Chronique
THE DEFIBRILLATORS - ELECTRIC FIST / Stoofophine Records
« The Defibrillators ? Tu verras, c’est comme si Iggy Pop avait fait du sexe avec les Queens of the Stone Age ! » Vraiment ? Alors là, il n’en faudra pas plus pour attiser ma curiosité…
Et effectivement, ce quintet savoyard nous fait clairement sentir ce côté punk rock des Stooges et ce côté stoner des QOTSA… par certains aspects on pourrait même y trouver des petites touches de The Hives ou d’Eagles of Death Metal.
Le groupe écume les scènes rock de sa région depuis 2009. Mais c’est en 2012 qu’ils se font remarquer en remportant le tremplin Guitare en Scène, ce qui leur permet d’assurer la première partie de THE LAST INTERNATIONAL, de 999 ou encore de BURNING HEADS. Ils sortent un premier EP en 2013 : #7, puis un second Sin, Degradation, Vice, Insanity, Debauchery,… en 2015, puis se lancent sur la composition d’Electric Fist en été 2016.
Penchons-nous donc sur cet étrange bébé, pour voir ce que celui-ci a à nous dire…
Cet opus débute par un morceau des plus énergique, le ton est donné, tu n’écouteras pas cet album avant de t’endormir ! Ces Riffs for Glory sont endiablés, le batteur survolté et le chanteur, sous ses faux-airs de Jack Black, semble aussi perché que lui !! Les premières notes de Fame retentissent et nous laisse découvrir un son plus gras, au rythme plus lourd, à l’atmosphère des plus envoûtantes et un soli bien énervé ! La cadence s’accélère sur Monster Girl, pas de grande démonstration là, mais l’ensemble étant franchement pêchus et brut, ce titre en est clairement exaltant ! On enchaîne avec un Adultery, façon enregistrement de live avec supplément groupies hurlantes ! Ambiance psychédélique à souhait, ce morceau est un régal. On ré-accélère le tempo avec un Hymno de la Mujer qui commence par un « La mujer que me gusta es tu hermana (la femme qui me plaît, c’est ta sœur) », ça sent la bagarre à plein nez ;) Ce qui laisse du coup place à un morceau bien musclé, bien nerveux et un joli soli final forcément à consonance hispanique.
Changement total sur Suzy String, avec son côté tellement vintage … so seventies… et son chant façon rockabilly, sacré bon dans le temps, qui dénote complètement avec le côté « sale » entendu jusqu’à maintenant, mais cette touche plus vive rajoutée à la fin nous ramène dans le présent et le style du groupe… Après cet interlude, où l’on s’est perdu dans l’espace temps (ce qui a plu ou non d’ailleurs), on reprend nos esprits sur Chemical Gas : retour sur un son plus électrisant, aux riffs sacrément agressifs ! S’ensuit Think I’m Dirty, au rythme « dirty » lui aussi, avec son refrain entêtant et son soli qui l’est tout autant. Place au morceau sur lequel j’ai peut-être le moins accroché à cause de la répétition peut-être trop redondante du titre Spend my Money et de son riff principal… Et nous voilà plongés dans un univers un petit peu plus sombre avec Prostitute, on passera outre les paroles, parce que… quand même … on ne touche pas à la famille ;) La batterie se fait particulièrement sentir ici, s’accordant même un petit solo (pour notre plus grand plaisir) et l’outro y est des plus efficaces ! Cet album se conclut par un Dentist blues, où le chanteur nous raconte ses déboires avec « Madame la Connasse », sous un tempo des plus pêchus, c’est le final et ça se sent, tous se lâchent totalement et c’est tellement plaisant (m’enfin, elle a vraiment dû les énerver cette fameuse connasse) !
Conclusion : Deux termes me viennent instantanément à la suite de cette écoute : dirty rock et électrique ! Cet album va te donner une sacrée patate du début à la fin. On y trouve un genre qu’on n’a clairement pas l’habitude d’entendre en France et franchement The Defibrillators le fait plutôt très bien ! Mon petit conseil perso, si tu veux te procurer cet album : prends le en vinyle … quitte à être vintage … Oh et au fait, ne coupe pas le son de suite …. on ne sait jamais … enfin moi j’dis ça …
Et effectivement, ce quintet savoyard nous fait clairement sentir ce côté punk rock des Stooges et ce côté stoner des QOTSA… par certains aspects on pourrait même y trouver des petites touches de The Hives ou d’Eagles of Death Metal.
