Chronique
FORTY DEUCE - NOTHING TO LOSE / Frontiers Records 2005
Rentrée scolaire oblige, petite interrogation orale surprise ! Si je vous dis "Forty Deuce" ? Peu de réactions ? Très bien, je note. Si maintenant je vous dis "Richie Kotzen" ? Ah là, ça commence à vous dire quelque chose. Et si pour conclure, je vous dis que ce même Richie Kotzen est également au micro sur cet album intitulé Nothing to lose ? Cette fois-ci, j’en entends quelques-uns qui ricanent au fond de la classe. Il est clair que votre réaction est justifiable, à prime abord, en omettant le fait que si vous rigolez c’est que vous n’avez pas entendu l’album en question. Car si vous voulez que je vous mette une claque, je vous conseillerai tout simplement de jeter une oreille sur ce Nothing to lose (sortie le 29 août 2005) et assurément votre claque, vous l’aurez !
Accompagné de ses compères rencontrés dans une after en Californie, Richie Kotzen (ex-guitariste de Mr. Big et Poison) nous délivre un album certes court mais survitaminé. Thr3e à la batterie, Ari à la basse et Taka, japonais de son état, le suivant à la guitare, Mr. Kotzen se révèle véritablement dans sa performance vocale qui n’a vraiment rien à envier à son ex-partenaire Bret Michaels (Poison).
Aucun temps mort donc dans cet album, qui même s’il est très court (quarante minutes), se veut efficace et donc bon. D’ailleurs, que demander de plus à un album de hard rock qu’un album couillu, rentre-dedans et qui ne fait pas dans la demi-mesure ? D’un autre côté, le groupe ne sombre pas trop non plus dans la facilité et tous les titres s’écoutent avec un certain plaisir. Certes il n’y a pas de surprises ou d’innovations, mais on se laisse facilement séduire par un album fait avec passion et cœur. Chose qui, de nos jours, ne court pas forcément les rues.
Au programme des compos péchues et des ballades plus ou moins enlevées. Une « Intro », qui au départ, semble ne servir à rien, mais qui au final, reprend le refrain de la dernière chanson. Un album donc à écouter du début à la fin, et surtout à ré-écouter. Après cette prompte présentation, on enchaîne avec tout simplement cinq tueries. Ca va vite « Start it up », c’est puissant « Say », c’est rugueux, c’est presque sale, bref c’est du bon hard rock qui sent bon les pubs branchés. Mais pas seulement qu’une musique de bars à ivrognes. Les refrains se veulent souvent mélodiques avec des chœurs « I still »et les riffs de grattes sont très efficaces « Oh my god », certains d’entre eux rappellent même de loin ceux d’Iron Maiden, comme dans « Complicated ».
On calme un peu le jeu avec « Heaven », une ballade enlevée et chantée avec les tripes d’un Richie Kotzen aussi à l’aise en criard qu’en cajoleur. Mais cette accalmie n’est qu’éphémère et on repart de plus belle avec « Stand up » et « Next to me » qui confirment tout le bien que l’on pensait des premières chansons. C’est mélodique, c’est puissant et ça fait headbanguer !
Les trois dernières chansons (déjà !) font penser à du Lenny Kravitz « Standing in the rain » ou du Soundgarden « Wanted » musicalement et dans une ambiance beaucoup plus facile à retranscrire dans des morceaux plus calmes comme ceux-ci. On termine enfin (façon de parler !) par le titre éponyme « Nothing to lose ». Très doux, voire atmosphérique, le chant de Richie Kotzen confirme tout le talent entrevu dans les prémisses de l’album. Et c’est vraiment dans de telles compos que son chant prend tout son envol avec ces changements de rythme et ces variations vocales. Il me rappelle d’ailleurs énormément l’excellent Jorn Lande.
Conclusion : Un album et un groupe à découvrir. Avec la popularité grandissante de groupes tels qu’Audioslave et « The Arlésienne Democracy » d’Axl qui arrivera d’ici quelques années-(lumière), le hard rock originel peut remercier un groupe tel que Forty Deuce de faire la musique qu’ils aiment avec autant de plaisir. Et soyez sûr Mr. Richie Kotzen que le plaisir est réciproque!
Accompagné de ses compères rencontrés dans une after en Californie, Richie Kotzen (ex-guitariste de Mr. Big et Poison) nous délivre un album certes court mais survitaminé. Thr3e à la batterie, Ari à la basse et Taka, japonais de son état, le suivant à la guitare, Mr. Kotzen se révèle véritablement dans sa performance vocale qui n’a vraiment rien à envier à son ex-partenaire Bret Michaels (Poison).
Aucun temps mort donc dans cet album, qui même s’il est très court (quarante minutes), se veut efficace et donc bon. D’ailleurs, que demander de plus à un album de hard rock qu’un album couillu, rentre-dedans et qui ne fait pas dans la demi-mesure ? D’un autre côté, le groupe ne sombre pas trop non plus dans la facilité et tous les titres s’écoutent avec un certain plaisir. Certes il n’y a pas de surprises ou d’innovations, mais on se laisse facilement séduire par un album fait avec passion et cœur. Chose qui, de nos jours, ne court pas forcément les rues.
Au programme des compos péchues et des ballades plus ou moins enlevées. Une « Intro », qui au départ, semble ne servir à rien, mais qui au final, reprend le refrain de la dernière chanson. Un album donc à écouter du début à la fin, et surtout à ré-écouter. Après cette prompte présentation, on enchaîne avec tout simplement cinq tueries. Ca va vite « Start it up », c’est puissant « Say », c’est rugueux, c’est presque sale, bref c’est du bon hard rock qui sent bon les pubs branchés. Mais pas seulement qu’une musique de bars à ivrognes. Les refrains se veulent souvent mélodiques avec des chœurs « I still »et les riffs de grattes sont très efficaces « Oh my god », certains d’entre eux rappellent même de loin ceux d’Iron Maiden, comme dans « Complicated ».
On calme un peu le jeu avec « Heaven », une ballade enlevée et chantée avec les tripes d’un Richie Kotzen aussi à l’aise en criard qu’en cajoleur. Mais cette accalmie n’est qu’éphémère et on repart de plus belle avec « Stand up » et « Next to me » qui confirment tout le bien que l’on pensait des premières chansons. C’est mélodique, c’est puissant et ça fait headbanguer !
Les trois dernières chansons (déjà !) font penser à du Lenny Kravitz « Standing in the rain » ou du Soundgarden « Wanted » musicalement et dans une ambiance beaucoup plus facile à retranscrire dans des morceaux plus calmes comme ceux-ci. On termine enfin (façon de parler !) par le titre éponyme « Nothing to lose ». Très doux, voire atmosphérique, le chant de Richie Kotzen confirme tout le talent entrevu dans les prémisses de l’album. Et c’est vraiment dans de telles compos que son chant prend tout son envol avec ces changements de rythme et ces variations vocales. Il me rappelle d’ailleurs énormément l’excellent Jorn Lande.
Conclusion : Un album et un groupe à découvrir. Avec la popularité grandissante de groupes tels qu’Audioslave et « The Arlésienne Democracy » d’Axl qui arrivera d’ici quelques années-(lumière), le hard rock originel peut remercier un groupe tel que Forty Deuce de faire la musique qu’ils aiment avec autant de plaisir. Et soyez sûr Mr. Richie Kotzen que le plaisir est réciproque!
Note : 8/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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