ses talents de vocaliste sur le break et c'est plus que convaincant.
Et là où le groupe nous met un coup dans les roustons c'est juste après cette belle pièce. On passe du calme à la tempête, parce qu'autant vous dire que « Fire With Fire » est une bombe. Speed, avec un riff ravageur lourd, une Charlotte très en voix, tout ici est réuni pour que cette chanson explose tout sur son passage. Martijn dans l'interview a dit qu'ils voulaient faire du puissant et ben là c'est réussi !
On poursuit avec le peu d'énergie qui nous reste avec « Pendulum » et son riff monstrueux. Le morceau est plus proche de l'esprit de « Human Contradiction », plus classique mais il passe très bien, sa variation de rythme et d'ambiance est très bien gérée ! Mais l'originalité des vocalises d'intro sur « Danse Macabre » ont mis quelques écoutes à me séduire, mais une fois rentrée on se régale. On a toujours la présence de l'orchestre, des passages calmes, d'autres poignant, et encore une fois une Charlotte excellente dans l'interprétation.
Changement radical avec une intro plus électro avec quelques bits à l'opposé des orchestrations servies par le groupe depuis le début de l'album. Ce « Scandal » apporte donc un changement qui apporte un peu plus de profondeur à l'album. Influencé années 80 ça déboussole.
On arrive au doux et léger « Turn The Lights Out » que les détendeurs du EP ont pu entendre. Je passerai donc rapidement sur ce morceau, qui est bien placé en fin d'album, de façon à pas casser trop le rythme.
Et on fini avec un morceau tout calme, « The Monarch » où le piano et l'orchestre se taillent la part du lion. Juste beau pour quelqu'un comme moi qui adore les ambiance musique de film. Parfait pour clore la galette !
Bon alors mon problème c'est que cet album est une bombe, mais pour autant j'ai toujours du mal avec les albums précédents… Alors est-ce les écoutes successives ? Un peu. L'orchestration surpuissante de Mikko Mustonen ? Beaucoup. Et puis aussi le groupe qui, avouons le, nous offre pour ses dix ans un travail soigné, loin des standards et des clichés, et aussi loin des ombres des grands du métal symphonique. Une identité à part entière qui se forge, majestueuse, sur ce « Moonbathers ».
Critique : SBM
Note : 9/10
Site du groupe : Site Officiel
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