Le groupe écume les scènes rock de sa région depuis 2009. Mais c’est en 2012 qu’ils se font remarquer en remportant le tremplin Guitare en Scène, ce qui leur permet d’assurer la première partie de THE LAST INTERNATIONAL, de 999 ou encore de BURNING HEADS. Ils sortent un premier EP en 2013 : #7, puis un second Sin, Degradation, Vice, Insanity, Debauchery,… en 2015, puis se lancent sur la composition d’Electric Fist en été 2016.
Penchons-nous donc sur cet étrange bébé, pour voir ce que celui-ci a à nous dire…
Cet opus débute par un morceau des plus énergique, le ton est donné, tu n’écouteras pas cet album avant de t’endormir ! Ces Riffs for Glory sont endiablés, le batteur survolté et le chanteur, sous ses faux-airs de Jack Black, semble aussi perché que lui !! Les premières notes de Fame retentissent et nous laisse découvrir un son plus gras, au rythme plus lourd, à l’atmosphère des plus envoûtantes et un soli bien énervé ! La cadence s’accélère sur Monster Girl, pas de grande démonstration là, mais l’ensemble étant franchement pêchus et brut, ce titre en est clairement exaltant ! On enchaîne avec un Adultery, façon enregistrement de live avec supplément groupies hurlantes ! Ambiance psychédélique à souhait, ce morceau est un régal. On ré-accélère le tempo avec un Hymno de la Mujer qui commence par un « La mujer que me gusta es tu hermana (la femme qui me plaît, c’est ta sœur) », ça sent la bagarre à plein nez ;) Ce qui laisse du coup place à un morceau bien musclé, bien nerveux et un joli soli final forcément à consonance hispanique.
Changement total sur Suzy String, avec son côté tellement vintage … so seventies… et son chant façon rockabilly, sacré bon dans le temps, qui dénote complètement avec le côté « sale » entendu jusqu’à maintenant, mais cette touche plus vive rajoutée à la fin nous ramène dans le présent et le style du groupe… Après cet interlude, où l’on s’est perdu dans l’espace temps (ce qui a plu ou non d’ailleurs), on reprend nos esprits sur Chemical Gas : retour sur un son plus électrisant, aux riffs sacrément agressifs ! S’ensuit Think I’m Dirty, au rythme « dirty » lui aussi, avec son refrain entêtant et son soli qui l’est tout autant. Place au morceau sur lequel j’ai peut-être le moins accroché à cause de la répétition peut-être trop redondante du titre Spend my Money et de son riff principal… Et nous voilà plongés dans un univers un petit peu plus sombre avec Prostitute, on passera outre les paroles, parce que… quand même … on ne touche pas à la famille ;) La batterie se fait particulièrement sentir ici, s’accordant même un petit solo (pour notre plus grand plaisir) et l’outro y est des plus efficaces ! Cet album se conclut par un Dentist blues, où le chanteur nous raconte ses déboires avec « Madame la Connasse », sous un tempo des plus pêchus, c’est le final et ça se sent, tous se lâchent totalement et c’est tellement plaisant (m’enfin, elle a vraiment dû les énerver cette fameuse connasse) !
Conclusion : Deux termes me viennent instantanément à la suite de cette écoute : dirty rock et électrique ! Cet album va te donner une sacrée patate du début à la fin. On y trouve un genre qu’on n’a clairement pas l’habitude d’entendre en France et franchement The Defibrillators le fait plutôt très bien ! Mon petit conseil perso, si tu veux te procurer cet album : prends le en vinyle … quitte à être vintage … Oh et au fait, ne coupe pas le son de suite …. on ne sait jamais … enfin moi j’dis ça …
Critique : Anais
Note : 8/10
Site du groupe : Site du groupe
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