Chronique
FOGALORD - MASTERS OF WAR / Limb Music 2017
Fogalord est un groupe italien signé chez Limb Music. Ce n’est certes pas le premier et gageons que ce ne sera pas le dernier. Ce n’est d’ailleurs pas un groupe « nouveau » puisqu’ils signent leur deuxième opus. Le premier datait de 2012. Bon, venons en au fait, vous vous en doutiez, Metal mélodique, épique, rapide. Original ? Non. Bien orchestré ? Pas mal au fond, mention particulière à la section basse-batterie et à un guitariste à la fois capable de power accords simples et efficaces et d’envolées lyriques en mode ultra rapide sans se prendre les pieds dans le tapis. Non, le vrai double problème de Fogalord c’est la voix qui fait plus penser à une version italienne de Paul Di Anno (percutant et au timbre un peu rocailleux, à la justesse parfois limite mais ça passe quand même) qui aurait appris à chanter du Helloween. Dans l’absolu, rien de grave sauf que ça colle pas, le coté chanteur de pub avec accent du Piémont et tendance à tenter des trucs techniques qui pourraient être réussis… ou pas. La ballade « The gift Of The Wite Lady » n’est pas un mauvais morceau, mais on a vraiment l’impression qu’un ménestrel bourré est passé dans le studio pour massacrer une jolie chanson.
Le chanteur est aussi clavier et on a des nappes de flonflon synthétique assez flasques un peu partout. Vous me direz c’est simple, ce groupe change de chanteur et de clavier et c’est réglé ? Dommage : il compose tout… C’est moche la vie des fois. Bon à partir de là, on se dit que l’ingé son a été futé de sous-mixer et la voix et les claviers en les noyant bien dans un reverb type tunnel de cathédrale (si vous l’écoutez en mono ça passe bien, en stéréo c’est plus dur car là on les entend bien-bien et c’est dommage-dommage). On pardonnera le concept « brouillard » qui tente d’aller vers Wagner mais ne dépasse pas le « Mont Brouillard » (qui est un vrai sommet du nord de l’Italie, j’ai cherché, je m’ennuyais en écoutant le disque). Là, j’avoue, j’attends juste que le guitariste et la section rythmique montent un groupe parallèle en fait…
En espérant que ça prenne 5 ans à Daniele Bisi (le chanteur-clavier demiurge intégral qui se fait aussi surnommer Danny All, « tout » c’est pas mal comme pseudo) pour écrire le troisième, pour qu’ils aient du temps de libre.
Le chanteur est aussi clavier et on a des nappes de flonflon synthétique assez flasques un peu partout. Vous me direz c’est simple, ce groupe change de chanteur et de clavier et c’est réglé ? Dommage : il compose tout… C’est moche la vie des fois. Bon à partir de là, on se dit que l’ingé son a été futé de sous-mixer et la voix et les claviers en les noyant bien dans un reverb type tunnel de cathédrale (si vous l’écoutez en mono ça passe bien, en stéréo c’est plus dur car là on les entend bien-bien et c’est dommage-dommage). On pardonnera le concept « brouillard » qui tente d’aller vers Wagner mais ne dépasse pas le « Mont Brouillard » (qui est un vrai sommet du nord de l’Italie, j’ai cherché, je m’ennuyais en écoutant le disque). Là, j’avoue, j’attends juste que le guitariste et la section rythmique montent un groupe parallèle en fait…
En espérant que ça prenne 5 ans à Daniele Bisi (le chanteur-clavier demiurge intégral qui se fait aussi surnommer Danny All, « tout » c’est pas mal comme pseudo) pour écrire le troisième, pour qu’ils aient du temps de libre.
Critique : Thomas Enault
Note : 3/10
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