Chronique
JOURNEY : GENERATIONS / Frontiers Records 2005
Trente-deux ans ! Cela fait maintenant trente-deux ans que le groupe américain Journey est présent sur la scène du rock mélodique. Le groupe du prodige Neal Schon (ex-Santana) est donc de retour avec un treizième album studio intitulé Generations. Après moult changements de line-up, assez compréhensibles vue la longévité du groupe, le très bon vocaliste Steve Augeri marque de tout son talent cet opus intéressant (sortie le 29 août 2005).
Bien qu’étant déjà apparu sur la bande musicale du film Armageddon (« Remember me ») en 1998, Steve Augeri (ex-Tall Stories) dévoile tout son savoir-faire sur cet album. A l’aise, sa voix est à la fois douce, puissante et semble parfois même s’envoler. Les très bons chœurs contribuent également à cette sensation de planitude. Mais plutôt que de « laisser la vedette » à son chanteur, Neal Schon a décidé de faire chanter tout son petit groupe. Le résultat se veut innovant et intéressant , mais au final pas forcément positif ou réussi. Il en résulte presque que seules les chansons de Steve Augeri en valent la peine.
Et d’ailleurs, l’album débute de très belle manière. Les deux premiers titres font tout simplement partie des meilleurs de la galette. « Faith in the heartland » et « The place in your heart » sont très entraînants et on s’imagine déjà à bord d’une décapotable dans les rues de Los Angelès ou Miami avec Generations à fond les ballons. Il est clair que le rock mélodique est avant tout une musique ricaine. Les chœurs sont justes, le refrain est sympatique et les mélodies sont très jolies. Il n’en faut pas plus pour faire un tube dans ce style, à part bien sûr l’excellente interprétation de Steve Augeri. On enchaîne ensuite avec le premier titre qui n’est pas chanté par Mister Augeri. Sur ce « A better life », c’est Deen Castronovo (batterie) qui s’occupe des lead vocals. Le résultat n’est pas mauvais, mais la mayonnaise ne prend pas vraiment. Le rythme engagé par les deux morceaux précédents est complètement cassé. Un bon titre tout de même mais sans plus. Malheureusement comme beaucoup d’autres dans cet opus. L’exception confirmant la règle, le track suivant se veut être la belle surprise. Chanté par le clavieriste Jonathan Cain, « Every generation » est LE morceau qui vous restera longtemps dans la tête. Super accrocheur, rythmé, refrain repris en chœur, l’association guitare/synthé très présente, un très bon solo de gratte final, bref du tout bon. Et tout à coup, on repense à notre beau cabriolet rouge…
Steve Augeri reprend le micro pour quatre chansons d’affilée. La première est intitulée « Butterfly (she flies alone) ». Un morceau tout en douceur et en légèreté. Tel le titre de la chanson, on se sent pousser des ailes et on se sent planer. Ici, par contre la mayonnaise prend. Tout le mérite ne revient certainement pas qu’au chanteur, mais force est de constater que tous les registres lui vont. On continue avec « Believe ». Rythmique très sympa et accrocheuse. Le piano de Jonathan Cain y est très présent et assure bien la réplique à la guitare de Neal Schon. La seule chose qui me gène un peu est la fin de la chanson avec son refrain répétitif et ennuyeux à la longue. Suit « Knowing that you love me » qui est une ballade. Le titre assez pompeux se veut être le slow parfait pour emballer les filles dans les bals country. On aime ou on n’aime pas. Personnellement, je n’accroche pas trop et pour cause, le refrain me fait trop penser aux « soupes » des Boyz 2 Men et autres boyz band (RIP). Bref… Continuons avec un morceau plus rythmé. « Out of harms way » est le titre le plus lourd (dans le sens heavy) au niveau de la rythmique guitare/batterie/basse. Steve Augeri assure un chant parfait qui relève un peu le niveau de cette compo. Rythmée mais pas forcément exceptionnelle.
C’est au tour du leader Neal Schon de se mettre derrière le micro. Résultat de ce « In self-defense » ? C’est bien simple, Neal Schon joue très bien de la guitare ! Le morceau n’est vraiment pas intéressant et très ennuyeux. Oublions-le et retrouvons notre ami Steve Augeri sur le titre suivant, à savoir « Better together ». Tout revient dans l’orde sur ce titre, Steve assure le chant de main (voix ?) de maître, alors que Neal nous gratifie d’un bon solo et que le refrain rocks ! Ca fait du bien ! Le bassiste Ross Valory s’occupe d’un « Gone crazy » bluesy à souhait. Sympa mais qui dénote totalement avec le rock mélodique de l’ensemble de l’album. Une nouvelle fois, on remet les choses en ordre avec Steve Augeri sublimant ce très et envoûtant morceau qu’est « Beyond the clouds ». Très beau. Le bonus track « It’s never too late » confie à nouveau les lead vocals au batteur du groupe. Deen Castronovo s’en sort bien même si le titre n’est pas exceptionnel.
