Chronique
EKTOMORF - WARPATH (Live and Life on the road) / AFM Music 2017
Que dire d’Ektomorph ? Déjà qu’ils sont futés ! Quitte à enregistrer un live autant le faire à Wacken, au moins le public est à la fois pointu, ouvert et conciliant. Ce live a donc été enregistré pendant la performance du quatuor hongrois lors de son passage dans ce festival de référence en 2016. Comme ils sont pas bégueules, ils ont ajouté au live DVD la version CD ainsi qu’un docu « hors scène » d’une bonne heure (là, si t’es pas fan c’est plus compliqué à bouffer mais au pire c’est instructif sur la vie d’un groupe dans une machine live aussi énorme que Wacken).
Le groupe existe depuis 1993… En aviez-vous déjà entendu parler ? J’avoue moi non, je découvre, alors que le groupe signe avec ce live son 14ème disque… Et c’est très étrange de découvrir un groupe expérimenté en écoutant leur live comme si c’était un premier album. Techniquement, ça tient la route, ça braille comme sur du Sepultura période Cavalera hardcore, ça joue carré et agressif, ça ne brille pas par l’originalité, mais on n’a jamais demandé à une truelle d’être originale, juste de construire des murs en béton…
Et c’est là qu’au fond Ektomorph a les défauts de ses qualités : ça marche mais ça n’emporte pas, c’est inattaquable sur le contenu, exercice parfait d’un groupe qui sait faire bouger une foule, la prendre et la retourner sans en faire des caisses, un vrai petit bonheur en live (d’où le DVD et pas juste le disque, histoire de bien saisir que ça décolle).
Soyons clair, plus qu’un album live c’est un manifeste. Une façon de dire « Ok les gars même si pour certains d’entres vous on vient de nulle part et que vous ne nous connaissez toujours pas après tout ce temps, on envoie le gros boulet en live donc si vous voulez vous faire tatanner c’est par là ! ». Et c’est vrai ! Mais j’avoue, autant je partage totalement la valeur de l’expérience physique et cathartique de se faire chahuter dans une fosse en écoutant des trucs simples et entrainants, autant là je suis dans mon salon et j’ai pas décollé de ma chaise… Donc, j’avoue je sais pas quoi vous dire… Allez les voir en festoche, faites-vous une idée, la bière à la main en prenant zéro risque puisque de toute façon vous aurez la journée pour bouffer toute la zique que vous voudrez.
Et si l’expérience vous transporte (genre vers la scène, porté par la foule) bah, c’est que ça marche vraiment sur vous. Moi je suis pas mécontent, mais pas non plus convaincu que ce 14ème essai sera celui qui fera décoller leurs ventes de disques (par contre pour augmenter la fréquentation de leurs concerts, c’est en effet réellement une très bonne carte de visite). Petit bémol à ma proposition de les voir en vrai : à ce jour zéro date de prévue en France… Tu aimes bouger en Europe ? Non ? Si t’es curieux le DVD va p’têtre t’arranger en fait… !
Le groupe existe depuis 1993… En aviez-vous déjà entendu parler ? J’avoue moi non, je découvre, alors que le groupe signe avec ce live son 14ème disque… Et c’est très étrange de découvrir un groupe expérimenté en écoutant leur live comme si c’était un premier album. Techniquement, ça tient la route, ça braille comme sur du Sepultura période Cavalera hardcore, ça joue carré et agressif, ça ne brille pas par l’originalité, mais on n’a jamais demandé à une truelle d’être originale, juste de construire des murs en béton…
Et c’est là qu’au fond Ektomorph a les défauts de ses qualités : ça marche mais ça n’emporte pas, c’est inattaquable sur le contenu, exercice parfait d’un groupe qui sait faire bouger une foule, la prendre et la retourner sans en faire des caisses, un vrai petit bonheur en live (d’où le DVD et pas juste le disque, histoire de bien saisir que ça décolle).
Soyons clair, plus qu’un album live c’est un manifeste. Une façon de dire « Ok les gars même si pour certains d’entres vous on vient de nulle part et que vous ne nous connaissez toujours pas après tout ce temps, on envoie le gros boulet en live donc si vous voulez vous faire tatanner c’est par là ! ». Et c’est vrai ! Mais j’avoue, autant je partage totalement la valeur de l’expérience physique et cathartique de se faire chahuter dans une fosse en écoutant des trucs simples et entrainants, autant là je suis dans mon salon et j’ai pas décollé de ma chaise… Donc, j’avoue je sais pas quoi vous dire… Allez les voir en festoche, faites-vous une idée, la bière à la main en prenant zéro risque puisque de toute façon vous aurez la journée pour bouffer toute la zique que vous voudrez.
Et si l’expérience vous transporte (genre vers la scène, porté par la foule) bah, c’est que ça marche vraiment sur vous. Moi je suis pas mécontent, mais pas non plus convaincu que ce 14ème essai sera celui qui fera décoller leurs ventes de disques (par contre pour augmenter la fréquentation de leurs concerts, c’est en effet réellement une très bonne carte de visite). Petit bémol à ma proposition de les voir en vrai : à ce jour zéro date de prévue en France… Tu aimes bouger en Europe ? Non ? Si t’es curieux le DVD va p’têtre t’arranger en fait… !
Critique : Thomas Enault
Note : 5/10
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