Conclusion : Certes Journey ne révolutionnera pas le monde du rock mélodique avec cet album, mais les connaisseurs ainsi que les néophytes y trouveront assurément chacun leur compte. Un bon album sans plus, mais un bon album tout de même.
Bien qu’étant déjà apparu sur la bande musicale du film Armageddon (« Remember me ») en 1998, Steve Augeri (ex-Tall Stories) dévoile tout son savoir-faire sur cet album. A l’aise, sa voix est à la fois douce, puissante et semble parfois même s’envoler. Les très bons chœurs contribuent également à cette sensation de planitude. Mais plutôt que de « laisser la vedette » à son chanteur, Neal Schon a décidé de faire chanter tout son petit groupe. Le résultat se veut innovant et intéressant , mais au final pas forcément positif ou réussi. Il en résulte presque que seules les chansons de Steve Augeri en valent la peine.
Et d’ailleurs, l’album débute de très belle manière. Les deux premiers titres font tout simplement partie des meilleurs de la galette. « Faith in the heartland » et « The place in your heart » sont très entraînants et on s’imagine déjà à bord d’une décapotable dans les rues de Los Angelès ou Miami avec Generations à fond les ballons. Il est clair que le rock mélodique est avant tout une musique ricaine. Les chœurs sont justes, le refrain est sympatique et les mélodies sont très jolies. Il n’en faut pas plus pour faire un tube dans ce style, à part bien sûr l’excellente interprétation de Steve Augeri. On enchaîne ensuite avec le premier titre qui n’est pas chanté par Mister Augeri. Sur ce « A better life », c’est Deen Castronovo (batterie) qui s’occupe des lead vocals. Le résultat n’est pas mauvais, mais la mayonnaise ne prend pas vraiment. Le rythme engagé par les deux morceaux précédents est complètement cassé. Un bon titre tout de même mais sans plus. Malheureusement comme beaucoup d’autres dans cet opus. L’exception confirmant la règle, le track suivant se veut être la belle surprise. Chanté par le clavieriste Jonathan Cain, « Every generation » est LE morceau qui vous restera longtemps dans la tête. Super accrocheur, rythmé, refrain repris en chœur, l’association guitare/synthé très présente, un très bon solo de gratte final, bref du tout bon. Et tout à coup, on repense à notre beau cabriolet rouge…
Steve Augeri reprend le micro pour quatre chansons d’affilée. La première est intitulée « Butterfly (she flies alone) ». Un morceau tout en douceur et en légèreté. Tel le titre de la chanson, on se sent pousser des ailes et on se sent planer. Ici, par contre la mayonnaise prend. Tout le mérite ne revient certainement pas qu’au chanteur, mais force est de constater que tous les registres lui vont. On continue avec « Believe ». Rythmique très sympa et accrocheuse. Le piano de Jonathan Cain y est très présent et assure bien la réplique à la guitare de Neal Schon. La seule chose qui me gène un peu est la fin de la chanson avec son refrain répétitif et ennuyeux à la longue. Suit « Knowing that you love me » qui est une ballade. Le titre assez pompeux se veut être le slow parfait pour emballer les filles dans les bals country. On aime ou on n’aime pas. Personnellement, je n’accroche pas trop et pour cause, le refrain me fait trop penser aux « soupes » des Boyz 2 Men et autres boyz band (RIP). Bref… Continuons avec un morceau plus rythmé. « Out of harms way » est le titre le plus lourd (dans le sens heavy) au niveau de la rythmique guitare/batterie/basse. Steve Augeri assure un chant parfait qui relève un peu le niveau de cette compo. Rythmée mais pas forcément exceptionnelle.
C’est au tour du leader Neal Schon de se mettre derrière le micro. Résultat de ce « In self-defense » ? C’est bien simple, Neal Schon joue très bien de la guitare ! Le morceau n’est vraiment pas intéressant et très ennuyeux. Oublions-le et retrouvons notre ami Steve Augeri sur le titre suivant, à savoir « Better together ». Tout revient dans l’orde sur ce titre, Steve assure le chant de main (voix ?) de maître, alors que Neal nous gratifie d’un bon solo et que le refrain rocks ! Ca fait du bien ! Le bassiste Ross Valory s’occupe d’un « Gone crazy » bluesy à souhait. Sympa mais qui dénote totalement avec le rock mélodique de l’ensemble de l’album. Une nouvelle fois, on remet les choses en ordre avec Steve Augeri sublimant ce très et envoûtant morceau qu’est « Beyond the clouds ». Très beau. Le bonus track « It’s never too late » confie à nouveau les lead vocals au batteur du groupe. Deen Castronovo s’en sort bien même si le titre n’est pas exceptionnel.
Conclusion : Certes Journey ne révolutionnera pas le monde du rock mélodique avec cet album, mais les connaisseurs ainsi que les néophytes y trouveront assurément chacun leur compte. Un bon album sans plus, mais un bon album tout de même.
Note : 7/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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